Ce ne sont pas les mêmes échelles... Le premier représente moins d'1 % par rapport à #saccageparis. Le second se perd dans l'infiniment petit. ;-)
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Voici les sites Web ayant eu le plus d'impact en terme de visibilité. Ce sont évidemment ceux de médias.
Le + gros, de loin, est le Daily mail (41 millions de vues), suivi par Le Parisien (13 millions) et Le Figaro (11 millions). Libé a participé à hauteur de 1,4 M.
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L'impact est bien sûr corrélé à la puissance et à l'influence de l'émetteur.
Avec un seul article le Daily Mail écrase tout le monde. Et l'article de Libération a donné plus de visibilité au thème que, par exemple, celui de Valeurs actuelles.
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Sur Twitter, voici les comptes ayant généré le plus de vues et d'engagements (likes etc.), en moyenne.
Outre un très gros compte (Le Pen), on remarque surtout de simples particuliers, qui ont eu un impact considérable (FouDeParis, 877 000).
Parmi les principaux "influenceurs", ayant diffusé le hashtag, il y a aussi bien des "pro" que des "anti" ou des neutres (S. Louvet / Actu.paris).
S'il y a eu "complot", c'est avec la participation de gros comptes comme celui de M. Ariel Weil. 😁
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Voici les comptes considérés comme les plus prolifiques.
(Ici encore, l'hypothèse complotiste se ridiculise : pas de bots étrangers ni de galaxie fascistoïde.)
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Localisation géographique des twittos ayant diffusé le thème (la part venant d'Allemagne est liée à un article très lu).
On remarque ici aussi la discrétion des bots bulgares. ;-)
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Les comptes les plus souvent mentionnés en liaison avec le hashtag :
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Les mots clefs les plus fréquents :
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Les données concernant la démographie des Twittos ayant participé à ces échanges sont à prendre avec des pincettes. On remarque cependant leur jeunesse : plus de la moitié auraient de 18 à 30 ans.
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Images ayant eu le plus d'impact (les plus reprises et partagées) :
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Images suivantes dans le "top".
(Quasiment que des moches hélas, car les jolies cartes postales diffusées par la mairie et ses relais sont loin derrière.)
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Les connaisseurs, dont je ne suis pas, jugeront. Il semble que le phénomène ait été massif.
C'est pour cela que des politiques l'ont relayé, puis l'ensemble de la presse.
Mêmes les grands partis sont incapables de lancer un tel buzz de toutes pièces.
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Comment expliquer alors le décalage avec l'information selon laquelle #saccageparis venait de comptes d'extrême droite ?
En fait les données ont été filtrées pour obtenir le résultat désiré. C'était un trucage, une désinformation.
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Les auteurs de ce fake ont joué sur la confusion entre l'audience de certains comptes et leur rôle.
En réalité, Ariel Weil par exemple a été plus impliqué que M. Le Pen par exemple, ou R. Dati (elles sont d'ailleurs restées très en marge : un seul tweet chacune...).
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A gauche, le faux tableau des principaux "influenceurs".
A droite, le vrai (twittos qui ont eu le plus d'écho).
Dans cette vraie liste, quelques personnalités mais surtout beaucoup de simples citoyens comme moi, déjà connus, et pas encartés.
18 (et dernier !)
Ce n'est pas le premier fake délibérément diffusé par Paris en commun et l'Hôtel de ville.
Ils en rajoutent maintenant en inventant des menaces et harcèlements. On souhaite à leur Julian Assange d'occasion un bon séjour à l'ambassade du Vénézuela !
Paris est cool, parce que ce n'est pas Paris :
c'est une bulle disneylandisée.
- La moitié de la population et des travailleurs sont absents, les touristes ne sont pas plus nombreux que d'habitude. Paris est soudain dédensifiée, cela rend des tas de choses plus faciles et plus agréables.
- L'activité économique est quasiment à l'arrêt, comme en coma artificiel (plus de chantiers, quasiment plus de livraisons ni de déménagements, etc., donc beaucoup moins de nuisances).
- Des milliers de SDF ont été expulsés (même les migrants de l'Hôtel de Ville sont planqués dans un gymnase pour ne pas faire tache).
- La présence massive de forces de l'ordre venues de partout met un couvercle artificiel sur l'insécurité et les incivilités. On respire.
- Les services publics, en particulier la RATP, sont mobilisés comme ils ne le seront plus jamais.
- La ville est déguisée, transformée en décor pour activités ludiques : "Paris has turned into a giant amusement park"...
Ce n'est pas Paris mais un artifice, une parenthèse de rêve éveillé.
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A ceci s'ajoute un besoin d'illusion :
- Beaucoup de gens, fatigués de sinistrose et d'angoisses latentes, ont envie d'y croire, de s'offrir un moment de joie (oh combien légitime, et d'autant plus résolu qu'au fond d'eux-mêmes ils savent qu'il est illusoire).
- Les puissances d'argent, les médias, et les pouvoirs politiques, ont décidé que l'on était heureux. Une hallucinante et invraisemblable propagande nous chante "brave new world"(magnifique exemple ci-dessous, sous la plume, carrément, de Florence Aubenas). Les fake news se lâchent et sont dignes d'un trumpisme triomphant. Tout recul par rapport à cet unanimisme obligé est stigmatisé, quasiment comme une sorte de haute trahison. Et ceux qui prétendaient bloquer les JO s'adonnent aux joies du sport copyright Coca Cola...
- Reste à savoir si le pays et Paris sont en train de faire le plein d'énergie positive, ou si une fois le décor remballé le réel va nous revenir en pleine tronche, encore plus cruel. Ça, c'est la vraie question je pense.
(Panem et circenses, amen.)
Hier le marché de Barbès était annulé pour ne pas déranger la course cycliste.
Quel pied pour les riverains, un samedi tranquille !!!
Seulement ce marché bruyant, chaotique, et ses dizaines de camions diesel, ce sont des milliers de clients, pauvres pour la plupart, et des centaines de personnes qui y travaillent.
Alors c'est comme ça : une ville c'est de la vie, souvent des désagréments, le désir individuel doit admettre l'intérêt collectif. Ce Barbès d'hier n'était pas un idéal, juste un fake d'un jour.
Le gala annuel de Cap Magellan a eu lieu à l'Hôtel de ville durant 11 ans.
Même si l'association en question était présidée par un adjoint, si la mairie s'était contentée d'accueillir cette soirée dans ses salons il n'y aurait rien eu de très grave.
Seulement...
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Seulement le montage était un peu plus raffiné.
Il s'agissait administrativement et légalement d'une soirée de la Ville de Paris.
La Mairie de Paris jugeait donc important de célébrer, chaque année, la naissance de la Première République du Portugal, en 1910 (😎).
Le Conseil de Paris va voter une subvention de 8 000 € à un collectif culturel pour moderniser son site Internet. Une obole dans l'océan des prébendes...
Il s'agit en réalité un réseau de bars musicaux. Créée à Nantes, cette association est peu implantée à Paris.
(Suite ⤵️)
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En effet, ce collectif qui a besoin de faire financer par le contribuable "un intranet à destination des adhérents" compte... 26 membres à Paris.
Au sein du "Collectif Bar-Bars", on trouve des poids-lourds, comme la Machine du Moulin-Rouge : 6 millions de chiffre d'affaires, 300 000 € de bénéfices (2022).
Le collectif IdF est dirigé par Aurélien Antonini, patron entre autres du très rentable Badaboum.
A droite une autoroute cyclable,
A gauche les... vélos.
(Rue Saint-Jacques)
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Au centre une autoroute cyclable,
A gauche à droite et partout les deux-roues.
Cette piste royale vient d'ouvrir, on verra à l'usage si elle est adaptée (problème du débouché), et si les deux roues s'en contentent, ou s'ils veulent aussi les voies de circulation générale.
Rue Saint-Jacques la voie cyclable était à droite, depuis plus de 15 ans.
Elle avait été pérennisée à grands frais en 2022.
En 2023, hop on annule tout. La voie, devenue une bidirectionnelle, passe à gauche.