1⃣▶ La ligne 1 du métro est l'une des plus saturés du réseau et les lignes de bus sont très fréquentés. Il y a donc un enjeu de désaturation des transports en commun (not. cette ligne), qui par ailleurs ne permettent pas de respecter les gestes barrières. ouest-france.fr/economie/trans…
Le vélo est l'une des solutions les plus évidentes face à cette situation. Il "fait le poids" pour produire du report depuis les transports en commun et dans une moindre mesure les 2RM et la voiture, beaucoup plus secondaires. Ce que @deletraz omet soigneusement de dire.
2⃣▶ Vous comparez le nombre total de voyageurs empruntant la ligne de métro avec un seul point de passage de la piste cyclable rue de Rivoli, en l'occurence devant l'Hôtel de ville. Cette comparaison est nul et non avenue.
Prenez comme comparaison les entrées et sorties d'une station ou bien le nombre d'usagers entre les stations de métro Saint-Paul et Chatelet, ou Hôtel de Ville et Concorde, pas tous les usagers de la ligne 1 de bout en bout. Idem pour les bus.
Peu d'usagers de la ligne 1 parcourent l'ensemble de la ligne, de même que peu de cyclistes suivent en surface le même itinéraire de bout en bout. La majorité des Parisiens et même des banlieusards font des trajets de moins de 3 km, quel que soit le mode utilisé.
3⃣▶ Il y a quasi systématiquement plus de 10 000 cyclistes enregistrés quotidiennement au totem Rivoli, avec des pics à plus de 12 000 ces jours-ci. La tendance est à la hausse forte et régulière depuis que le compteur existe, qu'il fasse beau ou pas.
Les comptages sous-estiment la fréquentation : les vélos circulant sur la voie du milieu, devenue une piste cyclable en juin, ne sont pas comptabilisés par le totem, ce qui représente plusieurs milliers d'usagers par jour.
Et scoop : près de 50% de l'espace public est dévolu aux modes motorisés individuels à Paris, alors que les déplacements en voiture représentent moins de 10% des déplacements. Il y a de la marge, donc, pour rééquilibrer l'espace et rendre la capitale cyclo-friendly.
Le trafic automobile a baissé de moitié depuis le début 1990, de 22% entre 2014 et 2019 et les Parisiens et habitants de la 1ère couronne se démotorisent. Le trafic auto peut diminuer encore de moitié d'ici 2026, comme l'a proposé @LaRueEstANous75huffingtonpost.fr/entry/pourquoi…
En diminuant le trafic de transit, Paris peut libérer de la place à la fois pour les cyclistes et pour créer des voies bus ou réservés aux bus et aux ayant-droits. C'est bien la voiture qui continue d'accaparer l'espace à Paris au regard de son importance et non le vélo...
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Une Ami qui ne nous veut pas que du bien...
Pendant que l'usage du vélo continue de baisser chez les jeunes, #Citroën se frotte les mains. Son modèle de minicitadine sans permis bat des records de ventes. Qu'est-ce que cela vient signifier sur notre rapport à la mobilité ? 🧶⬇️
On savait depuis le fameux texte du philosophe Roland Barthes que l'automobile est un mythe, « une grande création d'époque, conçue passionnément par des artistes inconnus, consommée dans son image, sinon dans son usage, par un peuple entier » (Mythologies, 1957).
Barthes comparait alors la DS (du même constructeur Citroën !) aux cathédrales gothiques. L'Ami ne tardera pas à s'apparenter quant à elle à l'église néogothique du XIXe au centre du village.
La médias s'épanchent sur le "manque de bras" pour la saison touristique. Problème : le sujet est quasi systématiquement traité par le seul point de vue des employeurs (toujours vertueux et de bonne volonté)... mais rarement des saisonniers (qui ne veulent plus bosser)...
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Perso, j'ai connu beaucoup d'employeurs méprisants vis-à-vis de leurs salariés et du droit du travail. Le respect humain est rare dans ces boulots, en particulier dans l'hôtellerie-restauration, où j'ai assisté (et subi) des scènes ahurissantes d'humiliation.
Cris, menaces, brimades, pétages de plombs, sexisme ordinaire des chefs (quasi exclusivement des hommes)... Tout ça s'ajoute à la pression (le client étant roi, y compris s'il est hyper capricieux) et les horaires décalés, parfois sans respect de la période de repos entre 2 jours
L'@ille_et_vilaine entame la construction de son réseau cyclable express. Les pistes sont conçues pour favoriser le report modal :
- dissociées du réseau routier
- souvent priorisées aux intersections
- larges de 3 mètres
- en enrobé rouge pour + de confort et de visibilité
🔽🔽
Depuis plusieurs mois, l'Ille-et-Vilaine est scruté par la cyclosphère et la presse pour ce plan budgété à 70 millions d'euros qui a pour objectif de proposer une alternative à l'automobile au plus grand nombre, sur des déplacements de 2 à 8 km. lemoniteur.fr/article/l-irre…
Pour des distances de 2 à 3 km, 76% des déplacements en Ille-et-Vilaine se font en voiture. C'est 82% sur les distances de 3 à 5 km (source : Agence d'urbanisme de Rennes).
Nous n’avons pas des décennies pour adapter nos villes aux défis du siècle. En quelques années, nous pouvons faire de l’espace public largement dévolu à la voiture un espace à vivre pour tous. Avec @flolevillain, nous avons imaginé un plan ambitieux pour tout changer en 🇫🇷 ⬇⬇⬇
La très grande majorité des villes françaises sont dominées par l’automobile depuis des décennies. Malgré des remises en cause progressives de cette prédominance, elle se fait toujours ressentir au quotidien dans l’espace public.
Un outil est au cœur de document de 50 pages que nous sortons aujourd’hui : « Changer la circulation pour changer la ville » et disponible en libre accès via ce lien. Cet outil, c’est le plan de circulation. issuu.com/florianlevilla…
Voiture, marche, transports en commun et vélo : dix ans d'évolution des déplacements en France en une infographie.
La part modale de la #voiture a diminué de presque 2 points, celle de la marche a progressé de 2 points, celle des TC d'1 point, le #vélo est stable.
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Les différences par âge sont considérables. Ce sont les jeunes de 15-18 ans qui utilisent le plus le vélo et les transports en commun.
Au mitan de la vie active, on utilise beaucoup la voiture pour tous les motifs et très peu les autres modes.
Nouvelle enquête nationale mobilités, l'âge du peak car ? Pour la première fois depuis les années 1970, la part modale de la voiture baisse en France, celle du vélo se stabilise (toujours à moins de 3%) et celle de la marche progresse dans les déplacements locaux du quotidien.
Les hommes utilisent légèrement moins la voiture (-3 points) et un peu plus la marche (+3 points) qu'en 2008. En ce qui concerne les femmes, la structure des modes de transport est relativement stable en 10 ans : elles se déplacent plus à pied, en TC et beaucoup moins à vélo.
La part modale de la voiture chez les 25-34 ans a baissé de 5 points. La part des déplacements en TC progresse de manière significative chez les 18–24 ans (20%, contre 14% en 2008). Ce sont les 45–54 ans qui utilisent le plus la voiture, mais son usage augmente chez les +75 ans.