1. Aujourd'hui, @OmarRADI, l'1 des dernières voix critiques du journalisme 🇲🇦 passe en jugement pour répondre de deux invraisemblables accusations : Espionnage et viol.
J'ai déjà évoqué sur Twitter la fois où la #DST et la #DGED ont voulu me coller une accusation de «trahison»👇
2. Aujourd'hui, je vais raconter une autre histoire, similaire à celle de Radi, un autre complot, et qui comme le premier, celui de la «haute trahison», a fini dans la boue où ont l'habitude de patauger les responsables des services secrets 🇲🇦et leurs petits télégraphistes
3. Afin qu'on ne reste pas dans le «on dit», le doute ou le superflu, je vais donner des noms et des prénoms des principaux protagonistes qui, comme par hasard, sont devenus des journalistes travaillant dans des organismes étatiques d'information au service du régime marocain.
4. Un vendredi soir de 2000, je fus contacté par Mounia Daoudi, la correspondante de @RFI à Rabat. Elle m’annonça qu’une ex-journaliste de ma revue « Demain » venait tout juste de déposer plainte contre moi pour «agression physique» et «tentative de viol».
5. La «victime», dixit Daoudi, serait, d’après ses dires, «sérieusement blessée», avec des ecchymoses sur tout le corps, et du «sang» en abondance.
Cette femme avait appelé au téléphone les bureaux de RFI et de @AFP_Maroc, pour signaler cette « violente agression ».
6. Elle donna, toujours au téléphone pas en personne, des détails sur cette «agression» : une date : ce vendredi même, le jour du bouclage de la revue, l’heure : le soir, et le lieu: Casablanca.
Selon elle « l’agression » venait tout juste d'avoir lieu au siège du journal.
7. Je pris soin de me faire répéter ces accusations tout en prenant des notes, sans pour autant informer quiconque que je me trouvais en ce moment même, et ce depuis plusieurs jours, à Marrakech.
A 200 kilomètres du lieu où avait eu lieu la supposée agression.
8. Car par un extraordinaire concours de circonstances, j’avais exceptionnellement bouclé l’édition de l’hebdo de cette semaine le mardi au lieu du vendredi afin d’accompagner ma femme à Marrakech.
Seul le personnel chargé de l'imprimerie le savait.
9. Je pris contact immédiatement avec mon avocat, Me Mohamed Berrada, pour lui expliquer la situation.
10. Je me rappelle sa réponse :«Ne bouge pas de l’hôtel, je vais t’envoyer tout de suite un huissier de justice. Emmène-le à la réception, à la direction de l’hôtel, présente-lui ttes les factures en ta possession et ne le lâche pas d’une semelle jusqu’à ce qu’il te donne un PV».
11. Et puis un dernier conseil : « Et surtout, surtout pas !, ne marchande pas avec lui le prix de son labeur ».
12. Une demi-heure plus tard, c’est à dire une heure et quelques minutes après la supposée agression à Casablanca, l’huissier se trouvait à la porte de l’hôtel à Marrakech.
13. Il prit une copie de ma carte d’identité, les originaux des billets de train Casa-Marrakech, passa par la réception et la direction pour attester de ma présence à l’hôtel depuis plusieurs jours. Et comme j’étais en pension complète, il prit les factures de mes consommations.
14. Je l’ai ensuite raccompagné à son bureau où il dressa un très long procès verbal.
Contacté, Me Berrada me dit alors : « Ils ont eu tout le temps d’écouter nos conversations téléphoniques. Maintenant on les attend ! ».
15. Je n’ai jamais possédé de voiture au 🇲🇦. Et il était évident qu’à moins d’avoir un avion supersonique qui décollerait du centre ville de Casablanca et atterrirait dans le terrain de golf de cet hôtel, il m’était matériellement impossible d’être en même temps dans deux villes
16. Devant la déconfiture de son récit et mise devant le fait que je pouvais la poursuivre pour dénonciation calomnieuse, la plaignante contacta mon avocat et se rendit dans son bureau, avenue Zerktouni, à côté des deux tours jumelles du Twin Center de Casablanca.
17. Pour des raisons de « précaution » (il avait été directeur d'un journal d'opposition et avait fait de la prison pour des articles de presse), Me Berrada enregistrait les conversations des visiteurs qu’il qualifiait de « sensibles », ou de potentiels « sous-marins » du Makhzen
18. La « plaignante » lui expliqua une infinité de choses. Il n’y a jamais eu de tentative de viol. Il n’y a jamais eu d’agression physique, ni de « sang » en abondance, même pas une goutte.
D’ailleurs, il n’y a jamais eu aucun certificat médical, déclara-t-elle.
19. Mais alors, pourquoi toute cette histoire ? lui demanda l’avocat.
Elle lui répondit qu’ « ON » lui avait dit que « sa parole suffirait » et lui avoua qu’elle avait été approchée par deux personnes, deux journalistes.
Un confrère et une consoeur, ya hasra !
20. Les deux commanditaires, qui avaient promis monts et merveilles à cette fille, étaient Khalil Hachimi Idrissi, l’actuel directeur général de l’agence officielle @MAP_Information, et Narjis Reghaye, actuelle membre du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA).
21. Je les ai appelés.
Pour Idrissi, il commença par m’expliquer qu’il était en train de «barboter dans une piscine avec ses enfants», il venait tout juste de perdre son poste de red chef de @marochebdo, avant de reconnaître qu'il « se souvenait vaguement de cette affaire».
22. Quant à Narjis Reghaye, qui avait promis à la plaignante de rameuter la «presse» et les «associations féministes», du Maroc et de l’étranger, et de lui trouver un «bon travail», sa seule explication fut que cette fille l’avait «trompée» et que c’était «une folle».
23. Pour rappel, Reghaye, c'est cet oracle de mauvais augure qui avait profité des attentats terroristes du 16 mai 2003 à Casablanca pour pousser les autorités 🇲🇦 à fermer «Le Journal» d' @aboubakrj parce qu'il avait «du sang sur les mains».
C'est-à-dire, qu'il était complice.
24. Voilà en résumé l’affaire. 20 ans après, j’ai la ferme conviction que j’ai été sauvé par l’avance extraordinaire du jour du bouclage, et par la diligence et la rapidité de Me Berrada, sinon même sans la moindre preuve ou indice, j’aurais été sûrement poursuivi et condamné.
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ألمانيا وسويسرا تمارسان ضغوطا على المنظمات غير الحكومية العربية المعنية بحقوق الإنسان التي تمولانها: إذا أدنتوا حماس وإذا نظرتم إلى مكان آخر بدلا من إدانة القصف الإسرائيلي الذي يدمر غزة، فسوف نستمر في تمويلكم.
2. ولكن إذا أدنتوا الفظائع التي يرتكبها الجيش الإسرائيلي المجرم في غزة، أو إذا أدانتوا الإبادة الجماعية الفلسطينية، أو إذا قاطعتوا إسرائيل، أو إذا أسميتها دولة أبارتايد، أو ببساطة إذا التزمتوا الصمت، فسوف نتوقف عن الحديث معكم عن التمويل.
3. باختصار، ألمانيا وسويسرا تطالبان العرب بشكل أو بآخر بدعم إسرائيل دون قيد أو شرط في جرائم الإبادة الجماعية التي ترتكبها، والإشادة بسياستها المتطرفة المتمثلة في استعمار الأراضي الفلسطينية.
«C’est la fin, rendez-vous !», lance le Premier ministre 🇮🇱 aux combattants du #Hamas.
Étonnant.
Pourquoi Netanyahu demande-t-il aux hommes du Hamas de se rendre s'il a juré de les tuer tous ?
2. Et pourquoi ce serait «la fin», si l'armée israélienne vient d'annoncer ce matin même qu'elle a besoin de plusieurs autres et longs mois pour venir à bout de la résistance du Hamas ?
3. Après la dernière et immorale comédie israélienne qui a exhibé devant sa presse de dangereux «terroristes du Hamas qui venaient de se rendre», alors qu'il s'agit, selon cette même presse israélienne, de civils palestiniens dénudés et inoffensifs, ...
Les fascistes et racistes de🇫🇷 sont en ébullition.
Il fallait juste ajouter que les « justifications » actuelles de ceux que tu appelles « des gens de raison (...) et de bien, ici en France en 2023 », en fait de la caca enveloppée dans du lin, viennent de loin.
2. Les deux guerres mondiales, le régime antisémite de Vichy, l'Holocauste, les deux bombes atomiques larguées sur des civils japonais et les guerres coloniales ne sont pas l'oeuvre des « terroristes » palestiniens.
C'est l'oeuvre de l'Occident, pas du monde arabo-musulman.
3. Il fallait aussi dire à ces ignares qui t'insultent sans même pouvoir maîtriser cette belle langue qu'est le français qu'il y a plein de « Zarabes » qui ont condamné TOUS les crimes contre des civils commis dans cette guerre, et ...
Pour que le premier journal espagnol «El País» arrive à titrer gravement et sans fioritures que «des chars et des avions israéliens attaquent des hôpitaux et une école dans le nord de la bande de Gaza», c'est que quelque chose ne va pas sur le terrain des combats.
2. A. L'armée israélienne piétine à Gaza.
Pendant que la presse israélienne nous parle de succès dans le contrôle de Gaza, elle ne montre ni cadavres des «centaines» de combattants palestiniens qu'Israël dit avoir abattus, ni par conséquent des vaincus agitant un drapeau blanc.
3. B. Par contre, le Hamas inonde les réseaux sociaux de vidéos montrant la destruction de dizaines de chars et de véhicules de transport de troupes israéliens.
Après avoir assassiné plus de 40 journalistes palestiniens, ainsi qu'une dizaines de membres de leurs familles, Israël a chargé ce «groupe de surveillance pro-israélien» (selon la définition que lui donne @TimesofIsrael) de s'en prendre aux photographes de Gaza.