Procès #Daval, J3. On commence par l'enquêteur qui a interrogé Jonathann Daval en garde à vue. Puis on passera aux dépositions des parties civiles. Et cet après-midi interrogatoire de l'accusé sur les faits.
L'enquêteur raconte. L'interpellation de Jonathann #Daval, à 9H du matin, sans violence ni contrainte. Au départ il ne dit rien. Confronté aux éléments de preuve (tracker, témoins qui ont vu son Citroen Nemo dans la forêt) il dit "je ne sais pas" "les témoins se trompent"
"Au bout de la 32ème heure de GAV, il va falloir présenter Jonatann #Daval au juge d'instruction. On en est déjà à 8H d'audition très soutenue; je demande au magistrat l'autorisation de faire une dernière audition".
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C'est reparti, Jonathann #Daval est à nouveau à la barre. On reprend tout du début. "Ce soir là je bois un digestif, en rentrant de chez ses parents, pour retarder le coucher, pour éviter de rejoindre Alexia"
"Elle vient dans le salon, et elle me dit "je veux une relation, il faut qu'on couche ensemble". Lui dit qu'il ne veut pas parce que c'est humiliant pour lui de ne pas arriver à "faire l'acte". #Daval
"ça n'a pas toujours été comme ça, avant y avait de l'envie, mais ça s'était dégradé après notre mariage" dit il. Ensuite elle lui reproche de ne pas s'occuper d'elle, chez ses parents il a aidé en cuisine, n'est pas resté avec elle, etc. #Daval
Procès #Daval. Jonathann Daval est de retour, il a meilleure mine, en état de comparaître. Mais comme des visio sont prévues avec les experts psy... La suite de l'interrogatoire de l'accusé est prévue cet après-midi.
On écoute donc en visio Tony Arpin, psychologue. Il a vu Jonathann #Daval en juin 2018.
Jonathann #Daval est le 6eme enfant de ses parents, qui se sont séparés peu arpès sa naissance. Il a 3 demi frères et soeurs plus jeunes. Il considère son beau père (le mari de sa mère) comme "son second père".
Jonathann #Daval parle très peu, mot par mot, qu'il faut lui arracher un par un. Il présente des excuses (meme si le mot est inapproprié dit il) à la famille d'Alexia, ses proches, aux gendarmes
Il regarde tout le monde dans la salle. Puis il ne sait plus trop quoi dire. Le pdt lui demande de raconter la soirée du 27. #Daval
C'est très laborieux. Il livre une version sommaire qui correspond à ses dernières déclarations : dispute au sujet d'une relation sexuelle refusée, qui dégénère en scène de violence, coups et étranglement. Mais "il n'y a pas eu de crise (d'Alexia), c'était une dispute de couple"
Isabelle Fouillot vient à son tour à la barre. C'est la mère d'Alexia #Daval. Carré blond, long gilet gris sur une robe noire.
Isabelle Fouillot lit une lettre d'amour d'Alexia à Jonathann #Daval . Fn de la lettre : "j'ai besoin de tes bras qui me serrent, des tes mains, de yeux, de ton odeur, de tes lèvres, de ta voix, de tes rêves. Si tu m'aimes, prends soin de moi, comble moi, je t'aime"
Jonathann #Daval pleure, s'essuie les yeux à l'écoute de cette lettre.
"Pourquoi a-t-elle été assassinée? Pour une dispute? Pour une relation sexuelle refusée?" Il regarde Jonathann #Daval. "Parce qu'elle voulait te quitter Jonathann, peut être!" L'accusé baisse les yeux.
Il dit que Jonathann #Daval disait énormément de mal de sa mère, "autoritaire, méchante, à se méler de tout". Qu'il leur disait qu'ils étaient leur première famille. "C'était notre gamin ! Jonathann était notre gamin" s'exclame JP Fouillot
Il dit n'avoir jamais rien vu alors que le couple a vécu un an sous leur toit. Pour lui c'était un couple uni, "au dessus de la moyenne". #Daval
"Je le préviens que ce sera la dernière audition, la dernière occasion de s'expliquer. Ses avocats demandent à s'entretenir avec lui. Je leur donne 1 minute. Au bout de 30 secondes, il s'asseoit dans le local d'audition et se met à pleurer" #Daval
Il pleure et il dit : "c'est moi qui ait fait ça, je ne le voulais pas". "Il fait des aveux partiels non circonstanciés, où il minimise son implication" raconte le gendarme. #Daval
Ce premier récit, c'est celui d'une "crise" d'Alexia #Daval au retour du dîner chez ses beaux parents, où elle l'aurait mordu, griffé, et cassé deux côtes, il l'aurait "maintenue sur le lit pour la calmer" et étouffée sans le vouloir.