Merci à @nico_dufrene pour ses réactions détaillées. Je réponds ici aux principaux points suivant sa numérotation. 1/12
Points 2-4/24. Je n'ai pas dit que la BdF verse des intérêts à l'Etat. Elle verse des impôts et des dividendes. En un sens elle reverse sous forme de dividendes les intérêts reçus de l'Etat. Supprimer les 2 flux ne rendrait pas l'Etat plus riche. 2/12
Point 5/24. Il est vrai que certaines bques centrales (peu nombreuses) ne sont pas publiques (voir bankunderground.co.uk/2019/10/18/the…). L'Eurosystème est public à 83,4%. La BdF à 100%. C'est elle qui a des parts dans la BCE. Mon raccourci est sans conséquence. 3/12
Point 6/24. @nico_dufrene a raison sur ce point : l'Etat français ne contrôle pas la BdF (elle est cependant représentée au Conseil général). Il y a séparation stricte entre pol mon et budg. C'est ce que dit mon billet @DGTresor 4/12
Pt 7/24. @nico_dufrene peut argumenter avec F. Panetta, membre du Directoire de la BCE : "Le TFUE est clair : l’art. 123 interdit le fin. mon. Or si nous achetions des oblig. souveraines et décidions de ne pas demander leur remboursement, ce serait du fin. mon." @lemondefr 5/12
Points 12-13/24. Si l'indépendance de la BC est une erreur, c'est une erreur très répandue, dans toute sortes de pays. Ceci dit mon billet @DGTresor ne portait pas de jugement sur ce sujet. 6/12
Point 13/24. Je parlais de la "monnaie banque centrale" sur laquelle la BCE a véritablement un impact (notamment via le QE). 7/12
Points 15-18/24 contredisent point 6/24 donc je passe. 8/12
Point 19/24 on arrive coeur du sujet. La dette ne "disparaît [pas] point barre". Elle se se déplace du bilan de l'Etat au bilan de la BC. Cela n'empêche aucunement l'Etat de s'endetter encore pour investir davantage, et cela à taux négatif ! 9/12
Point 20/24. L'investissement public en France est l'un des plus élevés en %PIB parmi les pays avancés. L'investissement au sens large (yc R&D et compétences) constitue l'essentiel du plan de relance. 10/24
Points 21-23/24. Si les taux remontent ils remonteront au passif ET à l'actif du bilan de la BCE qui détient des titres à court et à long terme. 11/12
Conclusion : nul besoin d'"annuler" la dette pour investir ; profitons des taux négatifs plutôt que d'affoler les marchés. 12/12
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Pourtant je fais des efforts, je lis régulièrement les publications @ecb, notamment le bilan consolidé de l'Eurosystème, ci-dessous un petit extrait au 20 novembre, source ecb.europa.eu/press/pr/wfs/2… 2/4
Mais il n'y a rien à faire : je n'arrive pas à me persuader qu'annuler la dette détenue par la BCE (sous réserve d'un changement de traité) ferait autre chose qu'affoler les marchés et fragiliser le consensus actuel autour de l'action de la BCE. 3/4
Traiter la crise économique à la racine – dans le compte de résultat des entreprises – afin que celles-ci conservent leurs effectifs, embauchent des jeunes, investissent et se modernisent. 2/5
Avant la crise, le Conseil National de Productivité pointait les faiblesses du système productif français : inadéquation des compétences, retard sur le numérique, rendement insuffisant de la recherche et développement, lourds impôts de production. 3/5