Débat au Sénat sur "la régulation des GAFAM". Tu sens que ça motive bien les foules 🤓
Ça a trainé, mais on a enfin le point "pillage des éditeurs de presse par Google" Peu de sénateurs, mais toujours en arrière-plan les habituels petit lobbys🤓
Notons que ça s'offusque de Google qui ne respecte pas la loi, des GAFAM qui pillent les données. Mais sur les éditeurs qui ne respectent pas la loi en pillant les données (souvent pour des tiers parce que bon, c'est pas toujours malin un éditeur de presse), ça ne moufte pas.
Cloud de confiance, une question de @ac_loisier avec une réponse de @AgnesRunacher. Je ne sais pas si on mesure toute la portée de ce qui a été dit. Du coup je vous le livre brut de décoffrage ⤵
Dans l’achat public nous sommes extrêmement vigilant à la qualité des offres, et si les offres étaient équivalentes, évidemment, il serait si simple de retenir des acteurs d’origine européenne. Ou si les offres étaient meilleures.
Le sujet que nous avons c’est un retard objectif, technologique, d’investissement, d’interopérabilité ou en tous cas de disponibilité de l’ensemble des briques technologiques de nos offres au travers des entreprises européennes.
C’est toute la stratégie que construisent Bruno Le Maire et Cédric O […] et que je soutiens, de cloud de confiance
avec des briques technologiques qui sont soit EU, soit qui puissent être fournies par des acteurs étrangers mais qui répondent à un cahier des charges extrêmement exigeant sur l’utilisation des données et le fait qu’elles ne puissent pas faire l’objet d’une extraterritorialité.
Je rappelle que cette démarche d’un cloud de confiance garantit une immunité maximale face aux lois extraterritoriales mais aussi une protection maximale en matière de cybersécurité.
Notre enjeu c’est de créer les cas d’usage pour permettre à un maximum d’acteurs publics mais également privés, d’avoir accès à cette offre de confiance puisque c’est ça qui permettra ensuite de financer l’innovation des acteurs en question.
Et j’invite, au-delà des administrations, […] les acteurs privés et notamment les grandes entreprises à être particulièrement vigilantes et être également clientes de ces offres de confiance. C’est ça qui créera demain le marché.
Du coup si on rebranche tout, on a le gouvernement incite à aller chez des fournisseurs de cloud de confiance, ce qui permettra de financer les acteurs qui en sont à l'origine pour leur permettre de se développer et de faire de la R&D. Vous l'avez ?
(Je précise que tout était de la citation sauf le tweet avec le GIF, pour ceux qui ne sont pas très réveillés 🤓)
Bonne question de @CBE16 qui complète la question précédente avec l'une des dimensions essentielles de l'offre "hybride" vantée par l'approche Cloud de confiance sur licence US > On laisse filer le gros de la valeur à l'étranger (par quels canaux, on ne sait pas encore)
Alors que l'on a des acteurs FR dans le domaine de l'IaaS qui ont d'autres espoirs que de finir en Stéphane Plaza de l'hébergement (d'autant qu'ils font déjà de la location aux géants US) et du PaaS qui ont l'impression de se faire jeter sous le bus (#PigeonsDuCloud, toussa)
Réponse (grosso modo cette fois) : les données des plateformes sont parfois stockées en EU (comme si ça changeait grand-chose à part la latence), le RGPD nous protège (si seulement, coucou @CNIL) et le DSA va trop renforcer nos moyens de contrôler (hum)
On a des grands acteurs dans le traitement des données en France (Dassault Systèmes cité une seconde fois, on a compris que la sortie du patron au PR a marqué les esprits, tant pis pour les autres). Par contre pour une réponse au fond de la question posée, on repassera 🤷♂️
Pour conclure, Gérard Longuet (❤) félicite tout le monde parce que tout était pertinent (non) comme s'il rendait un hommage à l'école des fans. Globalement, Q/R assez classiques et convenues, peu de nouveau sinon l'insistance sur la volonté FR de peser sur DSA.
Je ne pensais pas qu'on parlerait autant de TikTok au Sénat (vivement que Gérard Larcher y publie régulièrement). Au final : les plateformes sont géantes, effrayantes, mais bon les clients les adorent. Du coup faut faire des trucs, et vite. Reste à savoir quoi.
PS : ça a un peu parlé démantèlement, mais surtout pour dire qu'on attend que les américains s'y mettent.
Ah oui et pour revivre ce grand moment, ou simplement vérifier que je n'ai pas complètement travesti les propos tenus, c'est par ici ▶ videos.senat.fr/video.2334728_…
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Cela fait plusieurs mois que l'on enquête sur ce que devient @Shadow_France, qui continue son bonhomme de chemin mais évoque peu l'avenir de sa nouvelle offre ces derniers mois. Et pour cause, la société va mal.
Ainsi, la question n'est plus de savoir quand les précommandes de la nouvelle offre seront livrées, mais comment faire perdurer la société, victime de son succès au sens strict : l'afflux de nouveaux clients l'a asséchée, malgré plusieurs millions d'euros levés début 2020.
Une autre levée était attendue à la fin de l'année, elle n'a pas eu lieu. Le résultat est sans appel, attendu depuis quelques semaines : selon nos information, Blade, société éditrice de Shadow est actuellement en quête d'un repreneur.
Prenez un exemple récent : je m’aperçois qu’un dépôt légal au greffe de @Shadow_France est incomplet. Je demande une copie du doc (qui n’a rien de top secret, forcément) : refus
Je leur demande si leur dernière levée de fonds (sur laquelle ils ont massivement communiqué) a été entièrement réalisée (est-ce qu’ils ont bien touché les fonds), ce qui aussi détaillé normalement dans des dépôts légaux : no comment.