1/ La stratégie de la mitigation — freiner une fois dans le mur, les réas saturéees provocant à l'infini des vagues épidémiques Stop-n-Go — est-elle un compromis entre sauvegarde de l'économie, libertés publiques et sécurité sanitaire?
NON: Zéro-Covid gagne sur tous les tableaux.
2/ Moins de morts.
Moins de poumons cramés.
Moins de privation de liberté.
Moins de baisse du PIB, et une reprise déjà amorcée dans les pays qui ont opté pour l'élimination du virus. thelancet.com/journals/lance…
3/ Zéro-Covid, ce n'est en aucun cas le nom d'un confinement et d'un covfefeu infini: c'est l'exact contraire. Le cumul de réductions de risque ciblées, fondées en science, qui permet de mieux préserver les libertés publiques.
4/ Les deux éléments de langage de la ferme à trolls de l'Elysée:
(i) Qui aurait fait mieux que Macron?
(ii) Macron a été contraint par la mauvaise acceptabilité des mesures de réduction de risque et par les nécessités économiques
sont fausses.
Rigoureusement fausses.
5/ C'est faux parce que l'unique stratégie rationnelle, Zéro-Covid, a permis dans les pays qui l'ont adopté:
✅moins de morts et de poumons cramés
✅plus de préservation des libertés publiques
✅moins d'impact socio-économique
6/ C'est faux parce que l'alternative n'est pas un autre Epidemiolok 1er qui prendrait d'autres décisions autoritaires, illibérales et obscurantistes. La question est celle d'une démocratie fondée sur la délibération des citoyens, éclairée par des faits publics fondés en science.
7/ Je pense qu'il n'y aucune alternative rationnelle à la stratégie Zéro-Covid dans sa déclinaison non-enfermiste, protectrice des libertés publiques, mais fondée sur une réduction soutenue des risques de transmission.
La catégorie du "terrorisme" est problématique parce qu'elle est une catégorie morale importée dans le champ de la justice, sans être une catégorie juridique, pour imposer le recours à un "droit" d'exception. mediapart.fr/journal/france…
On a vu pensant le mouvement de défense des retraites que les lois anti-terroristes sont utilisées pour interdire des "dispositifs sonores". On a vu Darmanin décréter que les scientifiques du climat sont "éco-terroristes".
On a vu Vichy et le régime nazi utiliser le mot "terroristes" de manière systématique contre la Résistance — la vraie, pas les pogroms du Hamas.
Dans ce moment de montée vertigineuse des haines identitaires, du suprémacisme, des massacres infligés au nom de religions révélées, du suprémacisme, de l'illibéralisme autoritaire, il n'y a pour qui est attaché à l'idéal démocratique, qu'un point stable: les principes.
En l'occurrence, les principes supposent de condamner le surcroit de barbarie dans la guerre, établit minutieusement après les atrocités du XXème: aucun crime de guerre ne peut être soutenu, au nom de quoi que ce soit — a fortiori en essentialisant tels ou tels.
Partout où il y a des dogmes, il y a des gardiens du dogme et, déjà, le germe de la haine de l'altérité. Il faut combattre toutes les hétéronomies et défendre l'institution de la démocratie comme auto-institution raisonnée par la société des règles collectives qu'elle se donne.
1) C'était une évidence de longue date pour qui a étudié l'émergence de Trump, d'Orban, de Berlusconi, l'extrême droite a désormais deux visages. Au vieux fascisme lepéniste s'ajoute une Alt Right managériale, technophile et obscurantiste...
Le macronisme. liberation.fr/politique/emma…
2) La radicalisation du JDD, l'organe central du macronisme qui produit désinformation et logomachie 'anti-woke' depuis des années n'est pas une bascule au FN, mais la trajectoire sans rupture du macronisme. lemonde.fr/politique/arti…
3) Le 'génie tactique' du Tea Party à consisté à hybrider droite néolibérale technophile et néoconservatisme suprémaciste et intégriste. Le mariage d'Enthoven et Bastié.
En France, les cadres du macrono-lepénisme sont prêts. huffingtonpost.fr/politique/arti…
Si Loïc avait détourné de l'argent public, pratiqué le conflit d'intérêt ou financé illégalement sa campagne électorale, il serait libre — et recruté par l'une quelconque des boites qu'il aurait servi depuis l'appareil d'Etat. liberation.fr/societe/police…
Si Loïc avait été un factieux néofasciste de la BAC ou de la BRAV-M et tué un jeune par racisme d'une balle ou de coups de pieds, il recevrait un siècle de salaire dans une cagnotte garnie par la bourgeoisie barbarisée. basta.media/quand-les-acti…
Mais Loïc s'est déguisé en moine zadiste pour militer contre un monde qui engendre effondrement du vivant et bascule climatique. Il a ramassé un gilet de gendarmerie et l'a brandi, postant le "trophée" sur les RS.
1) Je ne crois pas un seul instant à un Darmalin partant en solo sans l'aval de Macron, de la même façon qu'il était évident que les soutiens de Nunez et Vaux aux factieux néofascistes réclamant le droit de meurtre et de mutilation avaient l'aval du pouvoir.
2/ Le principe clé du néolibéralisme est de se nourrir de chaque crise, en profitant de la sidération, pour avancer un agenda politique. Macron n'a pas "peur" de la police, n'en est pas "prisonnier". Il met en œuvre le virage autoritaire de la droite néolibérale, comme partout.
3/ Pourquoi cette idée a-t'elle autant de succès au sein de la classe moyenne intellectuelle (profs, journalistes, etc)? Dans ce milieu, l'idée que l'extrême-droite, l'illibéralisme autoritaire raciste, était le fait de l'exploitation de l'angoisse des déclassés est forte.
1/ Comment ne seraient-ils pas "en colère" ces factieux à qui le pouvoir illibéral et autoritaire macronnard a demandé de terroriser, de mutiler, de tabasser, de piétiner, en donnant libre cours à leurs pulsions fascisantes.
2/ L'ex patron du Raid, ex-député macronnard, Jean Michel Fauvergue, vient demander sur la chaîne néofasciste de Bolorrhée, la liquidation de l'Etat de droit: le permis de tuer, de tabasser arbitrairement pour les "policiers".
3/ Le racisme, l'ultra-violence barbare, le mépris des droits humains, la fascination pour le fascisme sont ils le fait de quelques individus au sein de la police, ou un fait systémique?