L'audience Tyler #Vilus reprend avec la plaidoirie de Me Claire Josserand-Schmitt pour l'Association française des victimes de terrorisme (AFVT) qui débute avec quelques mots sur la création de l'association.
Me Josserand-Schmitt : "il est important dans ce procès de revenir sur les faits du point de vue, uniquement, des victimes". #Vilus
Me Josserand-Schmitt : "j'ai découvert le parcours assez fulgurant de djihadiste de Tyler Vilus. J'ai compris, monsieur #Vilus que vous avez, dans votre parcours généré beaucoup de souffrance chez un nombre incalculable de personnes."
Me Josserand-Schmidt cite les noms de deux Syriens, assassinés par l'état islamique lors d'une exécution publique à laquelle Tyler #Vilus est accusé d'avoir participé : "leurs proches auraient du être avec moi sur le banc des parties civiles".
Me Josserand-Schmidt (PC) : "Je pense aux membres de la famille de monsieur #Vilus parce que je pense que ce n'est pas facile. On n'en parle pas des familles des auteurs qui sont, eux aussi, impactés par l'état islamique".
Me Josserand-Schmidt (PC) : "il est arrivé par le passé, que l'AFVT ne soit pas du même avis que le ministère public sur l'évolution d'un accusé." C'était le cas dans le dossier de Cannes-Torcy, explique-t-elle.
Me Josserand-Schmidt : "Mais, s'agissant de monsieur #Vilus il faut prendre tout ce qu'il dit avec beaucoup de précaution et de circonspection"
Me Josserand-Schmidt : "j'ai été stupéfaite par la force de caractère de monsieur #Vilus. Après 4 ans et demi d'isolement, avoir la capacité et la force mentale de répondre de façon aussi structurée ..."
Me Josserand-Schmidt : "chez les victimes, il y a toutes les tonalités : la souffrance, le pardon, le regret, la colère, le déni, l'envie de comprendre, le regret ...." #Vilus
Place au réquisitoire de Guillaume Michelet, avocat général.
"Vous avez à juger un cas exceptionnel et jusqu'à présent unique en son genre."
Avocat général : "Vous avez eu à entrevoir les différentes étapes du califat et toutes les étapes du parcours de l'accusé sont imbriquées, calquées sur la construction du califat."
Avocat général : "Tyler #Vilus c'est un djihadiste intégral. Il a été en mesure d'occuper toutes les fonctions du califat."
Avocat général : "Tyler #Vilus est capable d'hypnotiser. Mais l'intelligence qu'il déploie est mise en au service d'une dialectique pour se dissimuler et de crimes terroristes. Il est resté sous-marin pendant tout son séjour en Syrie."
Avocat général : "Juger Tyler Vilus c'est ouvrir le bottin mondain de toutes les personnalités francophones en Syrie."
Avocat général : "Tyler #Vilus a été emmitouflé dès son plus jeune âge par l'idée qu'il allait mourir. La maladie de Crohn dont il souffrait est symptomatique de la relation symbiotique avec sa mère."
Avocat général : "Tyler # Vilus ne supporte tellement pas l'autorité que la seule manière qu'il a trouvée c'est d'être son propre patron. A l'adolescence, il exprime déjà une violence exacerbée."
Avocat général : "pour Tyler #Vilus la conversion c'est le cadre qu'il attend depuis toujours. Ce sont les règles strictes, rigides qui va choisir pour régir son existence. L'idéologie lui donne l'illusion de pouvoir canaliser sa violence."
Pendant le réquisitoire, Tyler #Vilus écoute attentivement et, bras croisés sur la balustrade du box, menton dans les mains, il ne lâche pas l'avocat général des yeux.
Avocat général : "il y a une sorte d'ambivalence chez Tyler #Vilus : il proclame ses faits d'armes sur les réseaux sociaux, mais conserve son anonymat sous pseudonyme."
Avocat général : "Tyler #Vilus conseille, fait passeur, aide, accueille. Son pseudonyme Abou Hafs est reconnu pour ses talents de fédérateur au bénéfice de l'état islamique."
Avocat général : "Tyler #Vilus c'est un chef de guerre, il va où bon lui simple, sans avoir à demander l'avis de qui que ce soit. Et ça démontre bien, dès 2013, du poids qu'il a acquis au sein de l'état islamique. Il se lance dans des expéditions assassines."
Avocat général : "Tyler #Vilus est félicité pour son efficacité meurtrière : "t'as bien défouraillé". Il s'installe chez des Syriens, réquisitionne leurs maisons"
L'avocat général demande "une petite pause" en plein milieu de son réquisitoire.
Blême, il quitte précipitamment la salle d'audience. #Vilus
L'avocat général revient. Le réquisitoire peut reprendre : "j'étais à deux doigts de faire un malaise hypoglycémique", explique-t-il.
Avocat général : "Tyler #Vilus est déterminé à rester dans l'horreur. Et le soir, il donne des interviews à @ouahmane_omar pour raconter les atrocités qu'il commet. Il s'attribue la paternité des massacres."
Avocat général : "Tyler #Vilus est chargé de faire respecter la charia, de signaler les entorses, de patrouiller, s'habiller en civil pour repérer les espions et de réprimer, punir, sanctionner."
Avocat général :" la fonction de Tyler #Vilus est une fonction de policier islamique. Il fait partie de l'unité chargée d'infliger des châtiments. Il est parfaitement logique qu'ils se trouve sur une scène de crime. Tel est son rôle, sa fonction."
Avocat général :"la préoccupation incessante de Tyler #Vilus depuis son arrivée en Syrie est la France et les mécréants qui y vivent."
Avocat général : "la violence que l'on entend sur le reportage audio [de @franceinter ndlr], c'est le vrai Tyler #Vilus : cette violence, cette jubilation à imaginer frapper la France."
Malgré la pause, l'avocat général n'a pas l'air d'aller mieux. Il est très pâle, fait de très longues pauses entre ses phrases.
Avocat général : "je vous prie de m'excuser mais je suis très fiévreux et je rencontre des difficultés pour garder ma concentration et ma lucidité. Je vais continuer mais ..."
Le président annonce une nouvelle suspension de 10 minutes.
On ne sait pas comment l'avocat général va parvenir à achever son réquisitoire.
Finalement, l'avocat général étant malade, l'audience reprendra demain matin à 9h30.
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Bonjour à tous,
En direct du tribunal judiciaire de Paris.
2e etage. Grande salle. Et pour cause.
L'audience qui s'ouvre aujourd'hui attire les foules des grands jours.
Début du procès dit des eurodéputés RN.
Viennent d'entrer dans la salle d'audience la présidente du Rassemblement national et principale prévenue de ce procès : Marine Le Pen.
Sont également arrivés Bruno Gollnisch, Nicolas Bay ou encore Julien Odoul ... autant d'anciens eurodéputés ou assistants parlementaires.
25 prévenus au total (ils sont 27 renvoyés mais ni Jean-Marie Le Pen, ni Jean-François Jalkh ne sont en état d'être jugés selon des expertises médicales), qui doivent répondre de détournement de fonds publics.
Bonjour à tous,
C'est rare, mais ça arrive : en direct d'une audience civile aujourd'hui. En l'occurrence l'assignation en référé des Républicains par Eric Ciotti pour contester son exclusion du parti et de la présidence de celui-ci.
Ca se passe au tribunal judiciaire de Paris.
11 heures. L'audience est ouverte. Et débute l'appel des parties. Juste une question de procédure ? Et non, car premier écueil : deux avocats se présentent comme représentants des Républicains.
L'un côté Eric Ciotti, l'autre côté Annie Genevard et François-Xavier Bellamy.
“Je ne peux pas recevoir une double constitution. C’est un problème et c’est à vous de trancher”, s'agace la présidente. Sauf que personne ne lâche. Car derrière cette question de robes, il y a tout l'enjeu de l'audience du jour : qui préside encore Les Républicains ?
Bonjour à tous,
Après une pause hier, le procès de la Grande mutation devant la 13e chambre correctionnelle de Paris reprend avec les dernières auditions de parties civiles. Puis viendront les interrogatoire des prévenus, à savoir six cadres de l'organisation sectaire.
Emmanuelle s'avance à la barre. Elle est l'aînée d'une des anciennes adeptes de la Grande mutation.
"Quatre enfants, enfance heureuse, une mère aimante".
C'est autour de 2005, que sa mère commence à fréquenter la Grande mutation, "emmenée par un rabatteur à Dijon".
"C'était un médecin qui était le rabatteur de la Grande mutation à Dijon. Il a été radié depuis, mais à l'époque il avait une vraie plaque de médecin", explique Emmanuelle à la barre. "Du coup, elle allait à Paris aux conférences et entretiens individuels".
Palais de justice de Paris, salle Diderot.
Au procès dit du #VioleurdeTinder l'heure est au réquisitoire de l'avocat général, Philippe Courroye.
Rappelons que Salim Berrada est jugé pour 17 viols et agressions sexuelles et encourt 20 ans de réclusion.
"Vous les avez vues, entendues. Vous avez entendu le récit des viols et des agressions sexuelles subies par ces 17 victimes. Vous avez vu ici, à cette barre, celles qui ont eu la force de venir raconter leurs souillures", entame l'avocat général dans son réquisitoire.
"Et lui, les a-t-il seulement vues, entendues ? La question se pose tellement, tout au long de cette audience est resté imperturpable, comme bunkérisé dans le béton de ses dénégations", poursuit l'avocat général.
Bonjour à tous,
De retour salle Diderot au palais de justice de Paris. Procès dit du #VioleurdeTinder
Dernier jour des débats aujourd'hui avant les plaidoiries et réquisitoire prévus demain.
Ce matin, la dernière partie civile s'exprime à la barre. Nous l'appellerons "Rania".
"Rania" raconte à son tour la prise de contact sur Tinder, le rendez-vous pour une séance photo. "J’avais apporté des vêtements dans un sac, on a commencé à discuter. Il m’a proposé un shot d’alcool, puis il m’a parlé des fêtes qu’il faisait, de la drogue … ça m’a paru étrange"
"Je me sentais totalement euphorique", se souvient Rania. Puis, alors que je regardais les photos qu'on venait de faire, il s'assied à côté de moi et m'embrasse. Je l'ai repoussé et lui ai dit :"je ne veux pas ça, tu ne m'attires pas". Mais il revient vers moi et dit "essaie".
Bonjour à tous,
Salle Diderot, palais de justice.
De retour au procès dit du #VioleurdeTinder : Salim Berrada comparaît devant la cour criminelle départementale pour les viols et agressions sexuelles de 17 femmes lors de séances photo à son domicile.
Celle que nous appellerons Charline est la neuvième victime dont les faits dénoncés sont examinés par la cour. Elle a aujourd'hui 26 ans et est comédienne, explique-t-elle.
"Je vous laisse la parole", déclare le président à "Charline"
Long silence de la jeune femme.
"Quand j’ai découvert le travail de monsieur Salim Berrada, j’étais mineure à l’époque. Mais j’étais déjà modèle. Je faisais principalement du portrait."