Carte du taux d'incidence par département (nombre de cas détectés pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours disponibles, ici du 15 au 21 septembre).
La France était à 83,6 jeudi dernier (96,4 après consolidation), aujourd'hui elle est à 102,7.
Sur le point hebdo SPF.
Le R sur tests s'est stabilisé vers 1,1, le R Urgences (passage pour suspicion de Covid) a baissé à 1,25. SPF introduit un troisième calcul à partir des hospitalisations, à 1,28 cette semaine.
SPF : « Le taux de dépistage (nombre de personnes testées pour SARS-CoV-2 rapporté à la population) hebdomadaire était de 1 600/100 000 habitants et a légèrement diminué par rapport à la semaine 37 (1 678/100 000 hab., –5%). »
Étrange, la part des <20 ans dans les tests positifs est en augmentation, +40% entre la période 24/08—07/09 et celle 07/09—21/09.
Qu'a-t-il bien pu se passer ? Aurait-on entassé cette classe d'âge dans des salles mal ventilées avec des protocoles sanitaires en peau de lapin ?
Les 10-19 ans sont désormais sur-représentés dans les tests effectués. Les enfants sous 10 ans, eux, restent sous-testés et semblent décrocher bizarrement vite, même en tenant compte des délais de remontée.
De là à dire que les récentes directives relèvent d'un "sabotage" pour soulager un dépistage sous tension et éviter de devoir fermer des classes tous les 4 matins, il n'y a qu'un pas que nous nous garderons évidemment de franchir…
Évidemment, avec une incidence aussi élevée, le système scolaire (65 000 établissements) est chaque jour bombardé d'introductions, avec de gros trous dans la défense.
Capture d'écran du jour de la carte des Stylos Rouges, légende sur le lien.
L'exponentielle des décès a décollé à la mi-septembre, 2 semaines après celle des hospitalisations et réa. Les trois ont doublé en ~15 jours.
61% de symptomatiques pour les cas confirmés dont on connaissait le statut cette semaine, toujours en hausse.
Le délai moyen par région entre apparition des symptômes et date de prélèvement, autour de 3 jours en moyenne ; plus en Outre-Mer.
Et ce qui devait arriver arriva… Tout l'été, les entreprises avaient trôné en tête des foyers de contamination recensés (qui sont la pointe émergée de l'iceberg).
Après la rentrée, devinez qui est passé médaille d'or en une semaine ?
Un peu plus de détails (bienvenus) sur les lieux de travail où ont été recensés le plus de foyers de contamination.
La conclusion.
Plus haut, ils écrivent : « Si la dynamique de l’épidémie se maintient, il est estimé que le nombre hebdomadaire de nouvelles hospitalisations pour COVID-19 aura doublé dans 24 jours. »
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"Le virus du Covid est plus stable dans de l'air contenant des niveaux élevés de CO2, typique des espaces intérieurs mal ventilés, affirme une nouvelle étude. Cela signifie qu'il survit plus longtemps et a une probabilité plus élevée d'infecter les gens."
"Les virus aérosolisés deviennent moins infectieux au cours du temps, principalement parce que les aérosols expirés deviennent plus alcalins, explique Allen Haddrell, scientifique des aérosols à l'université de Bristol et auteur principal de l'étude."
"L'équipe a utilisé [une technologie de bioaérosols] pour étudier la dégradation du virus sur 40 minutes dans un environnement à 3000 ppm — couramment atteint dans des salles bondées comme les écoles primaires au Royaume-Uni — et 500 ppm. Ils ont trouvé que le déclin du virus...
Étude sur le Covid long pédiatrique en Italie faisant passer un test d'exercice cardiopulmonaire à 61 enfants Covid long comparés à 29 contrôles sains : 90% des Covid long avaient des résultats pathologiques contre 10% des contrôles.
Les 61 adolescents (entre 12 et 15 ans) souffrant de Covid long ont été enrôlés de mai 2021 à septembre 2023 depuis une seule clinique. Ils répondaient au Covid long définition OMS.
Prévalence des symptômes chez les Covid long :
"À notre connaissance c'est la plus grande étude cas-témoins documentant que les enfants souffrant de Covid long ont des résultats objectifs pathologiques au test d'effort comparés aux contrôles."
Rapport d'Axa sur la santé au travail : le taux d'absence en 2023 était 31% plus élevé qu'en 2019, avec une forte hétérogénéité selon les secteurs. Les troubles psychologiques et musculosquelettiques étaient les 2 premières causes d'arrêts longue durée.
"Ce baromètre s’appuie sur le traitement anonymisé des Déclarations Sociales Nominatives (DSN) du portefeuille AXA observées en 2023, pour plus de 3 millions de salariés."
Les arrêt maladie de >2 mois sont en hausse constante depuis 2019 (taux d'absence de 1,9% en 2019 à 2,7% en 2023), tendance moins nette pour les arrêts de < 2 mois.
[S17-2024] Point hebdomadaire C*vid et autres virus à transmission respiratoire du 22 au 28 avril 2024.
Activité C*vid en légère hausse depuis un niveau très bas.
Concentration de SARS-CoV-2 dans les eaux usées de 12 collectivités (des grandes villes de chaque région métropolitaine) : à un niveau très bas, la baisse est terminée depuis fin mars.
Pas mal de choses intéressantes dans l'étude de l'ONS sur le Covid cet hiver.
Le résultat principal est que 3,3% de la population (95% IC : 3,1 à 3,5%) déclarait souffrir de Covid long, en légère hausse par rapport aux 2,9% (2,8 à 3,0%) de mars 2023.
Vague 1 : du 14 novembre au 14 décembre 2023
Vague 2 : du 12 décembre 2023 au 11 janvier 2024
Vague 3 : du 9 janvier au 8 février 2024
Vague 4 : du 6 février au 7 mars 2024
"Ceux qui avaient été vaccinés depuis septembre 2023 avaient une probabilité réduite d'être testés positifs lors des vagues 1 et 2 ; il n'y avait pas de différence statistique pour les vagues 3 et 4."
L'effet durait donc 4 mois au mieux, en phase avec…