Il y a un an , je me suis lancé dans une petite aventure : publier un livre en #autoédition . Bilan d’un an d’activité d’auteur amateur !! #thread
L’incorrigiblefamille est donc mon premier roman.
#lepitch : Une satyre familiale en milieu rural, avec des gens qui comme souvent dans ce milieu par pudeur ou par habitude ne se disent jamais rien , jusqu’au jour où les vannes vont céder…
...et là ce sera no limit, des années de non-dits et d’hypocrisie rentrée qui seront étalées , le tout avec un héros dont le passe-temps dans la vie consiste à boire et à manger, avec tous les excès que ça implique.
Et c’est drôle.
Pourquoi avoir choisi l’#autoédition ? Parce que :
✅Je n’avais pas la patience d’attendre l’inévitable refus d’une maison d’édition
✅Je voulais tout faire moi-même sans déranger personne
Et ça a été une année fabuleuse !
Déjà, parce que je ne me suis pas lancé seul dans l’histoire: mon pote @RRondelet a commis un livre en même temps, on s’est envoyé des dizaines de textes au fil des mois pour relecture...
J’ai donc eu en main plusieurs versions de son excellent livre, « la dernière pierre », et en plus je suis dedans.
Bon, son chien aussi est dedans.
On a ensuite écumé les foires aux livres, les salons , on a organisé des journées de dédicace dans les librairies du coin.
On a aussi inventé le « bierdicace » : la dédicace dans une brasserie qui offre une boisson pour chaque livre acheté. Du coup les clients nous en offraient souvent une en plus pour trinquer ensemble
On a fait une journée de dédicace dans un salon de coiffure à Charolles en (71): on a été dévalisés, tout le stock est parti, ma tante(qui tient le salon)avait fait de la pub à ses clientes qui se sont bousculées pour acheter les livres. On a passé une journée mémorable!
En plus, elle a des fauteuils qui font massage du dos
On a rencontré au fil des mois, énormément d’autres auteurs , dont certains qui sont du coin de chez nous, comme @NadineCharlat qui a publié «Je vous montrerai les étoiles », récit bouleversant d’un enfant victime de viol qui devient père à son tour… et quel père 😱 !!
Si vous ne l’avez pas encore lu, il faut absolument rattraper cet oubli : c'este un livre qui parle du pardon, du déni, de ce qu'on peut pardonner à son père pour pouvoir conserver son attachement
J’ai découvert le monde de la littérature, dans lequel « faire le camelot » est parfois mal vu : sur un salon, on m’a dit :
-moi, je ne vais pas comme vous alpaguer les gens qui passent, on ne vend pas des casseroles !
-OK, et tu en vend un peu de tes livres ?
-Ben non, aucun.
Petit aparté donc pour celles et ceux qui font des dédicaces: Présenter son travail, le proposer, ce n’est pas «sale» : personne ne vous connaît, il faut donc faire un pas vers les gens, c’est logique.
Personne ne va venir acheter votre livre pour vous faire plaisir (sauf maman et mémé, mais ça ne compte pas), et ce, même si vous trouvez votre œuvre géniale.
Ça peut être difficile quand on n’a pas l’habitude de "se vendre", mais finalement quelqu’un qui vous dit « non », ça ne tue personne. Et il y en a un nouveau qui arrive juste après et qui dira oui !
Maintenant pour la publication dudit livre, globalement il y a le choix entre :
✅L’autoédition : plusieurs plateformes existent. Ça ne te coûte rien, mais tu fais tout (correction/mise en page/couverture/promotion/distribution physique), la plateforme imprime ton fichier et le met à disposition sur internet .
Tous les bénéfices sont pour toi, mais c’est à toi de démarcher les librairies pour leur proposer. Mais bonne nouvelle, en général, ils disent oui !
✅L’édition chez une maison d’édition participative : ton livre sera corrigé, publié, tu auras une couverture faite par un pro, comme un livre normal… Sauf que c’est toi qui payes pour tout cela, donc si tu n’en vends pas, ou pas assez pour te rembourser, c’est pas top.
Et tu n’auras aucun avis sur la qualité de ton texte : tu payes pour être publié, pas pour être lu.
✅L’édition chez une maison d’édition classique : bravo, ton manuscrit a été repéré, et sera publié. Tu ne payes rien, la maison d'édition fait tout (correction/mise en page/couverture/promo). La clé de répartition est assez classique :
Des gens qui vivent de leur plume, c’est comme ceux qui vivent de la musique ou du sport : il y en a. Mais pas tant que ça. C’est aussi pour ça que l’autoédition me convient, c’est un loisir, pas un business, je n'en vivrai jamais, donc autant que ça ne me coûte rien.
Sachant cela si je devais donner des conseils à quelqu’un qui a envie de se lancer dans l’écriture ( cc @CommuAuteurs):
➡️N’hésite pas , au pire tu auras un livre dans ta bibliothèque avec ton nom dessus. C’est une satisfaction comme une autre😁
Bref au bout d’un an : un peu plus de 1000 exemplaires vendus, moi qui pensais en vendre 3.
Mais surtout des rencontres vraiment enrichissantes , des libraires passionnés par leur métier, des clients vraiment bienveillants : Une super aventure qui va se poursuivre!!
En attendant que je finisse les suivants, si vous ne savez pas quoi lire pendant vos vacances, c’est par là:
➡️ Dans les bonnes librairies du coin par ici
➡️ Sur internet amazon.fr/Lincorrigible-…
➡️ En mp si vous voulez une dédicace en plus 😇
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
Dans cette pile de livres que j’ai récupéré , se trouve donc ce petit livret : il décrit la culture du blé en France juste après la première guerre mondiale , il y a donc un peu plus de 100 ans.
Voyons ce qui se disait à ce sujet et ce qui a changé depuis ⬇️
Le rendement a l’époque était assez faible : 1,32 tonnes par hectare contre autour de 7 tonnes en moyenne maintenant.
Ce rendement était aussi plus bas que la plupart de nos voisins,ce qui était très mal vécu :
Combien de variétés de blé sont disponibles en France ?
Plusieurs centaines .
Et chaque année, après analyse des nouvelles variétés, @ANMF_MeunerieFr met à jour une liste plus restreinte des variétés qu’elle préfère pour les moulins.
Petit #thread #FrAgTw
Cette année, ce sont 152 variétés qui font partie des heureuses élues, en comptant les 13 nouvelles entrées.
152 blés qui ont des itinéraires de culture différents, qui ont des résistances différentes aux maladies, aux moisissures, mais qui ont aussi des « comportements » différents en terme de panification (en gros, la pâte obtenue à partir de la farine est différente)…
La première loi agricole date de 1933 avec le "Agriculture Adjustment Act" : le New Deal de Roosevelt porte en effet un volet agricole conséquent.
Il est alors décidé que cette politique agricole serait révisée tous les 5 ans.
Elle comporte de nombreuses mesures d'aide aux Farmers, mais aussi à toute la filière agroalimentaire , et, chose étonnante pour nous, une importante politique de lutte contre la malnutrition.
Différents reglements (1967, 1975) ont mis en place une politique à la fois de gestion de l’offre, et de soutien des prix.
Jusqu’en 1992, il existait un « Prix d’intervention » : un prix minimum garanti auquel l’Union Européenne achetait les céréales pour les mettre en stock.
Le stockage était délégué auprès « d’Organismes Stockeurs », comme par exemple des coopératives agricoles qui prenaient les céréales dans leurs silos.
Je rebondis sur le thread de @agri_zoom pour expliquer un peu , si c’est possible , l’origine de ce qui se passe en ce moment dans l’agriculture.
Zé parti ⬇️
Dans le ras-le-bol actuel, il y a bien évidemment plusieurs causes , plusieurs facteurs , et des responsabilités très partagées .
Vous ne trouverez pas UNE cause unique qu’il suffirait de modifier pour que tout aille bien.
La première , celle de fond, celle qui sous-tend toutes les autres, est le manque de perspective, ou d’avenir favorable si vous préférez .
Aujourd’hui quand vous êtes éleveur , on ne parle de vous dans les médias que sous l’angle de la pollution, des émissions de CO2, etc.
G.E. Seralini, qui était, pas de chance le SEUL disponible pour apporter une caution scientifique a @EnvoyeSpecial dans son émission sur le glyphosate ; laquelle émission avait fait la part belle aux « glyphotests » dont on a su très vite…
…Qu’ils donnaient des résultats absolument pas fiables, voir farfelus .
À l’époque quand on leur disait qu’ils avaient invité un chercheur pas crédible (!) et que leur tests étaient bidons, et que ça faisait quand même beaucoup pour le même émission…
… on s’est pris des seaux de 💩 sur la tête, on était des trolls payé par l’industrie qui de livraient à du harcèlement etc, etc.