Thread sur la⚖️bénéfice/risque pour les vaccins COVID-19 chez les enfants/ados
Seul le vaccin de Pfizer (BNT612b2) est autorisé chez les 12 ans et plus
✅ Efficacité de 100% (75.3-100) contre le COVID-19, 7 jours après la 2nd dose (essai de Phase III)
🇺🇸 Aux USA, >4 millions d'enfants de 12-15 ans ont reçu une 1ère dose
A gauche : effets attendus classiques (douleur au site d'injection, fatigue, mal de tête) plus importants après la 2nd dose de Pfizer
A droite effets indésirables : vertiges, mal de tête, syncope, nausées
Pour les 12-15 ans : 5,7% (pour 2 540 enfants) événements indésirables sérieux
Effet grave et rare : myocardite/péricardite = inflammation du muscle cardiaque/de la membrane recouvrant le cœur (âge médian : 30 ans après dose 1 et 24 ans après dose 2, cela touche plus les hommes
La péricardite/myocardite arrivent souvent <5 jours après le vaccin
Sur les 323 cas chez les <30 ans, 309 ont nécessité une hospitalisation (et 14 non hospitalisés), 295 (95%) sont sortis de l'hôpital et 79% ont totalement guéri. Aucun n'est mort au 11 juin 2021
Nombre de myocardites/péricardites déclarées par million de dose de vaccin à ARNm
♂️ 12-17 ans : dose 1 : 1,1 cas
Dose 2 : 9,1 cas
♀️ 12-17 ans : dose 1 : 9,8 cas
66,7 cas
A risque : jeunes hommes (surtout les 12-29 ans après la 2è dose)
Balance bénéfice risque ?
✅Les vaccins à ARNm (100% de protection contre le covid19 pour Pfizer ; 96% pour Moderna) chez les adolescents
✅ 100% d'efficacité contre l'hospitalisation
☠️ 12-17 ans : 0,1 décès suite au COVID-19 pour 100 000
Pour 1 million de vaccinés chez les 12-17 ans avec un 2nd dose, cela permet de prévenir :
✅ 5 700-8 500 cas de COVID-19
✅ 183-215 hospitalisations
✅ 38-71 admissions en soins intensifs et 1-2 décès
Il y a aussi des cas de COVID-19 long rapportés chez les enfants/ados
Vacciner les ados et les jeunes adultes permettra de limiter l'épidémie (prévention de l'infection et plusieurs études suggèrent une limitation de la transmission)
Les 12-29 ans conduisent l'épidémie aux USA
Une couverture vaccinale élevée permettra de limiter la reprise épidémique après l'été (à savoir que le variant Delta est plus transmissible et va devenir dominant prochainement chez nous et aux USA) et de maintenir ce retour à la vie normale
Si tu cherches des informations fiables sur les études scientifiques sur l'acétamipride et les néonicotinoïdes, retrouve mon gros travail de synthèse sur mon compte insta :
Malheureusement on n'a très peu d'études chez l'humain sur l'acétamipride (pas de données ne veut pas dire qu'il n'y a rien à voir)
Les principales préoccupations sont la neurotoxicité développementale et l'écotoxicité, pas le risque de cancer
Les études in vivo présentent trop d’incertitudes méthodologiques pour être utilisées dans l’évaluation du danger
L’étude de Loser et al. (2021) fournit un signal mécanistique plausible mais ne permet pas à elle seule de conclure à un effet de neurotoxicité développemental avéré
Sur l'acétamipride, pourquoi tout le monde parle de risque de cancers ?!
Les principaux risques d'après les données scientifiques sont la neurotoxicité développementale (DNT, voir l'image dans une étude in vitro) ou des effets endocriniens
Je vais commenter des études
L’acétamipride active les récepteurs nicotiniques (nAChR) à partir de 1 μM en in vitro. Cette activation est suivie d’une désensibilisation rapide, ce qui perturbe la signalisation neuronale => Effet considéré comme un mécanisme plausible de DNT
Il y a peu d'études chez l'humain sur l'acétamipride
Le métabolite IM-2-1 est associé à une réduction du taux de testostérone chez hommes et femmes. Cela suggère un effet endocrinien potentiel, mais causalité non établie (étude transversale n=2014)
Questions/réponses sur l'avis de l'ANSES sur les isoflavones et le soja
1) Pourquoi les valeurs toxicologiques de référence (VTR) se basent sur des études animales ?
Il n'y avait pas d'étude humaine assez solide avec une relation dose réponse pour établir une VTR
C'est très classique en évaluation de risques alimentaires d'utiliser des données animales toxicologiques pour dériver une VTR puisqu'on est dans un environnement contrôlé où on peut tester des doses très faibles et très élevées
Exemple pour les composés naturels végétaux
Ici ils ont considéré que l'étude du NTP 2008 (US National Toxicological Program) et de Eustache 2009 étaient assez solides avec un effet critique sur les glandes mammaires et les testicules pour dériver une VTR = valeur pour qualifier/quantifier un risque pour la santé
Voici 7 femmes scientifiques qui se sont vu voler ou minimiser leurs découvertes, souvent au profit de collègues masculins :
1⃣ Jocelyn Bell Burnell : doctorante en astrophysique, elle a découvert en 1967 les pulsars, des étoiles à neutrons en rotation rapide
Elle a découvert des impulsions aigues régulières provenant systématique de la même partie du ciel. Avec son directeur de thèse Anthony Hewish, ils ont pensé qu’ils avaient détecté un signal provenant d’une civilisation extraterrestre et l'ont nommé LGM-1 (Little GreenMen)
Ils avaient découvert le premier pulsar, CP 1919. Ces étoiles extrêmement denses se forment à partir des restes d’étoiles massives effondrées après une supernova, ils ont des champs magnétiques puissants qui ne sont pas alignés avec l’axe de rotation de l’étoile