L'audience Tyler #Vilus reprend. L'avocat général, mal en point hier, est de retour pour la suite de son réquisitoire interrompu hier. "Je suis en mesure de reprendre mes réquisitions. J'espère qu'elles seront moins laborieuses qu'hier"
Avocat général : "Tyler #Vilus n'est pas parti en Syrie pour faire du prosélytisme. Il n'a pas le temps. Il est en Syrie pour combattre, exercer une emprise meurtrière."
Avocat général : "Il veut qu'on sache qu'il est tout puissant, qu'il est sans limite. A partir du moment où on ne le voit pas, où il est anonyme. Tyler #Vilus dit sa vérité sur ce qu'il a commis en Syrie à partir du moment où il est caché."
Avocat général : "Quand Tyler #Vilus se montre, tout le monde se planque car tous ceux qui ont reçu ses confidences connaissent sa dangerosité."
Avocat général : "dès le début de l'audience, j'ai pensé à Camus :"ne pas nommer les choses c'est augmenter les malheurs du monde". Ca a été son attitude tout au long de l'audience."
Avocat général : "Tyler #Vilus est adulé. Hier en Syrie, aujourd'hui en prison. Il a cette capacité à fédérer, un certain charisme."
Avocat général : "mais quand on n'est pas sous sa coupe, il tue. Ca fait beaucoup de monde, beaucoup de victimes potentielles."
Avocat général : "Tyler #Vilus s'est entraîné à tuer en Syrie pour pouvoir tuer en France. Pour s'entraîner à tuer, il faut tuer. C'est ce qu'il lui vaut d'être poursuivi pour assassinat.
Mais chez lui, l'horreur est toujours préalable à une autre horreur. "
Avocat général : "Faire couler le sang des mécréants est pour Tyler #Vilus jubilatoire : "morts de Juifs, trop bien !"."
Avocat général : "Tyler #Vilus était destiné à rentrer en Europe pour perpétrer une tuerie de masse. La question qui se pose c'est de savoir s'il était intégré à la logistique des attentats du 13 novembre 2015. Personne à part l'accusé n'est en mesure de répondre"
Avocat général : "vous avez à juger un homme qui à massacré en Syrie qui s'est entraîner à tuer en Syrie pour tuer en France. Peut-on attendre de cet homme une capacité à s'amender?"
Avocat généra : "est-ce que Tyler #Vilus a vraiment envie de sortir de ce jeu de cache-cache qu'il utilise depuis des années pour continuer de perpétrer des atrocités ?"
Avocat général : "l'administration pénitentiaire a relevé dans tous ses rapports que Tyler #Vilus est un détenu poli, courtois, très correct, même très apprécié des surveillants pénitentiaire. Il est adulé."
Avocat général : "Mais les réflexes djihadistes sont toujours là, cachés. La duperie, chez monsieur Tyler #Vilus c'est entraînement de toute une vie."
Avocat général :"l'incarcération à perpétuité est la seule solution. il n'y en n'a pas d'autre. Avec la période de sûreté maximale qui n'est que de 22 ans, hélas. Hélas."
Avocat général : "toute cette audience a été une douleur. Quand on dissipe les rideaux de fumées dressés par monsieur #Vilus on ne voit plus que des cadavres. Quand on sort de l'hypnose dans laquelle sa logorrhée nous plonge, on n'entend plus qu'un silence de mort."
L'avocat général conclut son réquisitoire par ces mots : "il vous revient de mettre un terme définitif à ce carnage."
Me Riché se lève pour la défense de Tyler #Vilus : "la défense ne se voile pas derrière un rideau. Elle s'assume et s'affiche devant vous.
Depuis 5 ans, il y a une accusation qui visait uniquement à se faire la tête d'un homme."
Me Riché : "on avait le combat de deux hommes. C'est le même homme qui a représenté le parquet à l'instruction, qui a requis contre la mère de mon client et qui requiert contre mon client."
Me Riché : "il y a une défiance très claire de la part de la défense vis à vis de l'accusation. Et pas que dans ce dossier."
Chose rare, dans sa plaidoirie Me Riché salue le "travail remarquable" du juge d'instruction, David Depas, et la "relation de confiance qui s'est établie" avec Tyler #Vilus
Me Milon : "monsieur #Vilus n'a pas radicalisé ses épouses. Il ne les a pas incitées à venir. Il a appris le décès de son épouse dans le cabinet du juge instructeur. Il aimait profondément son épouse."
Me Milon : "on peut lire le compte Facebook de monsieur #Vilus comme une chronique du djihad. A l'image de Steinbeck de retour du Vietnam"
[Dépêches du Vietnam, par John Steinbeck ndlr]
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Bonjour à tous,
En direct du tribunal judiciaire de Paris.
2e etage. Grande salle. Et pour cause.
L'audience qui s'ouvre aujourd'hui attire les foules des grands jours.
Début du procès dit des eurodéputés RN.
Viennent d'entrer dans la salle d'audience la présidente du Rassemblement national et principale prévenue de ce procès : Marine Le Pen.
Sont également arrivés Bruno Gollnisch, Nicolas Bay ou encore Julien Odoul ... autant d'anciens eurodéputés ou assistants parlementaires.
25 prévenus au total (ils sont 27 renvoyés mais ni Jean-Marie Le Pen, ni Jean-François Jalkh ne sont en état d'être jugés selon des expertises médicales), qui doivent répondre de détournement de fonds publics.
Bonjour à tous,
C'est rare, mais ça arrive : en direct d'une audience civile aujourd'hui. En l'occurrence l'assignation en référé des Républicains par Eric Ciotti pour contester son exclusion du parti et de la présidence de celui-ci.
Ca se passe au tribunal judiciaire de Paris.
11 heures. L'audience est ouverte. Et débute l'appel des parties. Juste une question de procédure ? Et non, car premier écueil : deux avocats se présentent comme représentants des Républicains.
L'un côté Eric Ciotti, l'autre côté Annie Genevard et François-Xavier Bellamy.
“Je ne peux pas recevoir une double constitution. C’est un problème et c’est à vous de trancher”, s'agace la présidente. Sauf que personne ne lâche. Car derrière cette question de robes, il y a tout l'enjeu de l'audience du jour : qui préside encore Les Républicains ?
Bonjour à tous,
Après une pause hier, le procès de la Grande mutation devant la 13e chambre correctionnelle de Paris reprend avec les dernières auditions de parties civiles. Puis viendront les interrogatoire des prévenus, à savoir six cadres de l'organisation sectaire.
Emmanuelle s'avance à la barre. Elle est l'aînée d'une des anciennes adeptes de la Grande mutation.
"Quatre enfants, enfance heureuse, une mère aimante".
C'est autour de 2005, que sa mère commence à fréquenter la Grande mutation, "emmenée par un rabatteur à Dijon".
"C'était un médecin qui était le rabatteur de la Grande mutation à Dijon. Il a été radié depuis, mais à l'époque il avait une vraie plaque de médecin", explique Emmanuelle à la barre. "Du coup, elle allait à Paris aux conférences et entretiens individuels".
Palais de justice de Paris, salle Diderot.
Au procès dit du #VioleurdeTinder l'heure est au réquisitoire de l'avocat général, Philippe Courroye.
Rappelons que Salim Berrada est jugé pour 17 viols et agressions sexuelles et encourt 20 ans de réclusion.
"Vous les avez vues, entendues. Vous avez entendu le récit des viols et des agressions sexuelles subies par ces 17 victimes. Vous avez vu ici, à cette barre, celles qui ont eu la force de venir raconter leurs souillures", entame l'avocat général dans son réquisitoire.
"Et lui, les a-t-il seulement vues, entendues ? La question se pose tellement, tout au long de cette audience est resté imperturpable, comme bunkérisé dans le béton de ses dénégations", poursuit l'avocat général.
Bonjour à tous,
De retour salle Diderot au palais de justice de Paris. Procès dit du #VioleurdeTinder
Dernier jour des débats aujourd'hui avant les plaidoiries et réquisitoire prévus demain.
Ce matin, la dernière partie civile s'exprime à la barre. Nous l'appellerons "Rania".
"Rania" raconte à son tour la prise de contact sur Tinder, le rendez-vous pour une séance photo. "J’avais apporté des vêtements dans un sac, on a commencé à discuter. Il m’a proposé un shot d’alcool, puis il m’a parlé des fêtes qu’il faisait, de la drogue … ça m’a paru étrange"
"Je me sentais totalement euphorique", se souvient Rania. Puis, alors que je regardais les photos qu'on venait de faire, il s'assied à côté de moi et m'embrasse. Je l'ai repoussé et lui ai dit :"je ne veux pas ça, tu ne m'attires pas". Mais il revient vers moi et dit "essaie".
Bonjour à tous,
Salle Diderot, palais de justice.
De retour au procès dit du #VioleurdeTinder : Salim Berrada comparaît devant la cour criminelle départementale pour les viols et agressions sexuelles de 17 femmes lors de séances photo à son domicile.
Celle que nous appellerons Charline est la neuvième victime dont les faits dénoncés sont examinés par la cour. Elle a aujourd'hui 26 ans et est comédienne, explique-t-elle.
"Je vous laisse la parole", déclare le président à "Charline"
Long silence de la jeune femme.
"Quand j’ai découvert le travail de monsieur Salim Berrada, j’étais mineure à l’époque. Mais j’étais déjà modèle. Je faisais principalement du portrait."