Il vit 11 ans comme réfugié politique à Londres. Rentre avec l’amnistie. S’engage à nouveau en politique.
Mais comme l’élection de Boulanger est invalidée, Joffrin le mécanicien entre à l’Assemblée (enfin à l’époque on dit la chambre des députés)
Il fait résonner dans l’hémicycle le souvenir de la Commune
Il sera à partir de là la cible de toute la droite, de la droite royaliste, bonapartiste à la droite républicaine
Mais surtout on lui pardonne pas d’être un ouvrier dans cet aéropage de gens bien mis… (ça a pas trop changé donc)
Il riposte, assumant « je vais montrer ce que pèse le poing d’un ouvrier mécanicien sur le nez d’un bourgeois imbécile
« le peuple de Paris ferait bien de ne pas porter au pouvoir des gens qui se collètent dans la rue comme de vulgaires garçons bouchers »
« il porte le débraillé du faubourg dans la plus belle ville du monde » lui reproche-t-on dans la presse bourgeoise
En 1890 il terrassé par un cancer du visage. Et là vous croyez que ses opposants vont avoir de la compassion ? vous rêvez !
On l’appelle « le cancéreux », « le purulent », « l’homme qui pue ». la presse de droite décrit par le détail la décomposition de son visage…..