3. Mettre à jour la gouvernance de nos universités
Là encore toujours la même sauce fade « L'Université est une chose trop sérieuse pour la laisser aux universitaires... Pourquoi ne pas la donner aux financiers plutôt ? »
On se délectera de phrases comme « Un financement accru doit aller de pair avec des réformes structurelles » qui n'ont que l'apparence du bon sens, mais qui sont en réalité totalement absurdes.
S'il y a un problème de sous-financement, on ne le résout pas par la structure.
3. Renforcer l’attractivité du secteur (bien sûr, comme d'hab).
Comment ? Comme d'hab : en supprimant le CNRS (et les autres), pour le filer à qui ? Aux financiers susmentionnés (faut suivre un peu aussi).
4. Et bien évidemment se débarrasser des fonctionnaires (mais pas trop vite, parce qu'on n'a quand même toujours rien trouvé d'aussi efficace dans ce domaine).
La recette du café par l'Institut Montaigne : 1. Mettez le café et l'eau au bon endroit. 2. Appuyez sur le bouton de la cafetière. 3. Débarassez-vous des fonctionnaires. 4. Donnez le café et la cafetière à ceux qui financement l'Institut Montaigne. 5. Savourez !
La constitution du groupe de travail parle d'elle-même.
Résultat du Quizz « l'Education Nationale, ce bastion impossible à réformer », en image.
Voici les modifications du Code de l'éducation depuis l'élection de M. Macron.
(Attention, certains articles ont été modifiés plusieurs fois, ce qui ne se voit pas ici.)
Autre visualisation des modifications du Code de l'éducation, cette fois-ci pour un bachelier de l'an dernier, qui serait donc entré en maternelle en 2009.
(Attention, le gros ajout du début est sans doute de la consolidation de code, à droit constant.)
Depuis l'élection de M. Macron, le Code de l'éducation a été modifié par 55 lois, 15 ordonnances et 331 décrets (voir liste ci-dessous).
Pendant la scolarité d'un bachelier de l'an dernier, ça aura été 120 lois, 34 ordonnances et 589 décrets.
[#VeilleESR #LRU] « C’est la révolution que j’ai demandée pour la rentrée prochaine./ Il faut avoir le courage de revoir nos formations à l’université »
E. Macron par @NewsTankEduc
@NewsTankEduc Critère pour décider de garder ou fermer une formation : « Est-ce que cette formation permet de former des jeunes et de leur fournir un emploi ? ».
Du pur adéquationisme donc : pas d'emplois, pas de formation.
@NewsTankEduc M. Macron donne pour explication « On ne laisse pas ouvertes ces formations parce qu’on a des profs sur ces formations, ce qui est un peu le cas parfois.
À l’inverse, on a des formations qui se passent dans de mauvaises conditions, car beaucoup trop de jeunes s’inscrivent. »
[#VeilleESR #Parcoursup] Rapport d'information sur la mise en œuvre des conclusions du rapport d’information du 22 juillet 2020 sur l’évaluation de l’accès à l’enseignement supérieur
@T_Cazenave @hendrik_davi
[#VeilleESR #LPPR] Dans l'épisode Jabberwocky de Better Off Ted, les protagonistes inventent un projet factice, Jabberwocky, vide de sens.
Contraints de le présenter publiquement, ils décident de jouer les apparences, ce qui fonctionne très bien.
Regardez
En conclusion : ceux qui n'ont pas compris la présentation sont qualifiés d'imbéciles et les protagonistes lâchent "I love being a fraud".
Quel rapport avec l'ESR me direz-vous ?
Le 13 janvier 2022, M. Macron lâche que les ONR devront faire office d'« agence de moyens ».
Historiquement, « agence de moyens » veut dire « qui ne gère pas les personnels de recherche » : on les transfère aux universités, et les ONR ne gèrent que du fric.
Cette proposition est « vieille comme le CNRS » selon @p_verschueren