🏅 J+7 après la sortie de mon livre et les retours sont fous, MERCI! Dispo : urlz.fr/fwih

Nouveau THREAD pour vous raconter l'aventure qu'a été cette enquête et la création de ce néologisme qu'est "sportokratura"

🤠Voyagez avec moi au coeur de la Russie des confins▶️ ImageImage
Cet ouvrage naît sur les bords de la mer Noire lors d’un voyage à Sotchi au lendemain des JO d’hiver 2014. La « capitale du sud » de la Russie est vide. J’arpente les rues délaissées d’une ville qui était encore l’épicentre du sport international quelques semaines auparavant...
Difficile d’imaginer que les athlètes, politiques, journalistes et touristes du monde entier y grouillaient dans un chaos organisé au cœur d’un moment historique. Depuis la chute de l’URSS, aucun pays post-soviétique n’avait accueilli un événement sportif de cette ampleur.
L’ambiance était à la fête et il n’était pas rare de croiser à des Russes aux joues mouillées de larmes de fierté. Pourtant, à l’instar des JO d’été de Moscou en 1980 et du boycott de l’invasion soviétique en Afghanistan, Sotchi s’est retrouvée au centre de la politique mondiale.
Tous les regards étaient alternativement tournés vers l’Ukraine, à quelques encablures des palmiers et des tremplins de ski, où la révolution dite du Maïdan faisait rage et vers Sotchi, où les moindres réactions de Vladimir Poutine à ce sujet étaient guettées...
Comme en 1980, l’événement sportif était devenu un prétexte politique !

Non loin de ce bruyant passé, mes déambulations deux mois plus tard sur les bords de la mer Noire offrent un contraste saisissant. Tout ça pour ça ?
40 milliards d’euros dépensés pour un événement qui a duré deux semaines et dont le principal souvenir restera lié à jamais à l’Ukraine et à la réincorporation de la Crimée à la Russie ? Et puis après ? Un territoire vide et presque abandonné ? Je décide d’en chercher le sens.
Quelques mois plus tard, en juillet 2014, je retrouve mes camarades sur les bords de la mer Noire, à Batumi en Géorgie cette fois, lors d’une mémorable université d’été organisée par l’Institut français de géopolitique (IFG). Plusieurs fois, nous évoquons le projet d’un ouvrage.
Et c’est par une chaude après-midi tropicale, entre khatchapouri, khinkali (plats traditionnels géorgiens) et autres débats sur la géopolitique de l’espace post-soviétique, que surgit l’inspiration : le sport russe comme outil de compréhension du système Poutine !
À 4 ans de la CDM de football, le timing semble parfait. Je me souviens d’une discussion brève mais exaltée propre aux jeunes chercheurs. En quelques phrases jetées en l’air sous les palmiers d’une station balnéaire post-sov en reconstruction, une nouvelle aventure démarre !
Les premiers mois sont difficiles. Commencer une enquête, c’est avancer et tâtonner dans un couloir sombre. Parfois, on trébuche et, souvent, on ne sait absolument pas où l’on va...
Il faut réaliser un état de l’art exhaustif et se remplir le cerveau d'informations qui, sans le savoir, vont nourrir le propos en métamorphose. Ce processus intellectuel délicat me conduit souvent à des errances nécessaires. Par quel bout prendre ce sujet ?
L’histoire, d’abord, me souffle mon instinct d’ancien étudiant à l’Université du Havre. J’écume alors les bibliothèques de la BNF et de l’INALCO. L'objectif ?
Lire et relire les textes historiques sur la guerre froide sportive, le rôle du sport dans la révolution bolchévique, ou encore la création du sport moderne en Russie sous les Romanov. Le constat est implacable : que dire quand tout semble déjà avoir été écrit ?
Parallèlement, l’affaire du soi-disant « dopage d’État » en Russie prend une ampleur sans précédent. En décembre 2014, la chaîne allemande ARD diffuse le documentaire "Le dopage secret : comment la Russie fabrique ses champions"
L’Agence mondiale antidopage (AMA) décide d’enquêter et statue, 11 mois plus tard, sur l’existence d’un système de dopage généralisé en Russie. Dans la foulée, les sanctions tombent. Le Centre antidopage russe (RUSADA) et la Fédération russe d’athlétisme (ARAF) sont suspendus.
Le second rapport de l’AMA, qui confirme les liens entre dopage, sport et politique en Russie, est suivi par les décès brutaux de deux anciens directeurs de RUSADA. Aussi extraordinaire soit-elle déjà, l’histoire ne s’arrête pas là...
Quelques mois plus tard, le lanceur d’alerte Grigory Rodchenkov fuit aux États-Unis après s’être confié au cinéaste américain Bryan Fogel sur la réalité du dopage russe. Rocambolesque, son récit fait naître le documentaire Icarus à la mi-2017.
Dès lors, il n’est pas usurpé de dire que nous sommes face à la plus grosse affaire de dopage de l’histoire du sport dont la présence de protagonistes russes et américains en première ligne ne peut que faire penser à la guerre froide.
Poutine lui-même est accusé d’avoir orchestré un dopage systématique des athlètes russes à grande échelle afin de remporter, entre autres, les JO de Sotchi 2014. Explosion médiatique : mon sujet de recherche se voit projeter sur le devant de la scène internationale.
Face à ce déferlement médiatique, je choisis de multiplier les terrains de recherche. En décembre 2015, je m’envole pour Moscou afin d’investiguer et de mieux saisir l’ambiance. C’est décidé, l’empirisme sera le maître mot de mon enquête.
La Russie est en pleine préparation pour la CDM 2018 : je suis résolu à sillonner plusieurs années durant ses 11 villes hôtesses. Quoi de mieux pour comprendre le système politico-économico-sportif russe que la préparation du plus grand événement sportif de la planète ?
J’entame alors ce qui s’apparentera par la suite à un voyage initiatique dont les séjours successifs constitueront autant d’épreuves que de paliers à franchir. Les premiers terrains sont difficiles.
En pleine crise du dopage, les autorités politiques du sport russe refusent systématiquement mes demandes d’entretiens. À Moscou et Saint-Pétersbourg, je fais chou blanc à plusieurs reprises. En outre, mon statut de jeune chercheur ne joue pas en ma faveur...
Je décide de changer mon fusil d’épaule et me concentrer sur les régions. Mon sujet est vaste et la Russie véritable se situe loin des ors des deux capitales du pays. Que ce soit à Kazan, Saransk, ou Samara, je réussis peu à peu à obtenir des entretiens avec les élites locales...
Au fil des voyages, j’affûte mon modus operandi. D’abord, je contacte les journalistes et les chercheurs locaux. Ensuite, ceux-ci m’orientent vers les sources de la région en question. Souvent, je me retrouve face à des associations libérales locales très critiques du pouvoir.
Parfois, je réussis à obtenir un entretien avec un ministre des sports de la région. Il n’est pas rare que celui-ci semble aussi surpris que moi, notamment quand mes questions d’abord sportives deviennent politiques. Les réponses se font alors à la hâte, en catimini.
Entre deux souffles, j’obtiens parfois des informations primordiales. Ces petits moments mis bout à bout débloquent peu à peu des pans entiers de mes recherches. Avec les hommes politiques russes, nous sommes toujours trois dans la pièce.
L’interviewé, l’intervieweur et l’observateur. Ce troisième larron sert à contrôler les verbes du premier. Lorsqu’une question est trop politique, trop tendue, trop ceci ou trop cela, il se manifeste soudainement en demandant à changer de sujet.
La plupart du temps, les informations à mon propos sont consignées précautionneusement et mon nom commence à circuler au sein des élites locales. « Il y a un chercheur français qui étudie la politisation du sport russe », « attention, il est trop politique »...
Ces phrases relayées par des informateurs locaux me permettent de savoir que, si je suis parfaitement libre de mes mouvements et de mes questions, je suis contrôlé.
En outre, le temps passé à être interrogé par des membres du FSB (Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie) à la descente des avions s’avère proportionnel au nombre de voyages effectués en Russie.
Je me souviens d’un interrogatoire de 2h à l’aéroport de Rostov après que les autorités m’ont laissé attendre plusieurs heures seul dans le hall. Février 2018. Sur le tarmac, il fait un froid polaire décuplé par un vent glacé qui gifle les visages rouges des passagers.
Dans la queue de la douane, un homme sans insigne vient me voir pour me demander mon passeport. Sans explications, il me le prend et me demande d’attendre là. Je dispose d’un visa de travail délivré par le journal Le Courrier de Russie.
Si l’on me refuse l’entrée en territoire russe, le terrain de recherches le plus important de mon enquête risquerait de s’envoler. Nous sommes en effet à quelques mois de la CDM de football et il est primordial que je puisse profiter de ce moment pour écumer la Russie.
Une voix forte résonne dans le hall vide et me tire de mes pensées. Le même homme sans insignes, petit et brun, le regard vif, me hèle afin que je le suive. Nous arrivons dans une petite pièce blanche d’à peine 5 mètres carrés. Un interrogatoire précis et rapide commence alors.
Qui suis-je ? Que fais-je en Russie ? Qui est mon employeur ? Quels sont mes travaux ? Quels sont mes contacts ici ? Des noms, des adresses, des numéros de téléphone ? Je balbutie des réponses vagues, dans un russe que je rends volontairement moins bon qu’à l’accoutumée.
Néanmoins, n’ayant pas eu le temps d’anticiper ma couverture, je suis parfois pris de court et me retrouve à donner des info contre mon gré. « Ah, vous avez une amie qui travaille à l’Institut français de St-Pet ? Donnez-moi son nom et ses coordonnées. Nous allons l’appeler. »
Suspense... Puis, après un moment interminable durant lequel je sens la sueur couler le long de ma nuque, elle corrobore finalement mes propos. Rasséréné, je reprends de la constance. « Vous voyez », dis-je, « je ne suis pas un espion ».
Alors que ça s’éternise, son téléphone se met à sonner au rythme de la chanson Takogo kak Putin («Comme Poutine», en français) du groupe Poiouchtchie Vmeste. C’est ainsi que les 3 chanteuses prêchent les vertus de leur président au beau milieu d’un interrogatoire des plus tendus:
« Je veux quelqu’un comme Poutine. Quelqu’un comme Poutine, qui est fort. Quelqu’un comme Poutine, qui ne boit pas. Quelqu’un comme Poutine, qui ne m’offense pas. Quelqu’un comme Poutine, qui ne s’enfuit pas. » Je ne peux m’empêcher de réprimer un rire nerveux.
Mon interlocuteur me regarde froidement avant de décrocher. En quelques syllabes, il expédie une discussion qui ne l’enchante guère et me laisse partir rejoindre les froides terres du Don. Durant les jours qui suivent, je le revois à 3 reprises à 3 endroits différents, au loin.
Ă€ chaque fois, il me regarde avec insistance. Et moi, qui ne crois plus aux coĂŻncidences depuis que je voyage en Russie, je me sais suivi.
Au fil de l’avancée de mes recherches, les expériences de ce type se multiplient.
Loin de me ralentir, elles me permettent au contraire de forger peu à peu mon propos à mesure que j’en sais plus sur la Russie d’aujourd’hui.
Il y a ce jour où je rentre dans le stade de football de Samara alors en construction en franchissant par miracle sans autorisation tous les check-points avant de pouvoir interviewer un à un les ouvriers russes qui œuvrent par – 20 °C.
Il y a ce rendez-vous mystérieux dans un café en banlieue de Sotchi avec deux activistes locaux dont je tais les noms ici qui me racontent pendant 4 heures la face cachée du fonctionnement du sport local.
Il y a ce rendez-vous fascinant avec Isaak Valitsky, le directeur du Palais des glaces Iceberg de Sotchi, qui se termine par un spectacle son et lumière au pied de la vasque olympique encore en activité cinq années après les JO.
Il y a cette interview avec une personnalité politique de Grozny qui me rencontre contre son gré, car il doit une faveur à la coiffeuse de son fils qui m’héberge. Il sera renvoyé quelques jours après notre entrevue.
Il y a ce professeur en histoire de l’Université du Sud de Rostov-sur-le-Don qui me raconte qu’il a mis une photo de ses chiens à la place du traditionnel et obligatoire portrait du président russe dans son bureau.
Il y a ce moment où l’on m’explique que si j’arrive dans la semaine à Sotchi, je vais pouvoir rencontrer Vladimir Poutine en personne pour lui poser mes questions... et où malheureusement mon visa commence dans trois semaines.
Autant d’histoires qui, mises bout à bout, me donnent une certaine idée de la Russie d’aujourd’hui. Un pays où le possible et l’impossible se côtoient en permanence. Un pays où les petites portes sont souvent fermées et où, un jour, la plus grande de toutes s’ouvre devant vous.
Et puis, il y a la Coupe du monde de football. Un événement si important pour les Russes que Vladimir Poutine lui-même le qualifie de plus grand événement sportif de l’histoire du pays. Je suis en Russie pendant le Mondial, vaquant de ville en ville et de stade en stade.
J’ai la chance d’obtenir des tickets pour plusieurs matchs, de pouvoir suivre l’équipe de Russie au fil de son parcours brillant et de voir la ferveur animer toujours un peu plus un pays qui semble alors heureux. Jamais la Russie n’aura été plus ouverte qu’à ce moment-là.
Les frontières sont pour la première fois de l’histoire moderne russe des portes battantes que le «Fan ID» dont chaque supporter dispose permet d’ouvrir. Le bruissement des langues sur le bord de la Volga à Samara. Les chants nocturnes de la foule dans la rue Nikolskaïa de Moscou
La jeunesse avinée par centaines dans les parcs de Ekaterinbourg. La fête est belle et l’expérience fondatrice. Le soir de la victoire de l’équipe russe contre l’Espagne, le pays tout entier exulte comme un seul homme.
De mémoire de Russes, on n’avait pas vu une fête pareille depuis la chute de l’URSS et la fin de la Grande Guerre patriotique. C’est dire...
Mois après mois, je réussis à décrocher de plus en plus d’entretiens et ainsi à pénétrer les arcanes du sport russe. En cinq années de recherche et pas moins de dix voyages (1 à 6 mois), je découvre un monde qui dispose de ses propres logiques et de ses propres réflexes.
In situ, j’appréhende un système nébuleux gigantesque à la mécanique et aux rouages qui lui sont propres. En réalité, le sport, par son caractère relativement léger, me permet de découvrir des pans méconnus du pouvoir russe.
J’acquiers peu à peu la conviction que mon ouvrage est moins un ouvrage sur le sport que sur le pouvoir russe. Dès lors, le sport doit être une clé originale pour mieux le comprendre. Il me faut donc construire une analyse, une lunette, un prisme par lequel regarder la Russie.
De terrain en terrain, je comprends peu à peu que la structure politico-économico-sportive russe est un système organisé et parfaitement rodé. Tentaculaire et loin d’être anarchique, il part du Kremlin pour se diffuser jusque dans les régions les plus reculées du pays.
Il répond à des logiques d’allégeance, de pouvoir, de don et contre-don entre les acteurs économiques, politiques et sportifs du pays. En outre, il repose sur une structure inédite composée à la fois de certaines caractéristiques du capitalisme et de l’héritage du modèle...
...soviétiques du sport pour lesquelles l’organisation verticale en était le fondement. À Nijni Novgorod, Rostov-sur-le-Don ou Volgograd, les mêmes logiques sportives de pouvoir régissent les lieux.
Ces derniers oscillent entre soumission et indépendance à l’égard du pouvoir central et leur marge de manœuvre aléatoire est propre au fédéralisme russe.
Caractéristique de l’immensité, ce système politico-économico-sportif à 2 vitesses fluctue en fonction de nombreux facteurs :
l’identité locale, l’économie, les ressources ou encore l’histoire. Pour cette raison, les régions tentent d’exercer des forces centrifuges sur le Kremlin afin de s’en autonomiser quand le Kremlin, au contraire, cherche à exercer une force centripète pour contrôler les régions.
Le sport russe dispose donc d’une organisation unique au monde. En d’autres termes, il fait système. Et comme tout système, il faut le nommer. C’est ainsi que naît la sportokratura.
Je me souviens du moment où l’idée germe dans ma tête. Je suis en retraite d’écriture dans une cabane en bois sur les bords du lac Baïkal en avril 2018. La Coupe du monde va se tenir dans quelques mois et j’essaie de structurer ma pensée.
Pendant ce temps, Nastia, mon hôtesse, m’initie à la vie sibérienne et me donne des conseils pour marcher sur le lac sans me perdre. Elle me raconte comment survivre par – 30 °C et m’enseigne les vertus de la contemplation.
Je passe des journées entières à marcher sur ce lac gelé de la taille de la Belgique. Souvent, je n’aperçois pas l’autre rive. Mes pensées s’échappent sans que je ne puisse les saisir. Pourtant, l’océan glacé m’offre jour après jour des couchers de soleil à couper le souffle.
Et puis, un beau matin, ma pensée se lie. L’expression sportokratura surgit dans ma tête comme une bourrasque et je passe une dizaine d’heures à écrire, former, formuler et forger un concept : le concept sur lequel repose cette enquête. J'écris alors :
«La sportokratura est formée des mots sport, kratos – «force, pouvoir» – et nomenklatura qui désigne la machinerie de l’élite politico-économico-sportive russe. Elle s’imprime et s’exprime sur et par les corps du président, des élites et de la société civile à l’ère Poutine»
Je me souviens d’une excitation qui surpasse toutes celles que j’ai pu ressentir jusqu’alors. Ce bonheur exalté est à la mesure des longues heures passées à tâtonner et trébucher dans ce couloir sombre qui me conduit vers l’inconnu depuis alors trois ans.
Le labeur d’un chercheur est long et fastidieux. Comme le territoire russe, il est fait de plein et de vide au milieu d’un vaste océan de connaissance. Atone et inerte, il est injuste car il n’offre bien souvent aucune récompense.
Pourtant, lorsque les pensées s’alignent, il se meut alors en une sensation indescriptible et vivante. Ai-je tort ? Pour le savoir, à moi de le mettre à l’épreuve des faits et de l’utiliser comme une grille de lecture du système politique russe.
Mais, pour le moment, peu m’importe, mon concept est sur les rails de la connaissance, je le défendrai plus tard. « Nastia ! », crié-je en ouvrant une bouteille d’alcool blanc, « j’ai trouvé ! »
🤠 Voilà, c'est tout pour ce (gigantesque) thread ! Pour celles et ceux que ça intéressent, l'ouvrage est dispo ici : urlz.fr/fwih Merci à vous qui êtes arrivés au bout et à bientôt pour de nouvelles aventures ! Coucher de soleil sur la Vo...

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26 May
🚨PARUTION🚨

🏅5 ans de recherches, 10 voyages en Russie, 50 entretiens, 360 pages, des centaines d'heures d'enquête... UN LIVRE! (et un rêve qui se réalise)

Pour tout savoir du système politico-économico-sportif russe de Poutine▶️

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Je raconterai dans ce thread des anecdotes, des articles, des interviews et des informations à propos de l'ouvrage dont voici la quatrième de couverture qui résume l'objectif principal du livre :

▶️Utiliser le sport pour comprendre le système Poutine ◀️ Image
Pourquoi Poutine se met-il en scène en train de pratiquer le hockey ? Le sport est-il vraiment un instrument de soft power pour le Kremlin ? Pourquoi le milieu sportif en Russie est-il un lieu de cristallisation du patriotisme et du pouvoir ? Qui gouverne le sport en Russie ? Image
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19 Feb
1.Dans la série "le dopage en Russie", je demande le spécialiste du saut en hauteur champion du monde, Danil Lysenko. Voici sa rocambolesque histoire (Spoiler: ça implique la création d'un faux hôpital, de hauts fonctionnaires russes corrompus et une bonne dose de mauvaise foi)▶️ Image
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