Face au Covid, Air France s’est vu accorder un prêt de 7 milliards d'euros par l’Etat Français. D’abord sans contreparties environnementales. Puis après revendications, celles ci ont été ajoutées au deal.
Le 29/04, voici ce que @BrunoLeMaire avait annoncé :
D'autres déclaration de Ben Smith, DG d’@AirFranceFR suivirent :
"Conformément à ses engagements environnementaux dans le cadre des prêts garantis par l’Etat français, Air France suspend sa desserte de Bordeaux et Lyon au départ de Paris-Orly"
MAIS, les lignes de et vers Paris-Charles-de-Gaulle sont maintenues "dans le cadre de l’alimentation du hub".
✈️Le bilan ? Seules les lignes Bordeaux-Orly et Lyon-Orly ont été supprimées par Air France, en réponse aux demandes de l’Etat.
Pour contextualiser, les liaisons Lyon-Orly et Bordeaux-Orly représentent moins de 6% des vols domestiques d'@AirFranceFR.
Le @RACFrance estime que seules 0,5 % à 6,6 % des émissions de CO2 du secteur seraient donc réduites avec ces mesures, on est loin des 40% annoncés..
Selon les prévisions de l’@oaci les émissions du secteur aéronautique vont être multipliées par quatre d'ici à 2050.
Sans intervention de l'Etat, il n'y a aucune raison d'imaginer que le trafic intérieur ne suivra pas une trajectoire analogue.
Et quand on laisse le marché se réguler tout seul… les compagnies aériennes proposent des vols vers nulle part !
@transaviaFR nous précisait lors de notre rencontre en mars 2019 leurs deux principales “solutions” pour réduire leur empreinte carbone :
1/ Progrès technique sur les avions, notamment en économisant sur les phases de vol (décollage, etc.)
2/ Progrès sur l'empreinte des passagers (déchets recyclables dans l'avion, etc.)
Mais pas de diminution des vols ou de remise en cause des usages !
On est bien loin des mesures du @theShiftPR0JECT ou de la @Conv_Citoyenne qui proposent la suppression des vols intérieurs quand il existe une alternative bas carbone qui dure moins de 4 heures ou 4h30.
La suppression de l’exploitation de ces lignes permettrait de réduire de 30 % les émissions du trafic aérien domestique d’ici 2025, selon @theShiftPR0JECT.
Mais alors, le groupe @AirFranceFR utiliserait-il @transaviaFR pour se relancer en oubliant les enjeux climatiques et ses annonces de mai dernier ? Nous devons rester vigilants et continuer à interpeller l'entreprise et sa direction pour des actes à la hauteur des enjeux !
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Depuis samedi, la nomination d’Agnès Pannier-Runacher est vivement critiquée. Pourtant, nous considérons qu’il s’agit plutôt d’une bonne nouvelle👇 🧵1/19
Alors, oui nous aurions préféré un gouvernement ouvert aux enjeux écologiques et sociaux, prêt à remettre en cause le modèle économique dominant et amorcer une bifurcation profonde de notre société. 2/19
Mais en lieu et place, nous devons faire avec une liste conservatrice, qui bloquera le portage de bon nombre de sujets. 3/19
Michel Barnier serait soit-disant un Premier Ministre écolo ? Sa première action : détruire le peu de planification écologique engagée par Borne ! 🧵1/15
On a appris hier qu’Antoine Pellion, le Secrétaire Général à la Planification Écologique (SGPE) ne sera plus conseiller et chef du pôle environnement à Matignon… 2/15
Un changement obscur au journal officiel mais qui est lourd de sens puisque son homologue Secrétaire Général aux Affaire Européennes reste quant à lui conseiller Europe ! 3/15
Vous êtes pro-nucléaire et hésitez à voter Front Populaire ?☢
Votez pour eux tout de même. On vous explique :
Le nucléaire est une source de production décarbonée, qui de notre analyse, a sa place aujourd'hui et demain dans le mix électrique français. Les raisons sont nombreuses, industrielles et politiques. Les français sont d’ailleurs redevenus majoritairement en faveur.
Le gouvernement actuel a relancé l'industrie et fou serait celui qui annulerait à la fois les contrats passés mais également l'opportunité d'exporter notre expertise pour la décarbonation à l'étranger et ne pas laisser la Chine et les USA seuls sur ce créneau
Les camions « vert » au GNV (Gaz Naturel Véhicule) pullulent dans les villes, nous offrant un magnifique greenwashing, ici par @Chronopost
Il faut le dire : le GNV, n’est ni propre, ni vert, ni pour le CO2, ni pour la qualité de l’air !
Du coup🧵sur la pollution au GNV (1/23)
Si c’est Chronopost qu’on dénonce ici ce n’est pas de chance, c’est le dernier qu’on a vu. Même leur "* en phase de livraison" est un mensonge !
Mais ils sont très nombreux, un autre exemple vu la semaine dernière à Paris… où les bus au GNV en région. (2/23)
Déjà le plus évident : le GNV c’est du gaz, fossile. Les émissions de gaz à effet de serre sont légèrement plus faibles mais toujours significativement plus élevées que l’électrique. (3/23)
Vous en avez marre de l'écologie des entreprises "ruches sur le toit et écocups à la cafet ?"
On a la solution !
On sort un radar environnemental avec l'@CGTCadresTechs ce 29 novembre
Armé du radar, n'importe quel salarié, syndiqué ou pas, possède désormais une grille de lecture facile à prendre en main pour évaluer l'ambition environnementale de son employeur !
Transformer le sentiment d'impuissance individuel en pouvoir de #transformation collective, c'est la mission que nous nous donnons, à @ReveilEcolo. Et pour ça, rien de mieux que des outils concrets.
“Il faut juste un peu remettre les pendules à l’heure.”
C’est ce qu’énonce François-Xavier Pietri, journaliste et économiste proclamé expert environnement sur l'automobile par les médias grâce à son livre "Voiture électrique : ils sont tous devenus fous" (1/22)
Il est à craindre que Monsieur Pietri n'ait pas pris le temps de se former correctement, tant ses propos démontrent sa non-connaissance du sujet. (2/22)
L’échantillon qui suit n’est pas exhaustif et ne repose que sur quelques minutes d’échange. @cavousf5 comment pouvez-vous en 2022 arriver à un tel niveau d’impréparation ? (3/22)