Les définitions de Chalcédoine, lorsqu’elles spécifient que le Christ comme homme parfait se compose d’une âme raisonnable et d’un corps, vise aussi une autre hérésie : l’apollinarisme, qui nie l’existence d’une âme humaine en Christ.
Le 6e concile œcuménique explicita les définitions christologiques de Chalcédoine. Il réaffirme l’unité et la dualité de nature, précisa l’existence dans le Christ de 2 volontés naturelles qui ne peuvent pas s’opposer : humaine soumise à divine
« Il nous a fallu que Dieu s’incarne et meure pour que nous revivions » écrit saint Grégoire de Nazianze. Et saint Athanase souligne que ce n’est pas parce que Dieu est né qu’Il est mort, mais c’est pour mourir qu’Il est né.
Le Père accepte le sacrifice du Fils « par économie » : « Il fallait que l’homme fut sanctifié par l’humanité de Dieu ». La Kénose culmine et s’achève avec la mort du Christ, pour sanctifier la condition humaine y compris la mort.