Petit résumé de l’histoire du bâtiment et du projet d’installation de la @BourseCommerce.
Sans oublier l’hôtel d’Albret de la reine mère Catherine de Médicis, par Jean Bullant (1572-78), détruit en 1748, dont il reste la fameuse et mystérieuse colonne.
Captures de mon IG.
À cause des reports d’inauguration, l’expo Charles Ray a été décalée et remplacée par un aperçu de la collection.
Le choix de valoriser la création contemporaine, les artistes africains et la peinture figurative actuelle dans de superbes espaces est salutaire, ms peu à mon goût.
Je signale un Martial Raysse panoramique dans le salon d’entrée, les objets de Bertrand Lavier dans les 24 vitrines de l’Expo U de 1889, les pigeons de Catellan, le mobilier des Bouroullec...
Et le très bel accrochage photo avec des ensembles de Sherman, Journiac, Lawler...
Je ne dévoile pas tous les espaces (n’oubliez pas d’explorer tout le sous-sol, par ex), mais pour finir, sous la verrière bicentenaire de Bélanger (ces ombres !), dans le sobre cylindre de béton d’Ando, les 9 sculptures qui se consument d’Urs Fischer.
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C’est la « Sainte Chapelle du béton armé » (Le Corbusier), construite en un temps record (avril 1922 - juin 1923) et pour un budget très réduit (300k francs) par les frères Auguste et Gustave #Perret : l’église Notre-Dame de la Consolation au #Raincy !
Adoptant un plan basilical (56 long x 20 de large), clocher-porche haut de 43 m, légère déclivité du terrain avec sanctuaire surélevé, il s’agit de la première église construite intégralement en béton armé, laissé apparent et brut.
Les 4x7 fines colonnettes portent toutes les charges et permettent de libérer les façades des fonctions porteuses, d’où la grande luminosité et intensité colorée dans l’édifice à travers les claustras préfabriqués en béton.
Le mince voile de béton qui sert de voûte fait… 3 cm !
Le nouveau hub artistique de @93Romainville dans les anciens labos pharmaceutiques années 30 réhabilités de Gaston Roussel / Sanofi : la fondation @FFiminco avec ses expos et résidences d’artistes, qq galeries dans la cour et les réserves visitables du @FracIdF !
Le @FracIdF présente jusqu’au 16 juillet un nouveau volet de sa programmation « Sors de ta réserve ! » avec le rdc et 2nd étage choisis par le public sur le site du Frac et le 1er étage choisi par les 1ère d'un lycée de Romainville.
L’église St Louis de #Villemomble, construite en 1901 par Georges Dupont avec une structure métallique & augmentée en 1926 d’un célèbre clocher en béton armé par Paul Tournon, va être restaurée jusqu’à fin 2024 !
Les travaux portent sur les chéneaux & gouttières de la nef ainsi que sur le clocher-porche, chef-d’œuvre technique du décor monumental, avec ses 28 personnages de 7 m de haut sculptés dans le béton frais en 63 jours par Carlo Sarrabezolles !
Croix sommitale de Raymond Subes.
L’intérieur aurait également bien besoin d’être rafraîchi, mais les urgences d’abord…
Les cloches ont été déposées, leur restauration en tranche optionnelle.
Vous connaissez Claude… Mais #LéonMonet, soutien constant des jeunes peintres impressionnistes, joua un grand rôle dans la production de son frère et la vie artistique rouennaise.
Le @museeluxembourg remet la famille Monet en lumière avec une belle petite expo jsq 16 juillet !
Les deux frères, nés à Paris mais ayant grandi au Havre, prennent des trajectoires opposées : Léon, aîné de 4 ans, est travailleur et fait des études en chimie des couleurs, Claude, + dissipé, fait des caricatures à l’école puis des portraits satiriques de la bourgeoise havraise.
En 1856, âgé de 15 ans, Claude Monet rencontre Eugène Boudin et l’accompagne peindre en plein air. Il apprend le dessin et croque sur le motif.
Son premier carnet de dessins, 45 croquis à la mine de plomb réalisés en juillet 1856, est présenté au public pour la première fois !
Sans aucun rapport avec les collections ou l’histoire du lieu, le @MuseeMarmottan accueille une exposition sur les #NéoRomantiques : un groupe de jeunes artistes sortis de l’Acad Ranson qui organisèrent un accrochage commun galerie Druet en fév 1926.
Du figuratif mélancolique !
Lié à des intellectuels (Gertrude Stein, Julien Green, Cocteau…), ce groupe est dominé par les figures de Pierre Charbonnier, Christian Bérard, Thérèse Debains, Pavel Tchelitchew, Sir Francis Rose, Eugène et Léonide Berman.
Mis à part Bérard, ils sont tous oubliés aujourd’hui.
Qu’est-ce qui les rassemble : un attachement à la figuration alors que le cubisme triomphait et le surréalisme pointait son nez, une prédilection pour les portraits et les paysages fantomatiques, non pas de forts contrastes mais des variations tonales assez subtiles et sombres.
Après de nombreux mois de travaux (et de retard), le @MuseeOrsay a rouvert hier le fond de nef.
Nouveauté : un gain d’espace et davantage de cimaises consacrées aux transformations de la capitale sous Haussmann et la IIIe République.
Bref, c’est assez réussi !
Différentes sections se succèdent : le regard pittoresque sur Paris, Paris industriel, Paris social et bâtisseur, le Nouvel Opéra…
Peintures et maquettes, plus ou moins imposantes, plus ou moins connues, pour illustrer le sujet.
Et l’on marche tjs sur le quartier de l’Opéra !
La petite salle de dessins d’architecture a également été rénovée, et augmentée de deux cimaises en retour : mieux isolée du bruit environnant et davantage de surface pour accrocher les élévations.
Actuellement, vu et revu mais belle sélection : les Expositions Universelles.