Thread by @DidierMaisto

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LA MONDIALISATION
Je voudrais ici démontrer les ravages de la mondialisation dans notre vie de tous les jours. « Formidable ! C’est le village global ! » était l’antienne répétée à l’envi par le système médiatico-politique dominant. Ils en ont rêvé, ils l’ont fait.

Dans « le monde d’avant », on voulait acheter un livre, on allait chez le libraire. Un jean, on allait dans une petite boutique. Quand on devait faire réparer sa voiture, sa télé, on allait deux rues plus loin et on était toujours dépanné, pour pas trop cher et avec le sourire.

La mondialisation est avant tout une standardisation réalisée sur le dos des petits, toujours « pour leur bien ». C’est une vision du monde, celle du nombre de billets. Elle écrase, en faisant emprunter à tous des chemins obligés : obsolescence programmée et...

... impossibilité absolue de sortir du système. Sont arrivés « les valises diagnostic », les contrôles techniques pour les véhicules, les plateformes dématérialisées, les call-centers, les virements SEPA... La liste est quasiment infinie.

Ces « autoroutes de l’information » n’étaient en réalité que des gares de triage, avec, au bout, des culs-de-sac. Progressivement, elles se sont développées jusqu’à envahir le moindre espace de nos vies, dans les domaines alimentaire, sanitaire, culturel, sportif, des loisirs...

Cela aboutit à une uniformisation : la matière prête-à-penser nous est fournie, ainsi que les produits du vivant et ainsi de suite jusqu’au bout de la chaîne : les pompes funèbres n’y échappent pas. Tout est devenu vendable, quantifiable et le prix de nos vies est devenu un coût.

Peu à peu, tout a été contrôlé et ce processus est loin d’être terminé : reconnaissance faciale, fichage général, drones, bientôt monnaie uniquement digitale. Nos libertés se réduisent, toujours au nom du « principe de précaution », évidemment.

A l’autre bout de la chaîne, il y a une oligarchie discrète et efficace. Aucun complot, simplement une communauté d’intérêts bien comprise, appelons cela : la financiarisation de l’humanité.

Bien sûr, il y a eu des progrès indéniables : l’espérance de vie a augmenté, la science a progressé dans tous les domaines, on ne meurt plus d’une carie non soignée. Mais ces améliorations ont leur contrepartie : la dépossession de nos vies et de notre libre-arbitre.

A quoi sert de vivre de plus en plus vieux, dans des existences tristes, mornes, dans lesquelles la solidarité inter-générationnelle a du mal à s’exprimer ? Et dans quel état de dépendance finissons-nous nos vies, dans des établissements de plus en plus chers, des mouroirs ?

L’enjeu, pour l’avenir, est bien de se sortir de ce système mortifère, qui nous dicte son agenda, nous divise et va jusqu’à nous imposer des débats dont nous n’avons que faire. Les extrémismes de tout poil s’y engouffrent, jusqu’à nous massacrer. Pourquoi et comment ?

Parce que l’argent n’a pas d’odeur. Parce que même si les pouvoirs publics défendent, en façade, les droits de l’homme, pour le dire vite, l’action principale se tient en coulisse : vente d’armes et de technologies de pointe, au nom du progrès et de la coopération internationale.

Les politiciens sont réduits à s’agiter de façon hystérique dans des théâtres d’ombre et en réalité la situation leur a totalement échappé. Certains sont encore sincères, mais tous sont inefficaces car ils sont eux-mêmes prisonniers d’un monde qu’ils ont contribué à façonner.

La mondialisation est la pire chose qui nous soit arrivée. Elle ne rapproche pas les peuples, elle les antagonise de façon permanente et de plus en plus aiguë. Les grandes puissances deviendront de plus en plus agressives, qu’elles soient temporelles ou spirituelles.

Le seul moyen d’échapper à ces grandes confrontations, qui seront des guérillas plutôt que des guerres, c’est de reprendre en main notre destin. Je lis souvent : « toute seule, la France n’est rien, c’est grotesque, votre village d’Asterix ».

Ce qui est grotesque, c’est de confier nos vies à des politiciens qui ont failli depuis 40 ans, aidés et secondés avec zèle par des médias collaborationnistes, eux-mêmes esclaves d’un système qui n’a même plus besoin de donner d’ordres -et autoproclamé axe du bien.

Il nous faut sortir de tous les traités européens et de tous les organismes supranationaux. Cela demande du courage et une vision à long terme. Il s’agit de reconstruire notre pays, à partir de nos textes et valeurs fondamentaux.

Le triptyque Liberté-Égalité-Fraternité est totalement incompatible avec la mondialisation et la période que nous traversons le démontre tragiquement. C’est la raison pour laquelle je suis souverainiste, parce que je ne reconnais que la seule volonté du Peuple.

Volonté du Peuple dont les éventuels représentants n’ont qu’une seule mission : en être les serviteurs humbles et désintéressés. 🇫🇷