Samedi donc, les prêtres de l’est de Paris, qui œuvrent chaque jour pour la paix dans leur quartier, ont marché pacifiquement. Ils voulaient faire mémoire des prêtres massacrés il y a 150 ans par la #CommunedeParis. Honorer leurs morts, tout simplement.
Reportage de l'intérieur.
Reportage de l'intérieur.
On commença par un dépôt de fleurs à l’entrée de l’ancienne prison de la Roquette, avec Denis Jachiet, évêque de Paris. Il était entouré des drapeaux des assos de mémoire @SF_Paris11 et @SF_Paris20 (aussi présents aux cérémonies en mairie honorant les résistants communistes).
La procession se met en route rue de la Roquette à #Paris11. La première insulte que j’ai entendue à destination de l’évêque est venue de @PuzelatM, membre du PS du XIe dont il fut responsable, et conférencier @Mairiedu11. Pour le reste, la marche est bon-enfant, apolitique.
Nous longeons le cimetière du Père Lachaise, accompagnés par un peu d’animation. Cela fait partie du jeu : on est dans l’est parisien ! Cela n’émeut pas, heureux de nous rassembler pour faire mémoire de ces prêtres, souvent très engagés socialement tel le Père Henri Planchat.
Première halte à Notre-Dame du Perpétuel Secours, sur le trajet pris par les prêtres et gardes républicains otages, entre leur prison du XIe et le lieu de leur exécution dans le XXe. De beaux chants, des prières bien sûr, entourées d’un brin de contestation toujours.
T-shirt. #LouiseMichel, ce n’est pas celle que la maire de Paris a choisi pour son affiche des #150ansdelaCommune ? Ah tiens, elle se disait anarchiste. Ce doit être la définition de la «république démocratique et sociale» vue par la mairie de Paris, qui décrit ainsi la Commune.
La procession remonte le boulevard Ménilmontant. La tension monte fortement des terrasses de cafés. Insultes, crachats. La croix portée par l'évêque et les prêtres en auraient même essuyés.
Au passage de la rue des Panoyaux, violente attaque de dizaines d’individus en provenance du bar «Saint Sauveur». Courageux, ils visent même nos porte-drapeaux féminines. Des bannières de paroisses sont aussi volées. Nous en récupérons fermement, mais ne répliquons pas aux coups.
Au terre-plein du métro Ménilmontant, les attaques se transforment en jets de poubelles et de bouteilles, alors qu’il y a des familles avec des enfants bien visibles dans la procession. Jérôme, membre du Souvenir Français @SF_Paris11, est grièvement blessé à la tête.
Seconde halte à Notre-Dame de la Croix. Il manque un drapeau, le seul que n’ayons pas pu reprendre aux militants d’extrême gauche. Un drapeau à la mémoire des commandos français qui ont libéré la France du nazisme en 1944.
A l’intérieur de ND de la Croix, la marche se termine par une belle oraison. Comme l'exprime Monseigneur Jachiet, notre marche était beaucoup plus adoucie que ce qu’ont vécu les prêtres et gardes républicains martyrs de #laCommune le 29 mai 1871...
... Ce dimanche nous sommes allés terminer la marche à Notre-Dame des Otages. Nous étions émus devant le mur où ces prêtres furent massacrés il y a 150 ans, malgré leur action sociale reconnue. Voire perdurer cet aveuglement antireligieux à notre époque, en France, ça fait mal.
(fin du reportage) En refusant de commémorer ces massacres, @Anne_Hidalgo s’associe à cette haine anticléricale d’un autre siècle. On ne peut crier impunément #vivelaCommune aujourd'hui sans évoquer aussi sa face sombre. Sinon elle remonte à la surface, violente, comme samedi.
Article du Figaro. lefigaro.fr/paris-une-proc…
Quelques réflexions personnelles livrées à RT France. (poke @dioceseparis @SF_Siege)
https://twitter.com/RTenfrancais/status/1399259532476436480?s=19
Le blog de Jean-Marc Morandini avec la vidéo de l'attaque que j'évoque au niveau de la rue des Panoyaux, où nos drapeaux ont été pris pour cible. jeanmarcmorandini.com/article-462783…
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