Thread by @RageCultureMag

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47% des français en surpoids, +2,5kg pris durant le confinement, indique @MacLesggy dans e=m6. Le coupable ? Les produits ultra-transformés. Donc un article pour mieux comprendre les mécanismes de la nutrition, résumé dans le thread ci-dessous.

rage-culture.com/etre-en-surpoi…

Un besoin spécifique de protéines est universel. Cet appétit a évolué pour aider tous les animaux à atteindre leur apport cible de tous les nutriments. Lorsque les animaux ont besoin de protéines, ils ont faim de sa saveur, l'umami.

L'appétit protéique interagit avec les autres appétits comprenant ceux pour les glucides, les lipides, le sodium et le calcium pour guider les animaux vers une alimentation saine et équilibrée.

Ces appétits ont évolué dans un environnement naturel, où des corrélations fiables existaient entre les nutriments contenus dans les aliments. Ainsi, réguler l'apport de ces cinq nutriments suffisait à équilibrer les autres dizaines de substances bénéfiques.

Mais même dans la nature, il arrive que certains aliments se raréfient et qu'il ne soit pas possible d'avoir une alimentation équilibrée. Dans ces circonstances, les appétits se font concurrence, plutôt que de coopérer.

Chez l'homme et une variété d'autres espèces, mais pas toutes, les protéines sont l'appétit majeur qui prend le dessus sur les autres. En conséquence, l'appétit pour ce nutriment détermine notre régime alimentaire global.

Si notre environnement alimentaire contient trop peu de protéines, nous mangerons trop, jusqu'à ce que nous satisfassions notre appétit de protéines.

Au contraire, si la proportion de protéines est supérieure à ce que notre corps requiert, l'appétit protéique sera satisfait plus tôt et moins de calories totales seront consommées.

Cela ne veut pas dire que plus de protéines c'est mieux, loin de là. Les mouches, souris et les singes ont évolué pour ne pas surconsommer les protéines pour de bonnes raisons.

La raison principale pour ne pas manger trop de protéines est qu'elles enclenchent des processus biologiques qui accélèrent le vieillissement et raccourcissent la vie quand elles sont consommées en trop grande quantité.

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Notre capacité à équilibrer notre nutrition a été gravement compromise par l'industrialisation du système alimentaire. Nous avons donné un goût anormalement bon aux aliments transformés à faible teneur en protéines en ajoutant du sucre, des graisses, des sels et autres substances

Diluer la présence de protéines dans les aliments avec des graisses et des glucides ultra-transformés a déconnecté les freins naturels de notre appétit, l'apport en protéines, couplé à l'apport en fibres, qui nous permettent de ressentir la satiété, sans nous fournir de calories

Dans la prochaine partie, nous parlerons de l'importance de nos cycles circadiens, puis nous vous donnerons des conseils pratiques dans la dernière partie. Stay tune.

En attendant, si vous voulez regarder e=m6, c'est ici
6play.fr/e-m6-p_854/12-…