Sois sage o mon @Twitter et tiens-toi plus tranquille,
Tu espérais le soir; hélas point de répit.
Pendus à leurs smartphones à travers la ville
Les visages du siècle luisent dans la nuit.
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Rétro éclairés par des écrans insomniaques,
Comme autant de lunes blafardes et pâles,
Ils scrutent fiévreux commentaire et likes:
ça leur tient désormais de relations sociales.
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Leurs pensées captives montent dans le nuage,
Pépiements d'oiseaux bleus inconscient de leur cage,
et loin sur les serveurs, bips et data cliquètent.
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Accros aux polémiques, sans cesse ils caquètent,
Bien serrés sur le fil du réseau, et oublient
Que puisqu'il est gratuit, ils en sont le produit.
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SA LIBERTÉ DE PENSER
Il conchie les bobos, leur #vélo, les gauchiasses.
Pas touche à sa bagnole, à la viande, à la chasse,
Les valeurs d’Occident, fier, il les défendra,
et nos us menacés, comme la #corrida.
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Matador sur Twitter, l’arène des idées
Il portera haut sa liberté de penser.
Face à la bien-pensance islamo-gauchisante,
il n'opposera qu'une morgue méprisante.
(2/4)
Mais parfois, il ne peut résister à troller
Quand une féministe commence à jacter
avec la complaisance crasse des merdias.
(3/4)
LE #GLOUB
Manchette tatouée barrée d'une rolex
Bras tweetant du MR, il dégaine à tout va.
Il a conservé quelques manies de @dreynders :
Non pas la météo, bien l’estime de soi,
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Un art de diviser, d’être honni de la gauche,
ainsi qu’un tic d’épaule vu chez Sarkozy.
Son modèle inavoué vient des Etats-Unis:
oui ! De @realDonaldTrump, il copie la débauche
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de tweets imbéciles et de provocations,
comme l’autre génie, poste n’importe quoi.
Il ne réfléchit pas, préfère réagir.
(3/4)