Alors qu’on discute de l’atterrissage législatif des propositions de la #ConventionCitoyenneClimat on s’est interrogé avec @MathieuSaujot sur les liens entre transition écologique, inégalités et démocratie. Quelques éléments de notre tempête de cerveau à dérouler 👇
La #CCC a montré qu’il est possible de débattre collectivement des modèles de société souhaitables. C’est important car aujourd’hui on a tendance à faire peser la responsabilité de la transition sur l’individu : or, la transition ne peut être qu’un projet collectif.
L’émergence d’un projet collectif est un énorme défi dans un contexte de défiance sociale. Pourquoi ferais-je des efforts de sobriété, par exemple en limitant mes déchets, alors que je n’ai aucune confiance dans les autres pour en faire de même?
Il ne suffit donc pas de rendre la transition « acceptable », en limitant les coûts pour les plus vulnérables : il faut aussi créer de l’engagement politique et social. La participation citoyenne, du consommateur et/ou du travailleur est une piste à considérer.
La question des inégalités doit faire partie intégrante de la réflexion sur le contexte social de mise en œuvre de ce projet collectif. La place du rétablissement de l’ISF dans les revendications des #GiletsJaunes ou le débat sur les inégalités écologiques le montre.
Enfin, le contexte de défiance nécessite des « tiers de confiance » sur lesquels s’appuyer: maires, associations, acteurs issus du numériques... Cette stratégie d’intervention « diffuse » soulève des enjeux considérables de coordination. Mais c’est la condition du succès.