Petit Thread pour revenir sur l'affaire du cerf de Compiègne.
L'équipage a démarré sa chasse vers 7h30, sur un cerf donc.
Vers 9h, le cerf passe un grillage séparant un ancien terrain militaire de la forêt. On peut d'ailleurs voir ici l'urbanisation en cours (2015/2020)
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Bref, ce carré militaire ne sert plus de tampon avec la zone urbaine. D'ailleurs, on remarque dans la vidéo d'AVA que la forêt n'est qu'à quelques mètres du trottoir.
Revenons à nos moutons : le cerf entre en zone urbaine, et est immédiatement gracié, conformément à la loi
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L'équipage a donc respecté la loi. Les chiens (près de 50) ont été immédiatement stoppés. Seule une petite dizaine a continué et a été rapidement récupérée sur place. Ils n'étaient pas agressifs et ne mettaient aucune pression sur le cerf.
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Contrairement à ce que @StanBroniszews1 affirme, l'animal n'a jamais été "traqué" dans Compiègne. Et lorsqu'il explique aux caméras de TV qu'il a vu des cavaliers en pleine ville, il ment, tout simplement.
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Donc, disais-je, les quelques chiens présents sur place étaient très calmes. Mais on se demande un peu pourquoi les membres de #AVA leur hurlent dessus de la sorte.
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Au passage, avez-vous remarqué la langue pendante des chiens ? Comme le cerf, ils ont couru. La "langue de 6 pieds de long", c'est un moyen de ventilation de ces animaux. Ni le cerf, ni les chiens ne sont en train d'agoniser… Juste ils ont chaud.
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Bref, hurler sur les chiens de cette manière n'a AUCUN intérêt. Pire, alors que les chiens sont très calmes, on ne comprend pas pourquoi un militant se croit obligé de taper sur un chien.
Mais revenons au cerf. Pourquoi n'est-il pas reparti rapidement ?
Parce qu'en face de lui, il y avait ça : une horde de militants, de badaud en train de le filmer, etc... Bref, il était assiégé par tout un tas de gens... et 0 chasseur.
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Une fois que la foule s'est "dispersée", le cerf a fini par repartir vers la forêts.
Les AVA fanfaronneront une dernière fois pour la caméra.
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C'était inutile, puisque : 1- L'animal était gracié. 2- Les chasseurs étaient repartis.
Ils le savaient fort bien, mais il ne faut jamais reculer devant une bonne image pour manipuler les foules.
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✅Un cerf est chassé
✅Il se retrouve sur une zone récemment urbanisée
✅La chasse s'arrête, l'animal gracié, les chiens récupérés
✅Le cerf ne repart pas tout de suite en forêt, bloqué par AVA et les badauds
✅Les AVA se prennent pour des héros
Voici les plafonds d'accessibilité aux logements sociaux en France. Il n'y a aucune notion patrimoniale, comme on peut le noter. Je pense à titre perso que ça devrait être le cas.
C'est un "RFR" (revenu fiscal de référence), pas un revenu net.
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Pour le revenu net, il faut diviser par 0.90 (et tenir compte ainsi de l'abattement de 10% qui est pratiqué sur la déclaration de revenu). Je fais refaire le tableau, en limitant l'étude à "couple + 2 enfants"
C'est l'histoire d'un salarié, qui est commercial pour le compte d'une PME qui fabrique des fenêtres. Ce commercial travaille sur un secteur de plusieurs départements
Il organise ses tournées pour visiter ses clients 1/x
La tournée d'un commercial n'est jamais parfaitement maîtrisée. Il peut y avoir des RDV plus long, des urgences, etc. Le midi, il mange au restaurant parce que ça va plus vite. Une formule, un café, zou. Emballé c'est pesé, retour au boulot.
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Les commerciaux ont leurs habitudes pour ce qui est des repas. Ils connaissent les restos, savent s'ils sont rapides, s'ils peuvent y aller "jusqu'à telle ou telle heure", ce n'est donc pas pifométrique.
Etape 1 : Faire financer le logement social par le logement privé. Quand un promoteur fait sortir X logements de terre, il doit en prévoir entre 25 et 30% en "logement social".
Ces logements commercialisés, parfois via des bailleurs sociaux, sont vendus à perte.
Le promoteur, qui doit quand même équilibrer ses comptes, doit donc rehausser le prix de ses autres logements pour compenser la perte sur les logements sociaux.
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Les acheteurs du parc privé en promotion immobilière, hors logement social, surpaye dont assez nettement leur logement pour financer en réalité le parc social.
Tout ça serait relativement invisible si on parlait de 5% d'un programme neuf vendu à perte.
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Dans la série "la justice cherche l'indemnisation auprès du plus solvable même s'il n'a pas de responsabilité", laissez-moi vous conter l'histoire d'un fabricant de menuiserie condamné pour avoir... débité des profils.
A : l'industriel (moi)
B : L'artisan (mon client)
C : Le sous-traitant de pose (prestataire de B)
D : le client final.
Un jour, B vient me voir en me disant "Je voudrais faire une véranda pour D"
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Nous ne fabriquons pas de véranda, et B le sait. Du coup, il me dit "Votre fournisseur a une gamme de profils de véranda que je connais. Je vous donne un tableau avec :
- La référence de chaque profil
- La longueur
- L'angle de chaque coupe
Vous aurez juste à débiter"
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Petit industriel campagnard, ces 10 dernières années, j'ai :
✅ Investi (beaucoup)
✅ Réduit de 35% ma consommation électrique (à iso production)
✅ Réduit de 15% ma consommation de gaz (déjà faible)
✅ Réduit significativement l'empreinte carbone de mes transports
✅Géré notre réserve foncière de manière à y favoriser la biodiversité
✅Réduit significativement notre consommation de film d'emballage.
✅Maintenu de l'emploi local en zone rural, dans lequel bon nombre de salariés viennent bosser à vélo ou à pied.
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En septembre, on améliore encore :
✅Reprise de palettes chez les clients. L'objectif est de les utiliser 3 fois au lieu d'1, et limiter la déchetterie.
✅Reprise d'accessoires de livraison (cales, sangles, etc.). L'objectif est de les utiliser 10 fois au lieu d'une.
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Je suis opposé au dividende salarié, @BrunoLeMaire
Pourquoi ? Parce qu'il trouve sa philosophie dans un mécanisme supposément séduisant, mais en réalité dangereux qu'est le "partage des 3 tiers". 1/3 pour les actionnaires, 1/3 pour l'entreprise, 1/3 pour les salariés.
D'abord, cette "règle" n'a rien d'une évidence. L'entreprise peut avoir de gros besoins à certains moments, et d'autres moins.
Considérer qu'on va distribuer systématiquement 2/3 du résultats, c'est faire preuve de méconnaissance des aléas économiques.
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Ensuite, il me semble que l'Etat est un actionnaire plutôt très gourmant (c'est dans les entreprises détenues par l'Etat qu'on trouve les plus gros taux de distribution, au-delà du 1/3 du résultat).
Je me demande bien comment vous allez faire. Vous y avez pensé ?