Quelques précisions sur l'hypothèse de voir la #BCE mettre en place un #euro digital 1/ Cet euro est émis directement par la BCE. Si vous avez 10€ sur votre portefeuille électronique, cela est l'équivalent d'avoir un billet de 10€ dans votre poche.
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2/ Peu de gens le savent, mais les euros qui sont sur vos comptes bancaires ne sont pas des euros émis par la #BCE. Ils sont simplement une reconnaissance de dette de votre banque envers vous. Pas plus !
L'euro digital de la #BCE est votre possession, quoiqu'il arrive !
3/ Si le système bancaire s'écroule, le fond de garantie des dépôts bancaires est si faible, que les déposants des banques commerciales perdraient tous leurs avoirs. Une faillite généralisée.
Avec un euro digital de la BCE vous êtes protégés contre ce risque de crise systémique.
4/ L'avantage (ou le désavantage) de l'euro digital est la traçabilité et la transparence qu'il offre. Les adeptes de l'argent noir, de l'argent du crime, et de l'évasion fiscale sont évidemment contre cet euro centralisé qui facilite leur traque par les autorités compétentes.
5/ Les adeptes des libertés individuelles voient dans cette transparence une atteinte. Payer en liquide reste un moyen de cacher à un pouvoir centralisé des informations sur les actes quotidiens de la vie. Si l'euro digital remplace à terme le liquide, cela ne sera plus possible.
6/ L'avantage pour l'État, est de profiter de la transparence offerte pour optimiser les entrées fiscales. Le danger est qu'il abuse de ce pouvoir. Sans intermédiaire entre le pouvoir centralisé et les citoyens, l'État est plus facilement en mesure de profiter de son pouvoir.
7/ Cet euro digital pourrait permettre aussi de mettre en place des mesures d'injection par la banque centrale de monnaie directement aux citoyens européens. C'est ce qu'on appelle l'hélicoptère monétaire. Cela pourrait se transformer en revenu universel.
8/ Il est plus à parier que la BCE utilisera l'euro digital pour générer de l'inflation. Aujourd'hui, les traités européens obligent la #BCE à passer par les marchés de la dette pour injecter de la monnaie créée. Avec l'euro digital, elle profitera d'un canal direct aux citoyens.
9/ L'avantage de cet euro digital est qu'il est libre de dette, c'est à dire qu'il ne repose sur aucune dette d'État ou de crédit d'un particulier. Aujourd'hui, la monnaie est détruite quand elle est remboursée. Cet euro digital, comme les pièces et les billets ne meurt jamais !
10/ Ainsi, cet euro digital permet d'être plus indépendant de l'industrie du crédit et de la dette qui est le monopole des banques et de la finance. Les crises seront alors mieux amorties. Un euro libre de dette pourra aussi subventionner les citoyens et l'État sans les endetter.
11/ Même si cet euro digital vaut en valeur la même chose qu'un euro-SG ou un euro-BNP, je ne vois pas qui serait assez fou pour ne pas convertir ses euros traditionnels, qui dépendent de la non faillite des banques, en cet euro digital indépendant des banques commerciales.
12/ Il faut se méfier des effets d'annonce. La #BCE, face à la popularité des monnaies libres de dettes comme les monnaies locales ou le #BTC, cherche à occuper le terrain. La BCE est sous le contrôle du lobby bancaire. Rien ne sera fait contre l'intérêt des banques !
13/ En attendant la monnaie-dette des banques a de beaux jours devant elle. Que ce soit nous ou l'État, nous continueront de courir après les banques pour nous endetter. Le seul intérêt de cette annonce de la #BCE est de sensibiliser les citoyens à la nature même de la monnaie !
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L'importance que certains donnent aux milliardaires est juste caractéristique de notre monde moderne.
Dans un monde où le matérialisme est roi, où la spiritualité est niée, il en résulte que la société prend pour modèle non pas les hommes valeureux, ni les grands penseurs, mais les hommes qui ont le plus accumulés de matières (leurs actifs : actions, immeubles, etc.) et d'argent.
Plus le temps passe, plus notre société s'accroche seulement au côté matériel des choses, déplaçant le point de gravité de plus en plus bas dans la matière.
René #Guénon, un écrivain et philosophe français de la première moitié du XXe siècle, a écrit sur la "dictature de la quantité", qu'il considère comme l'une des caractéristiques de la société moderne.
La société moderne est dominée par une obsession pour la quantité et la mesure, plutôt que la qualité et la valeur. Cette obsession a mené à une perte de sens de la vie spirituelle, de la tradition et de la culture, et a conduit à la désintégration de la société.
René Guenon prône pour une réintégration de la vie spirituelle dans la société moderne pour combattre cette dictature de la quantité.
Il manque une brique dans la théorie de Marx. Je le dis humblement et avec des yeux d'ex trader du XXIÈME siècle.
Marx ne considère nullement la rémunération du risque du capital.
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Selon la théorie de Marx, les propriétaires de capital récupèrent non seulement les coûts de production, mais également une partie supplémentaire du produit qui est obtenue grâce à l'exploitation des travailleurs.
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Or le profit peut (souvent de nos jours dans un monde sans éthique) provenir de l'exploitation des travailleurs qui sont sous-payés. C'est l'idée de mauvais partage des richesses, surtout depuis les années 80 où l'actionnaire et le financier ont accaparé les gains de productivité
Le faux combat : "le patron devient riche en exploitant les travailleurs".
Le même travailleur qui est bien content de trouver un emploi chez un entrepreneur, qui veut bien prendre la responsabilité de gérer l'entreprise et de porter le risque économique sur ses épaules.
Tous les entrepreneurs ne se valent pas. Certains ont une meilleure gestion de l'entreprise que d'autres, savent partager avec leurs salariés le fruit du succès, réinvestissent les profits dans la recherche et l'innovation, savent remettre en question les acquis de leur société.
Bien sûr, le rapport entre le patron et le travailleur n'est pas naturellement équilibré. Il y a un rapport de subordination, que le droit du travail et la flexibilité du marché de l'emploi doivent éliminer.
En 50 ans, grâce au progrès humain et technique, il faut moins de temps de travail pour s'acheter les choses du quotidien (pain, frigo, télé...).
Mais tout ce précieux temps gagné est plus que dévoré par le temps supplémentaire qu'il faut pour se loger.
L'explosion de la création monétaire par les banques commerciales lors de l'octroi des crédits immobiliers, a conduit à une spéculation immobilière qui finit par nous voler notre temps de vie.