Cette emissions #em6agriculture sur l'agriculture et les impacts environnementaux associés, outre tout ce qui a déjà été dit sur l'instrumentalisation de "la science", est assez emblématique du "il ne faut pas opposer" les énergies, les systèmes productifs, les transports... 
Dans la mobilite, cela revient en pratique à ne pas prendre de place pour les vélos ou les transports en commun sur la voiture, car "il ne faut pas opposer les modes", les gens sont supposés faire les meilleurs choix pour eux-mêmes en connaissant tout des coûts et des impacts...
Sauf qu'en pratique l'information est assez peu accessible à l'usager. Et surtout, lorsqu'un mode de transport (la voiture) fait plus de 80% des déplacements, et bien évidemment que tout l'environnement (infrastructures, signalétiques, offres...) est structuré en conséquence
Ne pas prendre de la place aux voitures pour créer des pistes cyclables, des trottoirs, des voies de bus, cela revient à laisser la place au mode hégémonique : la voiture.
Car on ne pousse pas les murs des rues évidemment.
Car on ne pousse pas les murs des rues évidemment.
L'agriculture biologique en France, ce n'est que quelques 8,5% du territoire.
Ne pas opposer les modes, comme pour les transports, là aussi parce que la surface agricole n'est pas illimité, revient à laisser la part belle au mode dominant.
Ne pas opposer les modes, comme pour les transports, là aussi parce que la surface agricole n'est pas illimité, revient à laisser la part belle au mode dominant.
Lorsque le rapport de force est si défavorable et parce que le monde n'est pas infini (l'espace urbain, la surface agricole...),
n'attendez generalement pas grand chose des discours qui proposent de ne pas opposer les énergies, les systemes agricoles, les modes de transports
n'attendez generalement pas grand chose des discours qui proposent de ne pas opposer les énergies, les systemes agricoles, les modes de transports
Ceux là généralement veulent simplement dire : "surtout ne changeons rien au(x) systeme(s) en place!"
Ou bien très lentement.
Sauf qu'en plus de ne pas avoir la place, nous n'avons pas non plus toujours le temps (par ex sur le climat)
Ou bien très lentement.
Sauf qu'en plus de ne pas avoir la place, nous n'avons pas non plus toujours le temps (par ex sur le climat)
Il ne s'agit pas de dire qu'il faut bannir la voiture du jour au lendemain, qu'il faut mettre de côté le système agricole qui permet à la majorité de manger au quotidien, mais de prendre conscience des processus de transitions à engager dans un contexte et un rapport de force
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