Carte du taux d'incidence par département (nombre de cas détectés pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours disponibles, ici du 30 mars au 5 avril).
La France était à 393,3 jeudi dernier (396,7 après consolidation), aujourd'hui elle est à 333,4.
On est sur une semaine à "double dimanche" du point de vue de l'activité, avec le lundi de Pâques férié, d'où une chute artificielle de l'incidence de ~75 points. Normalement, on devrait être à ~410.
Du coup, je ne mets pas la tendance sur les départements.
Le taux d'incidence par classe d'âge (ne contient pas la valeur d'aujourd'hui).
Plongeon du dépistage et donc de l'incidence en raison du lundi férié. Le pic était déjà passé depuis quelques jours.
Les indicateurs hospitaliers.
Là aussi, les déclarations ont été perturbées lundi. On doit être vers le pic des admissions à l'hôpital, autour de 2000. Les entrées en soins critiques ont dépassé le pic de novembre dernier, les décès augmentent.
Les hospitalisations par région.
Les admissions en soins critiques par région.
Le pic de novembre 2020 a été largement dépassé au niveau des hospitalisations actuelles en soins critiques, la barre des 30 000 a été franchie pour les hospitalisations conventionnelles et soins de suite.
Record du nombre de 10-19 ans hospitalisés depuis le début de la pandémie, pic d'occupation de la deuxième vague largement dépassé pour les 20-59 ans.
Pic d'occupation de novembre 2020 dépassé pour les 60-69 ans, mais pas pour les 70+ même si tendance à la hausse.
Ces deux dernières semaines, entre le 25 mars et le 8 avril, on a recensé 4662 décès (hôpital + Ehpad), soit en moyenne 333 par jour.
(Inclut toujours le gros rattrapage des déclarations Ehpad du 26 mars.)
Synthèse.
Nombre de personnes ayant reçu au moins 1 dose au 6 avril : 9,6 millions (14,2%)
Nombre de personnes ayant reçu 2 doses : 3,2 millions (4,8%)
Les niveaux relatifs des 4 indicateurs par rapport au pic d'octobre/novembre 2020 (sans la valeur d'aujourd'hui pour les cas détectés).
Le pic d'incidence (à 420) a été atteint en métropole le 1er avril. Sans doute, de la part de l'épidémie, une référence au fait que ce gouvernement soit une mauvaise blague.
Comme en novembre dernier, le pic d'incidence a précédé la mise en place du "confinement". On va encore devoir attendre 10-15 jours pour voir quel R de descente on obtient sur les hospitalisations.
Mais Macron s'en fout. Sans attendre, il a déjà décrété que les écoles rouvriraient quelle que soit la situation : « Je n'ai pas conditionné la réouverture des maternelles et des écoles, puis des collèges et des lycées, à des indicateurs sanitaires. »
Dans une étude récente de l'ONS sur le Covid long au Royaume-Uni, 7-8% des 2-16 ans testés positifs au Covid déclaraient des symptômes persistants au-delà de 3 mois.
« Le parquet, jugeant Marine Le Pen au "centre" d’un "système organisé" visant à faire du Parlement européen la "vache à lait" du Front national (FN), a prononcé mercredi de sévères réquisitions à son encontre : 5 ans de prison, dont 3 avec sursis...
... 300 000 euros d’amende et 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire – c’est-à-dire avec application immédiate même en cas d’appel – ce qui pourrait, si les juges suivent les procureurs, l’empêcher de se présenter à la prochaine élection présidentielle. »
« Lors du réquisitoire du parquet, la procureure Louise Neyton avait notamment souligné "le côté absolument inédit de cette affaire, par son ampleur, qui se compte en millions d’euros, 15 fois plus que l’affaire du MoDem ; sa durée, qui s’étale sur 12 ans, 3 législatures et...
Une étude intéressante et détaillée au Québec sur le Covid long chez les soignants, principalement contracté sous "Omicron" (à 78%), ses facteurs de risque et les demandes de soin associées.
a) le questionnaire électronique, avec 21 518 répondants et un taux de réponse bas (6%)
b) le questionnaire téléphonique, avec 4995 répondants et un taux de réponse beaucoup plus élevé (69%)
Les échantillons :
Questionnaire électronique :
81% de femmes
Âge moyen : 45,9 ans
42,5% présentaient au moins une comorbidité
Questionnaire téléphonique :
79% de femmes
Âge moyen : 42,4 ans
41,5% présentaient au moins une comorbidité
[S39-2024] Point hebdomadaire sur les infections respiratoires du 23 au 29 septembre 2024.
Activité C*vid stable ou en légère hausse sur les indicateurs ville/hôpital, pic possiblement atteint.
Niveau national de SARS-CoV-2 dans les eaux usées en S39
2022 : 7115
2023 : 7570
2024 : 6200
[Note : la moyenne nationale des ~20 dernières semaines a été pas mal changée (sur le niveau absolu, pas la tendance) par l'inclusion de 42 stations supplémentaires. Je laisse momentanément les anciens chiffres sur 12 stations tels que donnés dans le bulletin SPF.]
Ça fait 2 ans que je demande chaque semaine aux gens ici s'ils ont eu le début des symptômes d'une infection respiratoire. Fil sur les résultats.
Entre septembre 2023 et la semaine dernière, j'ai obtenu en moyenne ~580 votes.
Les réponses ont continué à tracer une courbe épidémique proche de celle des consultations pour infection respiratoire aiguë chez les médecins généralistes (réseau Sentinelles).
Par saison (l'automne démarrant au 1er septembre, l'hiver au 1er décembre, 1e printemps au 1er mars, l'été au 1er juin) :
Entre les 2 années, pas de différence particulière sur l'automne et l'hiver, où les 3 vagues d'infections respiratoires suivent les rentrées scolaires.
"Les protéines laissées dans le sillage du Covid bien après l'infection initiale peuvent faire chuter les niveaux de cortisol dans le cerveau, inflammer le système nerveux et préparer ses cellules immunitaires à hyper-réagir lorsqu'un autre facteur de...
... stress survient, selon de nouvelles études sur animaux."
"L'étude, publiée dans le journal Brain Behavior and Immunity, apporte un nouvel éclairage sur ce qui pourrait sous-tendre les symptômes neurologiques du Covid long."
"Le cortisol est un agent anti-inflammatoire critique, aide à convertir les aliments en énergie, est important pour réguler la pression sanguine et le cycle veille-sommeil et aider à contrôler la réponse immunitaire aux infections."
« L'épidémie de Covid-19 sera forcément scrutée de près pendant les Jeux olympiques de Paris. (...) Le Tour de France a déjà donné le ton ces dernières semaines, avec plusieurs abandons causés par des symptômes de la maladie. »
« Les masques ont même refait leur apparition dans le peloton et les organisateurs avaient finalement imposé le port d'une protection à tous les acteurs de la course en contact avec des coureurs, comme les journalistes et les invités. »
« La fédération française de judo, de son côté, avait annoncé il y a deux semaines que son stage de préparation avait été écourté, en raison d'un cas de Covid-19 qui touchait l'un des participants. »