Ce soir, je suis dans l’Aveyron pour le #MeetingAubin de demain et j’ai envie de vous parler de ces rencontres – que je fais parfois grâce au militantisme – de ces gens qui ont cette petite flamme qui les pousse toute leur vie à s’insoumettre face au monde tel qu’il est.
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J’ai envie de vous en partager une ce soir, car ces rencontres donnent la pêche.
Surtout quand on est militant et qu’on sent, trop souvent, le manque d’espoir des gens... Ce mur de résignation qu’on combat.
Quand on voit comment va le monde, on a besoin d’un peu de pêche, non ?
Surtout quand on est militant et qu’on sent, trop souvent, le manque d’espoir des gens... Ce mur de résignation qu’on combat.
Quand on voit comment va le monde, on a besoin d’un peu de pêche, non ?
Aujourd’hui, donc, j’ai rencontré Alain et sa femme.
Ce sont des insoumis de toujours. Communistes pendant cinquante ans. Cégétistes depuis qu’ils ont commencé à travailler.
Des têtes dures au regard doux, mais toujours tourné vers ce qu’ils pensent juste.
Ce sont des insoumis de toujours. Communistes pendant cinquante ans. Cégétistes depuis qu’ils ont commencé à travailler.
Des têtes dures au regard doux, mais toujours tourné vers ce qu’ils pensent juste.
J’aurais pu parler de bien d’autres rencontres depuis que j’ai commencé à militer.
Elles sont nombreuses et mériteraient toutes d’être racontées, car elles donnent toutes envie de militer.
Car elles donnent toutes une part de cette vérité militante qui nous pousse à nous battre
Elles sont nombreuses et mériteraient toutes d’être racontées, car elles donnent toutes envie de militer.
Car elles donnent toutes une part de cette vérité militante qui nous pousse à nous battre
Le hasard a fait que c’est d’Alain dont on parlera un peu ce soir.
Il est venu de Gironde avec sa femme pour assister au #MeetingAubin.
On a discuté tout à l’heure alors qu’on installait. Il voulait aider.
Je ne le connaissais pas, mais il m’a raconté un peu sa vie militante.
Il est venu de Gironde avec sa femme pour assister au #MeetingAubin.
On a discuté tout à l’heure alors qu’on installait. Il voulait aider.
Je ne le connaissais pas, mais il m’a raconté un peu sa vie militante.
Alain a commencé à militer en 1966.
Il était communiste, "un vrai". Un qui a subit la répression syndicale pendant toute sa carrière, car il se battait dans son entreprise pour ce qu’il croyait juste pour lui et les autres.
Il raconte. C’était dur. Mais il ne regrette rien.
Il était communiste, "un vrai". Un qui a subit la répression syndicale pendant toute sa carrière, car il se battait dans son entreprise pour ce qu’il croyait juste pour lui et les autres.
Il raconte. C’était dur. Mais il ne regrette rien.
Il évoque le programme commun qu’il allait vendre, Marchais, le syndicat, l’usine, le Parti, les combats avec les copains.
.@JLMelenchon, il l’a rencontré un jour, comme nous tous, avec un discours ou une émission.
La rencontre : tiens, un qui dit ce qu’on pense.
Ça faisait longtemps.
La rencontre : tiens, un qui dit ce qu’on pense.
Ça faisait longtemps.
Alors c’est à nouveau l’espoir, à nouveau le combat après les temps difficiles.
La joie. Des nouveaux « camarades ».
2016-2017 : une jeunesse militante retrouvée.
« Oui, on pouvait y arriver. »
La joie. Des nouveaux « camarades ».
2016-2017 : une jeunesse militante retrouvée.
« Oui, on pouvait y arriver. »
2017. 20 %.
Pas assez malheureusement pour faire triompher l’Avenir En Commun. Mais quand même ! On était où avant ?
Il faut continuer.
Pas assez malheureusement pour faire triompher l’Avenir En Commun. Mais quand même ! On était où avant ?
Il faut continuer.
Alors Alain continue, comme des milliers d’insoumis.
Il donne le coup de main, colle, distribue les tracts. Il a même équipé son vélo d’un porte drapeau pour qu’on voit bien haut en manif le drapeau de l’insoumission : celui du programme pour lequel il se donne.
Il donne le coup de main, colle, distribue les tracts. Il a même équipé son vélo d’un porte drapeau pour qu’on voit bien haut en manif le drapeau de l’insoumission : celui du programme pour lequel il se donne.
Il y est allé devant son ancienne usine, donner les tracts tôt le matin pour convaincre.
« C’est nous la classe ouvrière » me dit-il avec fierté.
Celle des millions de Français qu’on ne voit ni n’entend jamais à la télé.
« C’est nous la classe ouvrière » me dit-il avec fierté.
Celle des millions de Français qu’on ne voit ni n’entend jamais à la télé.
« J’ai pas le temps d’attendre, moi, et puis les autres non plus » me dit-il en rigolant.
En 2022, il veut la voir la victoire de Jean-Luc Mélenchon et de son programme.
Il donnera tout.
« S’il gagne, je pleurerai pendant 8 jours ».
En 2022, il veut la voir la victoire de Jean-Luc Mélenchon et de son programme.
Il donnera tout.
« S’il gagne, je pleurerai pendant 8 jours ».
Demain, il sera là au meeting, avec d’autres, dans cette ville qui vit la mine se soulever face à l’injustice et se faire recevoir par les balles de l’armée.
Cette révolte de 1869 à qui l’on doit parmi les plus belles pages de Germinal et deux poèmes endeuillés de Victor Hugo.
Cette révolte de 1869 à qui l’on doit parmi les plus belles pages de Germinal et deux poèmes endeuillés de Victor Hugo.
J’avais envie de vous parler ce soir de cette rencontre, car il est rare qu’on entende parler des histoires de militants.
Ce sont pourtant des récits riches, méprisés par ces gens qui méprisent ceux qui collent les affiches, sans qu’eux n’en aient jamais coller une.
Ce sont pourtant des récits riches, méprisés par ces gens qui méprisent ceux qui collent les affiches, sans qu’eux n’en aient jamais coller une.
J’aime le militantisme car on n’y rencontre surtout des gens qui veulent que les choses changent pour eux, pour nous.
C’est ce qu’il faut.
Tant qu’il y a de la lutte, il y a de l’espoir.
À demain pour celles et ceux qui seront au #MeetingAubin
C’est ce qu’il faut.
Tant qu’il y a de la lutte, il y a de l’espoir.
À demain pour celles et ceux qui seront au #MeetingAubin
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