Le personnel du service de sérologie d'un hôpital #Suisse qui travaillait à temps partiel a dû augmenté son taux de travail depuis mars et ça continue (plus de tests covid). Les heures ne sont ni payées ni récupérables. Et ça n'intéresse personne car ce sont surtout des femmes ⬇️
Qui travaille majoritairement à temps partiel ? Les femmes qui ont des enfants. Et plus les enfants sont jeunes, plus le taux de travail est bas. Non seulement ces femmes doivent travailler plus sans être payées, mais aussi payer la garde d'enfants pour pouvoir travailler plus
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Les syndicats commencent à peine à s'y intéresser et disent qu'ils ne peuvent rien faire car cet hôpital fait passer ça sous l'état d'urgence. Et jusqu'à mnt, je n'en ai pas entendu parler dans les médias. J'ai aucune idée si ça relève des compétences cantonales ou fédérales.
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Et je peux pas m'empêcher de penser que si ça concernait principalement des hommes, les syndicats et médias seraient déjà montés au créneau pour dire à quel point c'est scandaleux. Mais les hautes instances des syndicats et des médias sont majoritairement masculines hein 🙃
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Cet hôpital a été secoué par plusieurs scandales qui auraient eu des conséquences sur la santé des patients. Le ras-le-bol s'étend à plusieurs services avec de nombreux arrêts pour burn-out et bcp de démissions. L'hôpital devra bientôt fermer des salles pour manque de personnel.
Erratum : la garde d'enfants durant les heures de travail supplémentaire est payée.
Je n'ai les infos que de la part d'une connaissance travaillant dans cet hôpital et qui n'est plus concernée par les heures sup depuis la fin du confinement car elle travaille ds un autre service.
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Les plaies que sont les pères de jeunes enfants en couple hétéro de ma génération, qui en plus d'obliger leur conjointe à gérer en grande partie seule les besoins de leurs enfants COMMUNS, font subir les conséquences que leur égoïsme a sur leurs enfants à leur conjointe
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Mon beau-frère: *fait péter sans prévenir des feux d'artifices très bruyants*
Ma sœur: *se retrouve à gérer leur fille de 3 ans en pleurs, elle ne supporte pas le bruit des pétards*
Ma sœur: "T'aurais pu prévenir, on avait dit qu'on lui mettrait des pamirs"
Lui: "J'ai oublié"
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Deux minutes plus tôt, ma nièce se bouchait les oreilles en regardant les enfants plus grands jouer avec des allumettes de Bengale. On lui a expliqué que ça ne fait pas de bruit fort. Et d'un coup, BANG ! PAN !, son père fait exploser des feux d'artifices très bruyants ? 💀💀
Le nombre de jeunes mères en couple hétéro qui me disent que leurs conjoints se plaignent qu'elles ne soient plus autant tactiles et affectueuses, alors que dès qu'elles font preuve de tendresse, ils prennent ça pour une invitation au sexe 💀
Le sexe n'est pas un besoin vital.
Le sexe n'est pas un besoin vital. C'est pas nécessaire à notre survie. C'est une envie qui survient quand nos besoins vitaux sont comblés.
Dormir est un besoin vital.
Et dans la majorité des jeunes parents en couple hétéro, le besoin vital des mères de dormir n'est pas comblé.
Les inégalités au sein des couples hétéros explosent (ou se creusent pour les "chanceuses") à l'arrivée du premier enfant. Les mères sont de facto assignées à combler les besoins des enfants, et par extension ceux de leur conjoint. Leurs propres besoins passent au dernier plan.
L'incompétence stratégique de nombreux hommes en couple hétéro avec enfant, c'est non seulement un moyen pour exploiter leur conjointe à gérer et faire la majeure partie du travail lié au foyer, mais aussi à les empêcher de partir, car ils "ne sauraient pas" s'occuper des enfants
Prétendre ne pas savoir quand nourrir leurs enfants, quoi leur préparer, "oublier" de changer leur couche, ne pas faire les choses qui doivent être faites si leur conjointe ne le leur dit pas. Cette incompétence stratégique est un moyen de forcer leur conjointe à rester avec eux.
L'incompétence stratégique de bcp d'hommes en couple hétéro avec enfants est un moyen de forcer leur conjointe à faire avec les inégalités du partage lié au travail découlant du foyer commun, et les empêcher de partir, afin d'éviter que les enfants en subissent les conséquences.
"Les femmes recherchent activement des mecs plus âgés, car elles disent elles-mêmes les trouver plus matures"
"Les femmes sont vénales et recherchent des relations hypergamiques avec des mecs plus âgés qui sont plus avancés dans leur carrière et donc plus riches"
La plupart des mecs disent qu'ils s'occuperont à part égale de leurs enfants avant d'en avoir. Puis, quand ils deviennent pères, ne prennent en charge qu'une infime partie de tout le travail reproductif de leur famille. Leurs beaux discours qu'ils ne mettent pas en pratique.
Mais ils n'assument pas d'être en contradiction avec les discours égalitaires qu'ils tenaient avant d'être pères. Donc ils ont recours au gaslighting pour altérer la réalité et garder le beau rôle. C un refus CONSCIENT de se remettre en question afin de préserver leurs privilèges
Le premier de leurs privilèges avec un nouveau-né, c'est de continuer à faire passer leurs propres besoins physiologiques avant ceux de leur bébé et de leur conjointe : dormir, manger, se laver, aller aux toilettes quand ils en ont besoin, sans se soucier des besoins des autres.
En tant que féministe qui n'a pas (encore) d'enfant avec un mec, si vous comprenez que les inégalités se creusent à l'arrivée des enfants mais ne comprenez pas pourquoi certaines "acceptent" de rester avec leurs conjoints, vous n'avez pas compris l'ampleur de ces inégalités.
D'un point de vue féministe, c'est nécessaire de s'interroger sur les notions de choix et d'acceptation. Et surtout, se détacher de la vision masculine de ces mots. Il y a bcp de raisons qui font que les femmes restent avec leurs conjoints, à commencer par celles d'ordre matériel
Le point de vue masculin nous dit que les femmes ont choisi le père de leurs enfants (alors qu'on sait que le passage à la parentalité est déclencheur de changements) et veut taire leur parole en disant que si elles restent, c'est qu'elles acceptent et doivent le faire en silence