Le 16 janvier, la neige recouvre le nord du pays, depuis la Normandie le matin jusqu’au Grand Est l’après-midi. Pendant 2h30, malgré tous les moyens préventifs déployés, l’autoroute #A4 @sanef_groupe est coupée à l'approche de Reims. Récit #LhiverEnsemble (1/14) 
(2/14) Dès 13h, les équipes de Reims commencent les premiers salages, bien en avance par rapport au front neigeux qui progresse depuis le matin. Les lames de déneigement sont déjà prêtes depuis la veille sur les saleuses.
(3/14) Au kilomètre 121 de l'autoroute A4, la neige commence à tomber à 14h30. C’est un point bien connu des hommes en jaune : une succession de pentes, assez raides, que les poids-lourds peuvent avoir du mal à franchir dès que ça glisse un peu.
(4/14) Ces pentes sont d’ailleurs équipées de « stations de giclage » : des installations fixes qui permettent d’asperger à tout moment de l’eau chargée en sel, pour réduire le risque de verglas ou la tenue de la neige. Le dispositif est évidemment activé.
(5/14) A 17h, des pluies verglaçantes s’abattent sur la zone. C’est le phénomène météo hivernal le plus redouté : l’eau gèle dès qu’elle touche le sol refroidi. Immédiatement, malgré le sel, ça patine.
(6/14) Des poids-lourds peinent à avancer dans les côtes sur la voie qui leur est dédiée, d’autres essaient de les dépasser en s’engageant sur la voie du milieu. Ils n’y arrivent pas, s’arrêtent et bloquent la circulation sur cette voie.
(7/14) Certaines voitures tentent alors de les doubler sur la voie la plus à gauche. Elle est salée mais n’a pas pu être déneigée. Même cause, même effet : malgré leur élan, ils doivent s’arrêter. A 18h, la circulation est coupée dans les deux sens de circulation.
(8/14) Même sans caméra de vidéosurveillance, nos opérateurs du PC de gestion de trafic de Metz comprennent immédiatement que l’autoroute est bloquée : les capteurs qui mesurent l’écoulement du trafic sont formels, la vitesse et le débit des véhicules sont à zéro.
(9/14) Toute une chaîne se met alors en place, un cadre d’astreinte est dédié à la situation : alerte sur 107.7 et les panneaux lumineux, contact avec la Préfecture, mise en place d’une sortie obligatoire, mise à jour des sites web, notifs sur notre appli, posts sur Twitter.
(10/14) Tous les dépanneurs VL et PL du secteur sont mobilisés, et nos saleuses essaient de se frayer un passage. Un patrouilleur se met en protection pour signaler la queue du bouchon.
(11/14) A 19h30, la situation n’est pas résolue. Le bouchon atteint 4 km : plusieurs centaines d’automobilistes sont bloqués. La Croix-Rouge est mobilisée pour porter assistance, si nécessaire. La nuit est maintenant bien tombée, et la tension monte.
(12/14) A 20h, c’est le soulagement : nos équipes ont réussi à atteindre la zone. Grâce à leur intervention et celles de nos dépanneurs, les véhicules en difficulté arrivent à repartir. Nos partenaires de la Croix Rouge n’auront pas à intervenir cette nuit.
(13/14) A 22h, il ne neige plus et le bouchon est résorbé. Nos hommes en jaune ont encore une longue nuit de travail pour terminer le déneigement de toutes les zones et saler encore une fois les chaussées.
(14/14) Morale de l’histoire : inutile de tenter des dépassements hasardeux sur des voies inadaptées à votre véhicule. Rien ne sert de courir, il faut partir à point. #LhiverEnsemble
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