1/ Modifier un code d’éthique pour ne pas faire fuir les gens d’affaire de la politique. De quoi parle t’on au juste? @Josee_Boileau nous a fait une brillante démonstration cet après-midi @le1518.
Quelle est la provenance socio-professionnelle de nos élus?
En 2014, Radio-Canada répertoriait la profession de nos députés (un exercice qui devrait être mis à jour régulièrement par ailleurs, 👋🏻 allô l’ #assnat).
Les professions les plus représentées? 1) gestionnaires du secteur public (26) 2) ***chefs d’entreprise*** (24) 3) avocats (21)
et journalistes (14).
On comptait aussi une infirmière, 2 travailleuses communautaires, 2 agriculteurs (et pas de souris verte)
Constat de @Josee_Boileau : L’assemblée législative de cette nation offre une représentativité limitée de la population - et certaines tranches sont franchement mieux représentées que d’autres.
Faut-il des gens d’affaires en politique? Pourquoi pas! Mais pourquoi si peu s’émouvoir de l’absence d’ouvriers, de gens des métiers de la vente, du transport, de la transformation? Après tout, ces derniers représentent 46% de la main d’oeuvre québécoise.
Finalement, il ne faudrait pas perdre de vue que la grande majorité des Québécois ne gagnera jamais de sa vie autant que le salaire de base d’un député (95 700$).
Faire de la politique comporte des sacrifices, soit, mais être un élu n’est-il pas surtout un grand privilège?