Avec 1 kg de CO2 par kWh pour le lignite, on parle donc de 4200 tonnes de CO2/h.
@RegisGod D'après Eurostat, le trafic aérien français en 2018, c'est 5,3 millions de tonnes d'équivalent CO2 pour l'aviation domestique et 18 millions pour l'aviation internationale.
@RegisGod Donc cette centrale allemande émet autant que l'aviation domestique en 1300h (moins de 2 mois) de fonctionnement continu à pleine puissance, et autant que l'aviation internationale en 4300h (6 mois).
@RegisGod Il faut qu'elle dépasse 63% de facteur de charge pour émettre autant que toutes les émissions de l'aviation française cumulées.
C'est élevé pour une centrale lignite je pense, mais pas invraisemblable. C'est donc un discours plausible que vous avez entendu.
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En réponse aux dernières inepties de Cormand, rappelons simplement que :
▫ l'énergie nucléaire n'a en effet rien d'une énergie de transition, que c'est le gaz qui a ce statut chez les libéraux ET les écolos tradis ;
▫️ l'énergie nucléaire a le potentiel d'être durable dans tous les sens du terme et est même d'autant plus pertinente et vertueuse (fermeture du cycle), donc acceptable, dans une logique de pérennité et de long terme ;
▫️ que des études qui montrent qu'un scénario 100% renouvelable est possible existent, oui, mais « souhaitable » c'est beaucoup moins étayé (neutralité dans la démarche scientifique) ;
On donne trop peu de valeurs numériques au sujet des rejets prévus à #Fukushima-Daiichi à partir de demain.
Je plaide aussi coupable, manque de temps pour fouiller les données, etc.
Voici un petit rattrapage :
Il s'agit de la contribution de chaque radionucléide à l'exposition interne des populations de référence (les plus exposées) aux rejets.
Deux choses sautent aux yeux.
1) Le rôle du tritium, qui ébranle et agite tant les foules, est minime. C'est, pour rappel, un radionucléide que l'organisme ne piège pas bien, donc vite évacué, et aux rayonnements très faiblards. Donc malgré des quantités importantes, il irradie très peu.
L'indépendance, c'est à dire la capacité à être autonomes, en autarcie, sur notre approvisionnement en énergie, c'est un leurre. L'utilisation de l'énergie à une échelle supérieure à ce qui se faisait au XVIIIè siècle, ça demande es infrastructures.
Moyens de conversion, de transport, de distribution... Ça vaut tant pour l'électricité que les carburants liquides et gazeux ; d'origine fossile ou biologique. Toutes ces infrastructures demandent des ressources qu'on ne produit pas et ne produira jamais entièrement localement.
Toujours dans la frénésie actuelle sur le sujet de l'#uranium au #Niger et le risque pour l'approvisionnement de la France pour son #nucléaire, je me suis livré à un petit exercice rétrospectif sur la production des mines Orano. Vous allez voir, c'est pas inintéressant.
Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, quelques informations préalables :
🔹Orano n'est pas l'unique fournisseur d'EDF, loin de là. Mais je me concentre dessus parce que :
🔹🔹C'est probablement le principal, en tout cas l'un des principaux
🔹🔹C'est un groupe français,
donc à mes yeux, c'est une façon valable de regarder "l'approvisionnement de la France", même si moins pertinent que de regarder directement l'approvisionnement d'EDF pour son parc
🔹🔹Les infos sont faciles à trouver (rapports RSE en ligne)
Ce qu'ils ne disent jamais, c'est que les conséquences environnementales sont quasi-nulles et conséquences sanitaires nulles.
J'y ai été confronté encore dernièrement.
Lors d'un événement à Cherbourg le mois dernier, en présence de plusieurs élus, un représentant de l'ACRO a longuement brodé sur les rejets de l'usine de la Hague.
En s'appliquant à embrouiller le public non initié.
Vas-y que le tritium ce sont les plus forts rejets du monde et largement plus qu'à Fukushima, vas-y que l'usine rejette de l'iode 129 et du carbone 14, vas-y qu'il suffirait de quelques investissement pour réduire de moitié la dose due a l'iode...