1. Lecture du lundi. Le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), vient de publier des «précisions» sur l’affaire @OmarRADI.
En fait, sous couvert d’une apparente équidistance, ce syndicat se lance dans des contorsions pour le moins alambiquées.👇 fnh.ma/article/actual…
2. Le SNPM a été fondé en 1963 par des partis politiques. Depuis lors il est dirigé soit par 1 membre de l’USFP (ex-UNFP), soit par 1 partisan de l’Istiqlal.
Une situation qui pouvait s’expliquer à l’époque quand il n’y avait que très peu de journaux privés, mais plus aujourd’hui
3. Le SNPM explique qu’il a «provoqué» une rencontre avec Radi pour «rassembler des informations sur l’affaire», et parce qu'«il ne pouvait donner crédit au contenu» du communiqué d’@amnesty, et de «toutes les autres ONG», sur l’espionnage du tel. par la société israélienne NSO.
4. Si le SNPM ne donne pas «crédit» au communiqué d’Amnesty, c’est qu’il a sa propre version des faits.
Ne serait-il pas judicieux alors qu’il les mette sur le tapis pour que le commun des journalistes puisse se faire une idée ?
5. De plus, le SNPM ne dit pas s’il donne «crédit», ou pas!, aux communiqués musclés des officines sécuritaires marocaines qui assurent que le portable de Radi n’a jamais été espionné.
Il est plus mesuré dans ces «crédits»-là, appelant seulement à un procès équitable.
Au Maroc ?
6. Mais là où on commence à s’inquiéter c’est quand on apprend que le SNPM a demandé à Radi de lui remettre son portable pour le confier à des «experts mandatés». Quels experts ?
De quel pays ? Et depuis quand le SNPM sort de son rôle pour s’occuper de ce genre d'investigation ?
7. Un doute : Cette proposition d’expertiser le téléphone d’Omar Radi a-t-elle été soufflée au SNPM par un ancien président du syndicat dont les relations, documentées et authentifiées, avec certains milieux sécuritaires marocains apparaissent au grand jour dans «Marocleaks» ?
8. Car, jusqu’aujourd’hui, la règle d’or du SNPM était de ne jamais défendre un journaliste, marocain ou étranger, qui ne soit pas adhérent de sa tribu.
Or, Omar Radi n’a jamais adhéré au SNPM ...
9. Autre bizarrerie, le SNPM condamne, sans donner d’exemple, les discours «véhiculés», dit-il, par certains médias étrangers.
10. Mais, en même temps, il ne condamne aucun discours «véhiculé» par une certaine presse marocaine liée, selon des documents confidentiels et authentifiés par des cours de justice européennes (France et Espagne), aux services secrets marocains.
11. Une presse de la diffamation et de l'accusation facile, qui ne cache même pas sa filiation avec les différents services secrets marocains, et dont les journalistes sont affiliés en nombre au SNPM et à d’autres entités corporatistes marocaines.
12. Le syndicat dénonce aussi la campagne contre la plaignante, Hafsa Boutahar, qui n’a pourtant été ni injuriée ni menacée, a pu s'épancher dans la presse jaune 🇲🇦, et contre toutes attentes a refusé les sollicitations de la presse étrangère pour donner sa version des faits.
13. Mais encore une fois ce même SNPM ne dit mot sur le harcèlement et la violente et ordurière campagne de la presse aux ordres contre Radi et d’autres journalistes et activistes.
Des campagnes diffamatoires menées tambour battant par, rappelons-le, des membres de ce syndicat.
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ألمانيا وسويسرا تمارسان ضغوطا على المنظمات غير الحكومية العربية المعنية بحقوق الإنسان التي تمولانها: إذا أدنتوا حماس وإذا نظرتم إلى مكان آخر بدلا من إدانة القصف الإسرائيلي الذي يدمر غزة، فسوف نستمر في تمويلكم.
2. ولكن إذا أدنتوا الفظائع التي يرتكبها الجيش الإسرائيلي المجرم في غزة، أو إذا أدانتوا الإبادة الجماعية الفلسطينية، أو إذا قاطعتوا إسرائيل، أو إذا أسميتها دولة أبارتايد، أو ببساطة إذا التزمتوا الصمت، فسوف نتوقف عن الحديث معكم عن التمويل.
3. باختصار، ألمانيا وسويسرا تطالبان العرب بشكل أو بآخر بدعم إسرائيل دون قيد أو شرط في جرائم الإبادة الجماعية التي ترتكبها، والإشادة بسياستها المتطرفة المتمثلة في استعمار الأراضي الفلسطينية.
«C’est la fin, rendez-vous !», lance le Premier ministre 🇮🇱 aux combattants du #Hamas.
Étonnant.
Pourquoi Netanyahu demande-t-il aux hommes du Hamas de se rendre s'il a juré de les tuer tous ?
2. Et pourquoi ce serait «la fin», si l'armée israélienne vient d'annoncer ce matin même qu'elle a besoin de plusieurs autres et longs mois pour venir à bout de la résistance du Hamas ?
3. Après la dernière et immorale comédie israélienne qui a exhibé devant sa presse de dangereux «terroristes du Hamas qui venaient de se rendre», alors qu'il s'agit, selon cette même presse israélienne, de civils palestiniens dénudés et inoffensifs, ...
Les fascistes et racistes de🇫🇷 sont en ébullition.
Il fallait juste ajouter que les « justifications » actuelles de ceux que tu appelles « des gens de raison (...) et de bien, ici en France en 2023 », en fait de la caca enveloppée dans du lin, viennent de loin.
2. Les deux guerres mondiales, le régime antisémite de Vichy, l'Holocauste, les deux bombes atomiques larguées sur des civils japonais et les guerres coloniales ne sont pas l'oeuvre des « terroristes » palestiniens.
C'est l'oeuvre de l'Occident, pas du monde arabo-musulman.
3. Il fallait aussi dire à ces ignares qui t'insultent sans même pouvoir maîtriser cette belle langue qu'est le français qu'il y a plein de « Zarabes » qui ont condamné TOUS les crimes contre des civils commis dans cette guerre, et ...
Pour que le premier journal espagnol «El País» arrive à titrer gravement et sans fioritures que «des chars et des avions israéliens attaquent des hôpitaux et une école dans le nord de la bande de Gaza», c'est que quelque chose ne va pas sur le terrain des combats.
2. A. L'armée israélienne piétine à Gaza.
Pendant que la presse israélienne nous parle de succès dans le contrôle de Gaza, elle ne montre ni cadavres des «centaines» de combattants palestiniens qu'Israël dit avoir abattus, ni par conséquent des vaincus agitant un drapeau blanc.
3. B. Par contre, le Hamas inonde les réseaux sociaux de vidéos montrant la destruction de dizaines de chars et de véhicules de transport de troupes israéliens.
Après avoir assassiné plus de 40 journalistes palestiniens, ainsi qu'une dizaines de membres de leurs familles, Israël a chargé ce «groupe de surveillance pro-israélien» (selon la définition que lui donne @TimesofIsrael) de s'en prendre aux photographes de Gaza.