Nous avons entendu l’allocution du Président Macron et restons préoccupés pour (et concernant) la partie non négligeable de la population qui ne peut pas télétravailler et attendons de connaître les détails du protocole renforcé de l'École.
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Nous saluons la communication du Président qui a clairement exposé les objectifs, les options possibles, les choix établis et les raisons de ces choix.
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Aussi, plusieurs mesures annoncées devraient être à même de couper les chaînes de contaminations et en cela limiter les admissions hospitalières :
- la limitation des sorties et son action sur les rencontres dans la sphère privée ;
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- la généralisation du télétravail (s’il est effectif) ;
- la fermeture des universités.
Nous prenons acte de la décision de maintenir la rentrée scolaire lundi matin et espérons que le protocole de continuité pédagogique prévu par le MEN sera activé à cet effet.
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Mais nous ne cachons pas notre inquiétude : comment espérer que ce qui n’a pas été fait depuis juin sera réalisé d’ici lundi ?
Nous devons sanctuariser l'École, qui ne doit pas rouvrir sans :
- un grand investissement pour l’assainissement de l’air dans les classes,
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- un protocole d’aération systématique des classes : 5 minutes toutes le 20 minutes,
- généraliser le port du masque dès 6 ans,
- organiser la limitation des contacts entre les classes (les fameuses “bulles”),
- instaurer un protocole sécurisé de distribution de nourriture, 6/10
- distribuer des tests salivaires rapides pour les professionnels et tous les élèves,
- revenir au protocole initial concernant la gestion des cas contacts et des fermetures de classes.
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En laissant ouvertes les écoles et sans un protocole rigoureux, les efforts du confinement seront mis à mal, car l'École est un lieu important de contaminations. Nous savons aujourd'hui que les enfants sont aussi des vecteurs du virus et les simulations de l’INSERM
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sont sans ambiguïté à ce sujet. Enfin, pour que ce confinement soit efficace et que les futurs choix soient aussi éclairés que possible, il est urgent de mettre en place des outils permettant de connaître les modes de contaminations qui auront lieu pendant ce confinement.
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Ce soir, le Président de la République a dit "Nous sommes tous, en Europe, surpris par l'évolution du virus" : nous lui répondons : "non, pas nous, pas les scientifiques, pas les experts du terrain. Alors écoutez-les, écoutez-nous."
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