2) En début de semaine, nous partagions les analyses du sénateur @OuzouliasP, qui se préparait à ferrailler contre la #LPPR/#LPR.
Personne n'imaginait ce qui allait se passer : les amendements ont été déposés à la toute dernière minute.
Vidéo complète 👉
3) Deux amendements attaquent spécifiquement et ouvertement les #LibertésAcadémiques : ils entendent soumettre le travail de l'université et de la recherche publiques aux "valeurs de la République" et punir de prison les "intrusions".
5) Bien évidemment, comme nous l'expliquons depuis un an, les #LibertésAcadémiques sont aussi gravement mises en danger quand la #recherche est financée sur projet et que l'évaluation par le @Hceres_ est au main d'un pouvoir qui entend bien orienter le travail des chercheur·ses.
6) Avec les discours de @jmblanquer sur la "gangrène" de "l'islamo-gauchisme" à la fac et les propos de @EmmanuelMacron accusant les universitaires de "casser la République en deux", qui peut croire que les études critiques en sciences humaines et sociales seront financées ?
7) QUE FAIRE ?
D'abord, diffuser le plus largement possible l'appel solennel pour la protection des #LibertésAcadémiques et du droit d’étudier.
9) Notre pétition pour la suspension de la #LPPR/#LPR, dont l'examen parlementaire se fait sur des données biaisées si ce n’est fallacieuses, a été signée par près de 24000 personnes.
Notre recherche et notre société exigent beaucoup mieux !
10) Une autre pétition, pour défendre le Conseil National des Universités (CNU), gage de l’existence d’un statut national d’enseignant·es-chercheur·ses, indispensable à la garantie d’un service public d’ESR d’égale qualité sur l’ensemble du territoire.
11) Aujourd'hui, nous sommes confiné·es.
Nous pouvons écrire, signer, faire connaître les raisons de notre colère, dans le monde de l'université et de la recherche et au-delà.
Demain, il nous faudra reprendre la lutte, avec une rage et une puissance renouvelées 💡✊
1) A la suite d'une décision du tribunal administratif du 21/10, 5 sociologues et juristes (Al Dahdah, Delon, Fedele, Meuret-Campfort, Ricard) recruté·es à la rentrée 2019 au concours du @CNRS (section 36) ont été "révoqué·es"!
2) Cette décision inédite est la conséquence de l'annulation du concours 2019 dont le tribunal a estimé qu'il était entaché d'irrégularités. Les collègues sont les victimes collatérales d'une affaire dans laquelle iels n'ont aucune responsabilité.
3) Le tribunal a jugé de l'irrégularité du concours - c'est un problème grave qui doit être réglé - mais commettre une nouvelle injustice ne répare pas l'injustice dont ont été victimes les déclassé·es.