Au procès d’un homme de 32 ans renvoyé pour avoir roué de coups un policier tombé à terre en marge de la manifestation du 28 novembre #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
Alors qu’il avait gardé le silence en garde à vue, le prévenu entend s’expliquer à l’audience « je reconnais ma participation à la majorité des faits qui me sont reprochés » #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
Le prévenu répond au président « votre honneur », son avocat Juan Branco, lui souffle qu’on ne dit pas ça en France #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
À quelques mètres du prévenu, le policier de 25 ans, frappé par plusieurs personnes. Il a eu 6 dents cassées, des contusions, 8 jours d’ITT « il s’est vu mourir » dit son avocat #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
Le président annonce que des vidéos De la manifestation vont être projetées. Le policier blessé faisait partie d’une BRAV, une brigade de répression de l’action violente #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
Le président explique que dans le téléphone ou l’ordinateur du prévenu a été retrouvé un document (qu il montre au tribunal et aux parties) qui indique où frapper un policier pour le blesser « c’est un guide d’agression des policiers ! » #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
On va passer au visionnage des vidéos obtenues notamment auprès des médias après réquisitions « je les ai regardées en détail » précise le président #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
On voit une première vidéo dans laquelle un policier avec un casque blanc est percuté par un manifestant « est ce que c’est vous ? Demande le président au prévenu
- oui c’est moi » #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
« Quel était votre état d’esprit à ce moment ?
- avec les images, je me rends beaucoup plus compte de la violence de l’impact, mais le jour J je ne voyais pas ça... en début de manif il y a eu beaucoup de gaz lacrymogènes... j’ai complètement perdu mon calme » #LoiSecuriteGlobale
« Je me suis laissé gagner par la colère » reconnaît le prévenu qui s’explique clairement, avec calme. #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
Le président salue le changement d’attitude du prévenu qui en garde à vue a refusé de répondre aux questions, de signer la déposition. « C’est toujours important quand quelqu’un évolue dans le sens de la manifestation de la vérité » #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
Le président demande au prévenu de décrypter les images, « franchement les souvenirs sont très vagues, je me souviens d’avoir crié de le lâcher... je ne me souviens pas avoir porté de coups avec un objet » #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
Juan Branco, l’avocat du prévenu, demande que les vidéos soient diffusées avec le son mais... le président n’arrive pas à le mettre #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
Le prévenu explique qu’il avait déjà participé à des manifestations et déjà assisté à des débordements. Ce jour là il est venu avec un ami « on s’est rapidement perdus, y’avait trop de monde, j’ai fini tout seul » #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
Sur d’autres images, le prévenu court avec un groupe de policier avec une pancarte à la main, comme s’il voulait les frapper avec. #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
Le président a scruté des dizaines d’images car en garde à vue le prévenu expliquait qu’il ne se reconnaissait pas « c’est parce que j’avais un avocat commis d’office, on m’avait dit de dire ça et j’ai répété ». Aujourd’hui il se reconnaît sur les images #LoiSecuriteGlobale
Il reconnaît aussi avoir jeté des projectiles sur les policiers, avoir déplacé des jardinières pour en faire des obstacles #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
Le policier blessé se reconnaît dans un video et s’avance à la barre « là c’est mon collègue et moi de mémoire je suis déjà au sol à ce moment là » #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
Un de ses collègues intervient « et là c’est moi, hop un coup de pied aux fesses ». Sur la vidéo on voit en effet un manifestant le frapper du pied #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
« Ces images ne me mettent pas en valeur du tout, j’en ai très honte. Je suis conscient que la violence policière est un sujet qui m’a toujours tenu à cœur. J’en ai moi même subi. Cette semaine là il y avait eu l’affaire M. Zecler, j’avais une colère en moi. » #LoiSecuriteGlobale
« La violence elle était des deux côtés mais ce jour là c’est nous qui nous sommes comportés comme des oppresseurs et j’ai honte. Je suis trop intelligent pour mettre tous les policiers dans le même sac, je sais que les choses ne sont pas binaires » #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
« En 40 jours de détention, j’ai eu le temps de prendre du recul, j’ai honte de ce que j’ai fait. J’ai pratiqué les arts martiaux et ça n’est pas mon habitude de frapper quelqu’un au sol... j’ai honte » #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
« Je me rends compte que j’ai blessé des agents qui sont sûrement intègres, mais j’ai aussi fait du mal à leur famille, à la france, à notre démocratie, à la société... je sais très bien que c’est pas ce dont on a besoin. » #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
La Procureure demande au prévenu s’il a un problème avec la gestion de sa violence : « aujourd’hui j’arrive à me canaliser, la dernière fois que j’ai eu un problème j’avais 18 ans, j’étais un môme. Je sais que je porte en moi une énergie... colorée » #LoiSecuriteGlobale
« Mais j’estime ne plus avoir de problème avec la violence. Je sais que j’ai montré le pire visage de moi même mais je pense que mon problème est canalisé » #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
Dans son réquisitoire, la Procureure évoque une « attaque en règle, très bien organisée, des images choquantes. Une police déshumanisée » #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
La procureure souligne le décalage entre les faits commis et le discours du prévenu « il s’en explique mais ça ne me convaint pas ». Elle rappelle que dans un message il proposait de casser du CRS et qu’il avait une fiche pour bien frapper les policiers #LoiSecuriteGlobale
La procureure requiert une peine de trois ans de prison dont deux avec sursis probatoire. Obligation d’indemniser les victimes. Elle demande le maintien en détention. Interdiction de détenir une arme pendant 5 ans #Loisecuriteglobale@CNEWS
« Au delà de la purgation, le miracle de se dire nous sommes suffisamment nombreux... » J’ai du mal à vous livetweeter la plaidoirie de Juan Branco... #LoiSecuriteGlobale
L’affaire est mise en délibéré. Le jugement sera rendu le 10 février à 13h30 #LoiSecuriteGlobale@CNEWS
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Jour de verdict à la cour d’assises de Haute-Saône, le réquisitoire de l’avocat général Emmanuel Dupic vient de commencer #Daval@CNEWS
« Cette semaine était nécessaire pour répondre à la question du pourquoi. Un verdict est attendu par la famille, l’accusé et la société. Vous allez juger au nom du peuple français et non au nom de l’opinion publique » #Daval#requiz@CNEWS
« Vous allez juger une affaire de crime conjugal qui est devenue emblématique. Vous allez juger trois morts : l’agonie d’une femme mariée, sa crémation et l’accusation de la famille » #Daval#requiz@CNEWS
Sur la route de Vesoul pour venir couvrir la fin du procès, frissons à l’écoute du récit de @rtlgrandest du face à face Jonathann #Daval / Isabelle Fouillot, la mère d’Alexia
Reprise de l’audience au procès #Daval avec l’audition de l’enquêteur de personnalité @CNEWS
L’enquêteur de personnalité a rencontré Jonathann #Daval en prison le 25/5/2018. Il revient sur sa famille, la fratrie de 6 enfants, la séparation des parents, la naissance d’un demi frère. Puis sur ses études, un redoublement en seconde, lycée professionnel à Gray @CNEWS
De la difficulté de commencer un interrogatoire d’accusé à 19 heures après une journée très intense. Depuis ce matin 11h, la famille d’Alexia Fouillot à la barre. #Daval
Le planning du proces va être compliqué à tenir. Jonathann #Daval devait être entendu pendant plusieurs heures aujourd’hui ainsi que d’autres témoins. Le verdict est prévu vendredi.
Jour 3 du procès #Daval. En attendant les auditions de la famille ce matin puis de Jonathann cet après midi, on entend un gendarme ayant interrogé l’accusé en garde à vue à plusieurs reprises @CNEWS
Il a obtenu les premiers aveux, mais des « aveux a minima, qui ne collaient pas avec les constatations médico-légales » #Daval@CNEWS
« Clairement il minimisait son implication, on est alors à la dernière audition, juste avant la présentation au juge. On voulait le pousser aux aveux, avec l’intégralité des éléments de preuves. On avait avancé toutes nos billes » #Daval@CNEWS
Reprise du procès #Daval ce matin avec l’audition du médecin légiste qui a procédé à l’autopsie du corps d’Alexia. Les parents de la victime ont quitté la salle au bout de 5 minutes. Jonathann #Daval s’est bouché les oreilles @CNEWS
Le médecin légiste indique qu’il n’y avait pas de lésion traumatique suspecte du vagin, pas de trace de sang. #Daval@CNEWS
Jonathann #Daval a à nouveau disparu dans le box, il est comme roulé en boule sur lui même @CNEWS