Aujourd’hui je vais tenter de vous expliquer les grades à la SNCF en utilisant les grades militaires.
Thread ⤵️⤵️⤵️
Chez nous on aime bien utiliser des acronymes. Beaucoup d’acronymes. Et pour les grades aussi.
DPX - DUO - DET - CTT ...
Je vais essayer de vulgariser ça au maximum.
On va commencer par les soldats de bases.
C’est l’immense majorité des cheminots.
Aiguilleurs, guichetier, agents de la voie, agents en atelier...
Il existe un nombre énorme d’acronyme pour chaque métier, je ne pourrais vous les citer tous.
A peu près 101.000 soldats de base constitue les forces vives de l’armée sncf.
(sans les conducteurs, on va en parler plus tard).
Il y a ensuite le DPX (le sergent).
C’est le chef de base mais Ô combien essentiel aux rouages de la mécanique.
C’est simple, il fait tout, court partout, reçoit des ordres contradictoires, et se démerde toujours pour ses hommes.
Le DPX (Dirigeant de Proximité).
Parfois le DPX en a marre, mais il aime son boulot donc il fait le taf. Il doit souvent composer avec le manque de moyen et des effectifs en soldats réduit.
Mais à la fin c’est toujours lui qui trouve la solution.
On a ensuite le DUO (Dirigeant dUnite Opérationnelle).
C’est notre capitaine à nous.
Il compte beaucoup sur ces sergents pour guider les soldats vers le lieu de la bataille.
Comme dans l’armée, un DUO commande entre 100 et 200 soldats (ça dépend du champs de bataille).
Ensuite vient le DET (Directeur d’établissement).
C’est notre colonel.
Comme le vrai colonel, il compte beaucoup sur ces sergent et ses capitaines pour la victoire.
Un bon colonel est respecté de ses hommes (enfin quand il le voit souvent).
Car parfois le colonel est souvent en réunion ou en téléconférence toute le journée avec les généraux.
« Mirabelle appelle Églantine »
Parois le colonel envoie des adjudants embêter les sergents.
Chez nous on appelle ça le « Pôle Sécu ».
Très procédurier mais essentiel pour vérifier que l’armement nous petera pas à la gueule.
Il existe dans le 13 ème arrondissement de Paris, une machine à vapeur allemande de la 2nd guerre mondiale, cachée depuis des années sous des étages de bétons.
Emmurée dans le silence.
C’est l’histoire extraordinaire, d’un homme, et d’une locomotive mythique.
Il s’agit bien d’une VRAIE locomotive, une BR-52.
Un monstre d’acier. 147 tonnes, 23 mètres.
Construite à Jungenthal , en Allemagne, en 1944 pour l’effort de guerre Nazi.
Elle a tiré des trains militaires et peut être des trains vers l’enfer, vers la mort.
Comment s’est-elle retrouvée dans le 13eme arrondissement de Paris ? Cachée ici, totalement entourée d’immeubles d’habitation, de sièges d’entreprises.
La réponse va être très longue tellement il y a d’histoireS (avec un S) dans cette Histoire (avec un grand H).
Aujourd’hui je vais vous perler d’un sujet que j’ai jamais abordé car très (trop) sensible.
Le syndicalisme a la SNCF (et donc les grèves).
Je pèserai donc chaque mot.
⤵️
Le monde cheminot a été pendant très longtemps ultra syndicalisé.
A la sortie de la seconde guerre mondiale, la CGT est hégémonique et compte des milliers d’adhérents.
Aujourd’hui, 4 grands syndicats sont présent. La CGT, SUD -Rail, CFDT et UNSA.
Au cours des années 2000 à 2020, pas mal de bouleversements vont profondément modifier la donne et le paysage syndical.
Je vais pas rentrer dans les détails, ça serait trop long.
Mais je vais quand même essayer.
C'est l'histoire d'un petit village de Dordogne crée spécialement par le Parti Communiste et la CGT pour loger des cheminots et des travailleurs.
C'est 100 % véridique.
Thread ⤵️⤵️⤵️
Nous sommes en 1960.
Le nouveau maire d’un petit village de 600 habitants en plein milieu de la Dordogne, a une idée.
Il est ancien résistant, instituteur, membre du PCF et de la CGT.
Il veut créer un village modèle pour loger les travailleurs. Et ça va être énorme!
Ce village c’est Saint Léon sur L’isle en Dordogne.
En 1950, Saint Léon c’est le petit village typique au sortir de la guerre. Peuplé de paysans en majorité , pas d’eau courante dans les maisons, les toilettes sont publiques (le long de l’église sur cette photo).
Aujourd'hui je vous parle de comment:
ON SE CASSE LE CUL AU BOULOT !!!
Je vais donc parler des sièges des cabines de trains.😀Thread ⤵️⤵️⤵️
Au tout début du chemin de fer, il n'y avait carrément pas de quoi s’asseoir, le mécanicien et son chauffeur restait debout.
D'ailleurs il n'y avait pas non plus de cabine.
C’était très spartiate, soumis aux aléas météo, l'enfer.
Sur les machines a vapeur moderne apparu un petit strapontin (ici en bas à gauche).
Cela ressemblait à une selle de vélo légèrement amélioré. C’était mieux que rien.
Aujourd’hui je vous parle d’une légende, que dis-je, un héros du chemin de fer Russe.
J’ai nommé Alexandre Alexandrovitch Romanov, dit aussi Alexandre III, Tsar de Russie accessoirement.
Thread 100% véridique⤵️⤵️⤵️
On va commencer par l’histoire du « Doigt divin sur la carte ». Une légende qui court depuis des dizaines d'années sur le tracé d'un train célèbre.
Alors, Vrai ou faux? Voici le sujet:
Petit rappel. Le chemin de fer se développe plein pot en cet fin de XIX siècle.
Et les Russes vont construire un truc extraordinaire, le Trans Sibérien.
Et à l'époque, c'est un truc énorme, du jamais vu en terme de distance (et de climat)