La vie parisienne rétrécit les êtres.
Des quadras habillés en ados, salariés, locataires de 35m2, sans permis, picolant le mardi soir dans des "soirées électro".
Paris transforme les gens en bonsaïs humains.
Des quadras habillés en ados, salariés, locataires de 35m2, sans permis, picolant le mardi soir dans des "soirées électro".
Paris transforme les gens en bonsaïs humains.
Ce dont il faut avoir conscience, c'est que Paris est un organisme extrêmement violent physiquement, psychiquement, socialement et symboliquement, qui digère ses habitants, et parfois les recrache.
Un univers impitoyable, comme Dallas.
Un univers impitoyable, comme Dallas.
Paris est une petite cour versaillaise, où les carrières se font et se défont au gré des chuchotements et des traits d'esprits.
medium.com/@Hazukashi1/be…
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Dans cet univers néo-féodal, une chambre de bonne de 9m2 avec toilettes sur le palier est effectivement un luxe, car il permet d'être proche du pouvoir politique, économique, médiatique, artistique. Il permet "d'en être".
Combien d'amis désillusionnés et épuisés ont fui en banlieue ou en province, après avoir cru qu'ils arriveraient à "en être" ? (Ils vont beaucoup mieux maintenant)
Combien de "Directeurs de prod'" de 38 ans croisés en soirée rentrent du taf à 23h, dans leur 2 pièces sur cour, pour engloutir un bo bun livré par un serf, seuls, alooliques et drogués, sans enfants ni famille, persuadés qu'ils peuvent encore "percer", que c'est pas trop tard?
