"ll n'y a pas d'autre issue qu'un nouvel accord entre les deux camps". Le ministre @lesoutremer, @SebLecornu, signe une tribune dans le @leJDD au sujet de la situation en #NouvelleCalédonie 🇫🇷🇳🇨. Un discours franc et responsabilisant.
"Si le chemin entamé depuis la poignée de mains historique entre Jacques Lafleur, favorable au maintien de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République, et Jean-Marie Tjibaou, président du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), ...
... a donné trois décennies de paix au "Caillou" après les graves événements des années 1980, le processus acté dans l'accord de Nouméa arrive inévitablement à son terme au plus tard en 2022, quel que soit le résultat du troisième référendum s'il était demandé. ...
... Il nous appartient ainsi collectivement d'imaginer la suite, en cas de victoire du oui comme du non, et de penser l'avenir institutionnel du territoire.
... Il n'y a pas d'autre issue qu'un nouvel accord entre les deux camps. L'Etat, troisième partenaire et garant des accords, s'y tient prêt. ...
... C'était le sens de mon déplacement en Nouvelle-Calédonie à l'automne, à la demande du président de la République et du Premier ministre. Pour autant, il reste encore du chemin à parcourir alors que le temps presse. "
"Les consultations de 2018 et 2020 ont mis à jour deux blocs ethniquement et géographiquement homogènes. Elles laissent ainsi présager la courte victoire d'un camp sur l'autre, dans l'hypothèse du troisième et ultime référendum. ...
... Les accords de 1988 et 1998 avaient trouvé le chemin difficile de la paix. Ils ne pouvaient cependant que l'ouvrir et confier à d'autres le soin de le prolonger."
"L'horloge continue de tourner et les prochains jours seront décisifs. C'est pourquoi d'autres initiatives suivront, car le statu quo n'est pas possible, ni politiquement, ni juridiquement, ni même économiquement. ...
... Si, par trois fois, la Nouvelle-Calédonie confirmait son souhait de rester française, il conviendrait alors de lui donner un nouveau statut dans la République. ...
... Mais, trois fois vainqueurs, ceux qui appellent à voter "non" devraient aussi tendre la main à la presque moitié des électeurs qui aura voté "oui". : la République est une promesse de rassemblement. ...
... A l'inverse, l'indépendance sèche, sans préparation, apparaît insurmontable. Ses conséquences humaines, sociales, économiques seraient assurément désastreuses. ...
... Personne ne la réclame : les indépendantistes s'accordent à souhaiter un partenariat avec la France. Encore faudrait-il pouvoir en discuter. Ceux qui appellent à voter "oui" doivent expliquer leur vision de l'avenir à ceux qui appellent à voter "non" et, pour cela, ...
... revenir à la table des discussions. Ceux qui appellent à voter "oui" doivent expliquer leur vision de l'avenir à ceux qui appellent à voter "non" et, pour cela, revenir à la table des discussions."
"Le gouvernement se tient prêt à rechercher, dès aujourd'hui, une nouvelle solution consensuelle pour la Nouvelle-Calédonie."
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