Stockage géologique : l'établissement du consensus scientifique.
Un consensus scientifique ne converge pas aisément. Depuis les années 80, des investigations scientifique sur la faisabilité des stockage géologiques profonds pour le stockage sûr des déchets de haute activité et des combustibles usés ont été menées à rythme prudent ../..
../.. entrecoupé de délibérations, et ont significativement accru le volume (et la qualité) de l'information scientifique et des connaissances sur la sûreté du stockage géologique.
En cohérence avec la stratégie de recherche sur la sûreté à long terme, les investigations ont cherché à évaluer les barrières de sûreté d'un stockage géologique profond (conditionnement des déchets, matériau de remplissage, caractéristiques du site...).
Des dizaines de laboratoires de recherche souterrains ont été construits pour étudier et optimiser la conception d'un stockage géologique et pour rassembler des informations permettant d'améliorer davantage la compréhension de certaines caractéristiques spécifiques../..
../.. des roches participant à l'isolation et au confinement des déchets, et d'en mieux gérer les incertitudes.
Toute l'information scientifique a été mise à disposition de toutes les parties prenantes de ce dialogue scientifique ouvert, lequel permet des débats constructifs et des revues par les pairs pour continuellement faire avancer la compréhension de la sûreté d'un stockage géol.
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Aujourd'hui, il y a un consensus scientifique selon lequel le stockage géologique profond fournit la meilleure solution pour la gestion à long terme des déchets nucléaires de haute activité et du combustible nucléaire usé.
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Des incertitudes sont inévitables dans les projets complexes.
La possibilité de trouver des sites appropriés pour le stockage géologique profond n'est plus un sujet - des sites valables ont été identifiés dans différents types de roches.
La stabilité géologique d'un bon emplacement offre un environnement stable permettant d'en optimiser la performance et d'évaluer et de gérer de manière responsable les incertitudes, de sorte que la sûreté d'un site de stockage puisse être démontrée et assurée.
Il y a un consensus scientifique pointant que, sur la base des démonstrations dans des laboratoires de recherches souterrains, le stockage géologique profond offre une solution sûre pour le dépôt des déchets.
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En réponse aux dernières inepties de Cormand, rappelons simplement que :
▫ l'énergie nucléaire n'a en effet rien d'une énergie de transition, que c'est le gaz qui a ce statut chez les libéraux ET les écolos tradis ;
▫️ l'énergie nucléaire a le potentiel d'être durable dans tous les sens du terme et est même d'autant plus pertinente et vertueuse (fermeture du cycle), donc acceptable, dans une logique de pérennité et de long terme ;
▫️ que des études qui montrent qu'un scénario 100% renouvelable est possible existent, oui, mais « souhaitable » c'est beaucoup moins étayé (neutralité dans la démarche scientifique) ;
On donne trop peu de valeurs numériques au sujet des rejets prévus à #Fukushima-Daiichi à partir de demain.
Je plaide aussi coupable, manque de temps pour fouiller les données, etc.
Voici un petit rattrapage :
Il s'agit de la contribution de chaque radionucléide à l'exposition interne des populations de référence (les plus exposées) aux rejets.
Deux choses sautent aux yeux.
1) Le rôle du tritium, qui ébranle et agite tant les foules, est minime. C'est, pour rappel, un radionucléide que l'organisme ne piège pas bien, donc vite évacué, et aux rayonnements très faiblards. Donc malgré des quantités importantes, il irradie très peu.
L'indépendance, c'est à dire la capacité à être autonomes, en autarcie, sur notre approvisionnement en énergie, c'est un leurre. L'utilisation de l'énergie à une échelle supérieure à ce qui se faisait au XVIIIè siècle, ça demande es infrastructures.
Moyens de conversion, de transport, de distribution... Ça vaut tant pour l'électricité que les carburants liquides et gazeux ; d'origine fossile ou biologique. Toutes ces infrastructures demandent des ressources qu'on ne produit pas et ne produira jamais entièrement localement.
Toujours dans la frénésie actuelle sur le sujet de l'#uranium au #Niger et le risque pour l'approvisionnement de la France pour son #nucléaire, je me suis livré à un petit exercice rétrospectif sur la production des mines Orano. Vous allez voir, c'est pas inintéressant.
Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, quelques informations préalables :
🔹Orano n'est pas l'unique fournisseur d'EDF, loin de là. Mais je me concentre dessus parce que :
🔹🔹C'est probablement le principal, en tout cas l'un des principaux
🔹🔹C'est un groupe français,
donc à mes yeux, c'est une façon valable de regarder "l'approvisionnement de la France", même si moins pertinent que de regarder directement l'approvisionnement d'EDF pour son parc
🔹🔹Les infos sont faciles à trouver (rapports RSE en ligne)
Ce qu'ils ne disent jamais, c'est que les conséquences environnementales sont quasi-nulles et conséquences sanitaires nulles.
J'y ai été confronté encore dernièrement.
Lors d'un événement à Cherbourg le mois dernier, en présence de plusieurs élus, un représentant de l'ACRO a longuement brodé sur les rejets de l'usine de la Hague.
En s'appliquant à embrouiller le public non initié.
Vas-y que le tritium ce sont les plus forts rejets du monde et largement plus qu'à Fukushima, vas-y que l'usine rejette de l'iode 129 et du carbone 14, vas-y qu'il suffirait de quelques investissement pour réduire de moitié la dose due a l'iode...