Pourquoi je suis content de Judas and the black messiah, monvoisin.xyz/pourquoi-je-su…
2ème thread 1/ (...) à François Tombalbaye, de Thomas Sankara à Muammar Khadafi.
J’avais découvert l’existence de ces cellules dans Noir Chirac, (2002, @les_arenes) du regretté François-Xavier
2/13 Verschave, dénonciateur inarrêtable de la Françafrique. Pour en savoir plus, j’ai lu l’an dernier le livre CIA, une histoire politique, 1947 – 2007, de Franck Daninos (2007, aux éditions Taillandier).
Enfin, last but not least, sachant que les arguments sur la violence des
3/13 BPP reviennent fréquemment, une bonne façon d’introduire la discussion est de se mater collectivement ce bijou méconnu qu’est Ragtime, film de 1981 de Miloš Forman. je crois que je l’ai regardé trois fois.
***
Addendum
Sur un tel sujet, je pense qu’il est souhaitable que je
4/13 “situe” un peu mon propos. Vous n’êtes pas obligé·e de lire cette partie, bien entendu, mais je la mets pour qui voudrait situer un peu plus mon article.
Je suis blanc. J’ai 2 demi-oncles et une (regrettée) demi-tante moitié kabyles. Ma seule immersion "éthnique" concrète
5/13 fut deux ans passés à Kindia, en Guinée-Conakry entre 2000 et 2002, avec très très peu de Blanc·es alentour.
Si la question noire est devenue mon premier émoi politique, quand j’avais 13 ou 14 ans, c’est pour cinq éléments conscients, dont je me rappelle : les Playmobil,
6/13 puis Ouvéa, puis André Brink, puis Cry Freedom et enfin les meurtres de la Freedom Summer.
- Les Playmobil car sur la boite de mon bateau pirate, c’était le Playmobil noir qui se pelait le cul en haut à la vigie. Exactement comme le numide (appelé Baba) dans les albums
7/13 d’Astérix (on relèvera d’ailleurs les marqueurs racialistes : grosses lèvres, et accent “africain” avec retrait des “r” dans les phrases – je crois que ce retrait des r a été modifié ces dernières années).
- Ouvéa, parce que mon père était gendarme mobile, et venait de
8/13 passer plusieurs mois en Nouvelle-Calédonie. Le téléphone filaire permettait des liaisons très rares, et moi gamin j’avais peur pour lui. Qq semaines après son retour, il y eu la prise d’otages d’Ouvéa, terrible histoire dont j’ai déjà parlé ailleurs. L’incompréhension
9/13 entre la cause kanak qui ne m’apparaissait pas déconnante, et la présence de mon père là-bas comme force de maintien de l’ordre a agrandi une brèche qui avait déjà été créée par mon super grand-père paternel, gendarme mobile lui aussi, qui avait été mâter des révoltes
10/13 malgaches pourtant bien légitimes dans les années 47-53. Oui, à croire que mâter les révoltes est une tradition familiale
- André Brink, car c’est lui qui en 1979 a écrit Une saison blanche et sèche (A Dry White Season) qu’Euzhan Palcy adaptera ensuite au cinoche en 1989.
11/13 Et j’ai vu ce film au cinéma, et ça a été comme un autobus dans ma figure. André Brink est mort en 2015 et ça m’a saoulé.
- Cry Freedom, de R. Attenborough, car j’y ai découvert Steve Biko, cette fois sur une cassette vidéo avec un magnétoscope qui faisait crouiiicrouiiii
12/13 en rembobinant. Ce que j’ai vu de l’Apartheid a fini de me fendre.
- Enfin, les meurtres de la campagne Freedom Summer en 1964, idem : c’est Alan Parker qui me les a mis en pleine tête vers la même année ou l’année suivante, dans le film Mississippi burning. J’avais 13 ou
13/13 14 ans, et ces 3 films, je ne m’en suis jamais remis. Voilà pourquoi.
J'en discutais tantôt avec André Sommermeyer, documentariste et ami. Comment se fait-il que les fictions nous touchent parfois plus que la vraie vie ?
Je proposerai cette question au bac de philo.
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Fais-toi une bibliothèque convertible en... cercueil
Tant que les cercueils seront obligatoires (ce qui ne durera pas, j'espère), autant faire en sorte que le bois serve à quelque chose. Il y a une 15aine d'années, j'avais vaguement imaginémonvoisin.xyz/fais-toi-une-b…
un concept de bibliothèque-cercueil tout seul, mais j'ai dû attendre 2017 de bosser sur la mort (avec @NicolasPinsault, pour le livre La Sécu, les vautours et moi) pour découvrir qu'un designer en avait concoctée une dès 2009. Alors je lui ai écrit.
William Warren () m'a gentiment filé ses plans (open source, merci à lui) puis j'ai demandé au menuisier Gaël Denis de me faire un devis. Ça remplacerait ma propre bibliothèque-cercueil pas du tout aux normes (offerte par Olive Dufour et qu'on peut williamwarren.co.uk
Auriculothérapie, anthroposophie, naturopathie... L’Ordre des infirmier•es vient de publier une position sans ambages sur les thérapies non conventionnelles de santé, en visant notamment 9 pratiques. C'est @GarciaVictor_ qui le raconte dans l'Express, ici lexpress.fr/sciences-sante…
->En rappelant l’article R. 4312-10 du Code de la santé publique « L’infirmier•e agit en toutes circonstances dans l’intérêt du patient. Ses soins sont consciencieux, attentifs et fondés sur les données acquises de la science. (…) ne peut pas conseiller et proposer au patient
ou à son entourage, comme salutaire ou
sans danger, un remède ou un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé. Toute pratique de charlatanisme est interdite. »
La liste :
Art-thérapie
Auriculothérapie
Décodage biologique
Fasciathérapie
Hypnose Ericksonienne
Comme je condamne le manque de transparence dans les strates politiques supérieures, je dois m'appliquer à moi-même ce que je prône.
J'étais invité place Beauvau (effet paillasson/métonymie pour désigner le ministère de l'Intérieur)
(1/9)
ces jours-ci pour participer aux Assises nationales de la lutte contre les dérives sectaires, organisées par la @Miviludes_Gouv , la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, qui fête ses 20 ans.
Si vous n'avez pas suivi, la MIVILUDES a failli fermer ses portes, mais fort heureusement non, vu la hausse des signalements depuis la période COVID. Elle est désormais sous la présidence du secrétaire général du Comité interministériel de prévention de la délinquance
J'apprends le décès de Marthe Gautier en avril (96ans). Incarna° de l'effet Matilda, elle s'était fait prendre son taff sur la trisomie 21 par R. Turpin et surtout le sinistre Jérôme Lejeune (les fameux commandos anti-IVG)
Avec @AverilHuck on en a parlé là cortecs.org/wp-content/upl…
En 2014, Marthe Gautier devait prononcer une conférence lors des Assises de la génétique médicale et humaine de Bordeaux, et recevoir pour ses travaux le grand prix de la Société française de génétique humaine.
La Fondation et la famille de Jérôme Lejeune, afin de disposer objectivement des propos qui seraient tenus, ont obtenu l'autorisation du Président du tribunal de grande instance de Bordeaux de faire enregistrer par voie d’huissier l’intervention de Mme Gautier.
Monsieur X a un peu craqué :( dans cette émission sur Dracula radiofrance.fr/franceinter/po…
En vrac : la citadelle de Vlad Țepeș dont il parle est la Cetatea Poenari, je connais l'endroit et ne crois pas une seconde qu'il ait pu y dormir, ou qu'il y ait des rats puisqu'il n'y a
rien à manger là-haut ; contrairement à ce qu'il raconte, la citadelle n'a jamais été oubliée ; l'histoire des boyards de Târgoviște empalés à Pâques est contestée (si j'ai bonne mémoire elle provient de Ladislau Postumul, je m'en souviens car son nom me fait marrer) ;
faire passer la population locale pour des bigots en 1950 (ok) qui se signent quand ils montent au château (m'étonnerait), c'est grotesque (je ne relève même pas le passage avec l'"idiot" du village) ; qu'il y ait eu encore récemment des exhumations de moroïs, ça ok ;
Vendredi dernier, j'ai répondu à @Willvs, journaliste du Monde, équipe des Décodeurs, qui souhaitait profiter de l'intérêt généré par l'attribution du Nobel à Alain Aspect pour aborder les mésusages de la physique quantique dans les différentes "thérapies quantiques".
J'ai pris soin de rédiger mes réponses, puis de causer avec lui. Ça donne cet article (signé avec Léa Sanchez) : La « médecine quantique », de fausses thérapies qui surfent sur les révolutions de la physique quantique lemonde.fr/sciences/artic…
Comme à l'accoutumée, il ne reste plus grand chose de ce que j'ai raconté, hormis deux phrases chocs, et... Rien de mon écrit. "Est-ce un mal, un bien ? C'est ainsi", disait le philosophe J.-Jacques Goldman (Le coureur, 1997)