#GPA Aujourd’hui nous étions au côté d'@AbolitionGpa pour mener une action contre la marchandisation du corps des femmes et le trafic d’enfants à travers la gestation pour autrui (GPA) devant le salon "Désirs d'enfants".
Salon au cours duquel des agences viennent proposer leurs services à des couples pour que ceux-ci commandent des bébés à l’étranger via l’exploitation reproductive de femmes de pays pauvres. Nous étions présentes à l’entrée du salon pour alerter sur la réalité de la GPA.
Ukraine, République Tchèque, Inde, Mexique, Thaïlande, Nigéria… le business de la GPA enrichit les agences spécialisées, les cliniques et les médecins impliqués. Business dont une toute petite partie des profits revient aux femmes ayant porté les bébés.
Les acheteurs du bébé peuvent à tt moment revenir sur leur décision. En Thaïlande un couple australien a refusé de prendre un bébé trisomique, le laissant à la mère porteuse qui avait donné naissance à des jumeaux. Ils ont par contre emmené sa sœur valide. urlz.fr/goww
De nombreuses femmes sont mortes de grossesses en GPA, les contrats qu’elles signent avec les agences stipulent que le risque de mort est supporté par elle et leur famille.
Aux Etats-Unis, le droit à l’IVG recule et le commerce de la GPA prospère : toujours l’obsession patriarcale du contrôle des corps des femmes. Les servantes écarlates c’est maintenant, nous y sommes.
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Quand une femme confond vagin et vulve, et traite son corps comme un objet de performance esthétique à améliorer selon des normes objectifiantes et pédocriminelles
C'est à elle qu'il faut s'attaquer ?
Ou au système patriarcal qui lui a inculqué ces notions ?! #MaevaGhenam
Toutes les filles apprennent depuis l'enfance que leur corp sert à un but : être beau et désirable par les👨
Ces injonctions nous les vivons toutes.
La plupart s'y conforment car le système fait bien son travail
Faire preuve d'empathie pour ces femmes est une démarche féministe
Justement car le patriarcat nous divise, nous pousse à la rupture de #sororité et à se voir comme des rivales, à mépriser les autres femmes pour nous sentir mieux.