1. Liberté conditionnelle refusée pour @OmarRADI.
Normal, c’est pas le juge qui décide.
Lors d’un épique procès devant la Cour d’appel de Rabat en 2003, quand mes avocats ont fait une demande de mise en liberté conditionnelle (ملتمس السراح المؤقت), le président a répondu..👇
Normal, c’est pas le juge qui décide.
Lors d’un épique procès devant la Cour d’appel de Rabat en 2003, quand mes avocats ont fait une demande de mise en liberté conditionnelle (ملتمس السراح المؤقت), le président a répondu..👇
2. « Excusez-moi, j´ai une urgence. Je dois m’absenter un moment », puis s’est esquivé.
Quand il est revenu, le regretté et très courageux Me Ahmed Bendgelloun lui a lancé devant une salle bondée et hilare: « Alors, qu’est-ce qu’ils ont dit ?».
Le juge n’a pas bronché. Refusée.
Quand il est revenu, le regretté et très courageux Me Ahmed Bendgelloun lui a lancé devant une salle bondée et hilare: « Alors, qu’est-ce qu’ils ont dit ?».
Le juge n’a pas bronché. Refusée.
3. Quelques mois plus tard, la fille d’un des trois juges de cette cour d’appel a passé un stage de journalisme à «Assahifa», dirigée par Mohamed Hafid. Elle lui a révélé son identité et lui a dit: «Baba dit que dans ce genre de procès, les juges n’ont aucune marge de manœuvre».
4. Mohamed Hafid s’en souvient et rit encore.
D’ailleurs, le chef du parquet général, Mohamed Abdennabaoui, le même qui est à l’origine des poursuites contre #Bouachrine, #Raissouni et #Radi, à déclaré à «L’Observateur du Maroc» en 2018: « L’ère des coups de fil est révolue».
D’ailleurs, le chef du parquet général, Mohamed Abdennabaoui, le même qui est à l’origine des poursuites contre #Bouachrine, #Raissouni et #Radi, à déclaré à «L’Observateur du Maroc» en 2018: « L’ère des coups de fil est révolue».
5. Mais, révolue pour qui et pour quoi ?
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