Premier cours mis en ligne via une vidéo :
- 2h pour actualiser le cours en lui-même
- 4h d'enregistrement, mise en ligne, ajustement
- 2h pour l'annoncer sur Moodle
- 1h (déjà) pour corriger les dysfonctionnent signalés par les étudiant-e-s
- Durant les 3h du cours, un clavardage ouvert pour répondre aux questions
En somme, 3h de cours en ligne = au moins 12h de travail, ce qui est largement plus qu'un cours en présentiel... Je ne vois pas où sont les économies ou les avantages ?
Au final, je pense que j'avais sous-estimé la présence nécessaire durant la période pour répondre aux questions et autre.
Seulement 70% de la promo a regardé la vidéo (et 30% en entier), il y aura donc (ou pas) des questions à venir, mais comme dans tous les cours.
Vu que j'ai prévu une semaine/un cours vidéo, la semaine suivante/un atelier en live, j'espère pouvoir m'ajuster progressivement.
Surtout je m'aperçois que je passe beaucoup de temps à répondre par écrit à des mini-questions ou à rassurer. Bref, à être présent!
Le grand avantage ici, c'est que mon université nous permet d'avoir des auxiliaires de cours pour (dans mon cas) m'aider de manière très précieuse à accompagner les étudiant-e-s dans leurs exercices.
Comme pour les cours en présentiel, c'est donc un travail long de mise en place
La question étant : comment, par la suite, rentabiliser cet investissement en temps pour nous, en infrastructure pour l'université, et employer tous ces contenus dans nos futurs cours ?
La suite au prochain épisode :)
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Corinne Gendron prend l'exemple du gaz de schiste :
le recours à des travaux scientifiques par le gouvernment comme moyen de pacifier la controverse...
...mais les scientifiques convoqué-es n'étant pas militant-es, cela n'apaise pas la controverse. #LabfluensACFAS
Produire de la science pour neutraliser la controverse en somme : mais ça ne marche pas.
Cela va au contraire diviser la communauté scientifique : on transpose le conflit politique sur la scène scientifique. #LabfluensACFAS
Je viens de faire une interview avec des très intéressantes questions, notamment sur l'exploitation supposée de nos émotions par les plateformes.
La journaliste était cependant étonnée des nuances apportées : NON, les plateformes ne nous manipulent pas!
Mais OUI : elles essaient par tous les moyens d'influer sur nos comportements, nos affects, etc.
Il serait temps d'introduire cette nuance pour ne pas se retrouver coincer à :
- 1) Faire de la pub pour les plateformes
- 2) Voir la technique comme neutre
1) Lors de l'affaire Cambridge Analytica, c'est (comme toujours) Facebook qui est sorti grand gagnant de tout cela.
Imaginez, des milliers d'articles expliquant que Facebook pouvait manipuler des élections!
- Cette pluralité de traitement s'est toujours accompagnée d'angles spécifiques = opinions
- La guerre d'Algérie traitée par L'Humanité et Le Figaro c'était déjà de la post-vérité ?
- La désinformation, la propagande, le complot, etc. n'ont pas non-plus attendus Internet
La différence notable ?
L'autorité informationnelle.
Aujourd'hui les sources qui in-forment se multiplient.
Elles génèrent de la confiances et sont légitimes pour des publics spécifiques.
Comme les "debunkers".
Pour autant, y a t-il une + grande diversité idéologique
Donc on prend des groupes FB, sans s'interroger sur leur mode de consitution, on administre ensuite un questionnaire avec 0 echantillonnage, et on fait ressortir des analyses qui vont dans le sens des préjugés de ceux qui construisent le questionnaire.