Personne n'a néanmoins cru bon d'expliquer en quoi cela serait "contre-productif"? Les médecins expliquent partout que même un masque mal porté vaut mieux que rien. L'argument n'est donc pas sanitaire.
Par ailleurs, cela ne correspond pas aux recommandations de l'OMS, qui exclut seulement le port du masque avant 6 ans. Et non entre 6 et 11 ans, où sans être recommandé en systématique, il avait été pointé comme pertinent dans les zones de circulation active.
Alors que craint-on réellement? Que les enfants de 6 à 11 ans apprennent moins bien avec un masque ou en soit traumatisés ? Comment expliquer alors que ce choix soit fait par nos voisins européens, italiens, allemands, espagnols? Seraient-ils donc tous inconscients?
Mon hypothèse est plutôt que le MEN craint une fronde des parents. Quelques jours avant la rentrée, j'avais vu circuler des pétitions signées de près d'une centaine de milliers de personnes indiquant la volonté de déscolariser les enfants en cas de port de masque obligatoire.
Cela m'avait été aussi confirmé lors d'un appel à une association de parents d'enfant relevant de l'instruction en famille qui rapportait être débordé d'appels de personnes près à entamer les démarches en cas de port du masque du primaire.
Imposer le port du masque au primaire reviendrait donc sans doute à donner un prétexte émotionnel fort (les enfants) au mouvement anti-masques, que le gouvernement n'est sans doute pas prêt à gérer. Le déni de sciences au prétexte de l'acceptabilité sociale continue donc.
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J'entends de plus en plus d'enseignants de lycée (IRL comme ici) appeler les jeunes à "se calmer" avec Parcoursup. Je sais que ça part d'une bonne intention mais franchement, je crois que vous sous estimez (gravement) ce que les jeunes vivent...
Non, ce n'est pas qu'une histoire de jeunes qui "se mettent la pression", ou qui nourrissent des ambitions inadéquates au regard de leurs compétences scolaires.
C'est l'histoire d'une génération entière qui sait que son avenir est entre les mains d'un algorithme opaque, où les places sont chères et chaque faux pas durement sanctionné.
Au delà de la violence institutionnelle terrible que représente cet échange, il faut y entendre la non moins terrible violence médicale que pourra aisément reconnaître quiconque y a déjà été confronté.
L'appel à l'autorité, la décrédibilisation de la parole du patient, l'instrumentalisation de sa vulnérabilité, l'instillation de l'idée qu'il est un mauvais patient car il n'a pas réagi de la façon dont la médecine le décrit, le souhaite, le préconise, pire encore...
... qu'il est un mauvais patient parce qu'il a osé demander de l'aide hors du cadre institutionnel strict (via, si je comprends bien, un psychologue de ville).
Cette question est tout simplement mensongère. L'ordonnance de 1945 est certes toujours en vigueur, mais le nombre de textes ultérieur qui s'y est ajouté est tel qu'elle est quasiment inapplicable et inappliquée.
#archivespersonelles#backto1999 Je viens de retrouver une copie du cadeau qu'un copain de classe et moi on avait offert à notre prof de physique de terminale pour la naissance de sa 3eme fille.
Evidemment, on s'était amusé à reprendre exactement la police de caractère et la présentation qu'il utilisait dans ses TP.
Et il faut vraiment que je me relise mieux, je laisse passer trop de coquilles dans mes tweets en ce moment :'(
Terrible de réaliser que le seul contrat moral implicite entre l'Etat et les citoyens, ce n'est pas de les protéger de la maladie, ni de la mort ni des séquelles possibles, mais seulement (d'essayer) de garantir à chacun-e une place en réa.
300-400 morts/jour, les courbes de contamination qui stagnent ou flambent, les covid longs qui se multiplient -> désolé, mais c'est pas notre problème.
Tout ce qu'on peut faire c'est vous trouver une place en réa, peu importe que ce soit ou non près de vos proches (de toute façon, ils ne pourront pas venir). J'attends le moment où ils vont les transférer à l'étranger, pour "gagner leur pari de ne pas reconfiner".
Ami-e-s collapso-sympathisants collapso-convaincus, ou collapso-sceptiques, je viens de finir le livre de Catherine et Raphaël Larrère sur l'analyse (critique) de la collapsologie et c'est juste passionnant.
Tous deux spécialistes d'éthique environnementale (et militants de gauche) illes retracent l'histoire et les filiations idéologiques de la collapsologie, pour analyser l'argumentaire et examiner la solidité des preuves...
... scientifiques à l'appui de la thèse d'un grand (et imminent) effondrement civilisationnel. Loin de verser dans le climato-scepticisme ni dans l'angélisme de la géoingénierie, ils développent non moins une critique acerbe de la collapsologie.