Dans le Figaro du jour, retour sur les incendies criminels revendiqués par l’ultragauche libertaire à Grenoble depuis 2017. (1/7)
2/ Depuis 2017, une quinzaine d’incendies criminels ont touché l’agglomération grenobloise, avec des cibles diverses : véhicules du CCAS, gendarmeries de Grenoble et de Meylan, salle du conseil municipal de Grenoble, CCSTI, locaux de France Bleu Isère, entrepôts d’Enedis…
3/ Des faits à chaque fois revendiqués par l’ultragauche libertaire, souvent via le média indépendant Indymedia. Pour Simon Varaine, chercheur associé à Sciences Po Grenoble et spécialiste des radicalités politiques, ces actes visent « toutes les formes de domination ».
4/ La recrudescence de ces incendies depuis 2017 pourrait trouver son origine, selon le chercheur, dans les manifestations contre la loi travail de 2016 qui en l’absence d’une issue politique favorable, auraient pu conduire certains manifestants à des formes d’action alternatives
5/ Historique, l’ancrage à Grenoble de ces mouvements que Simon Varaine qualifie « d’anarcho-libertaires », s’expliquerait notamment par la présence de mouvements anti-technologie bien implantés localement.
6/ Mais également par une géographie, proche des montagnes, qui pourrait attirer des aspirants à un mode de vie alternatif.
7/ Quatre ans après le début de cette vague d’incendies, les enquêtes piétinent. Malgré les demandes répétées du Procureur de Grenoble Eric Vaillant pour que le Parquet national anti-terroriste (PNAT) se saisisse de ces affaires, le parquet n’a pour le moment pas donné suite.
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