Thread by @Hildegarde_FR

🔴 THREAD IMPORTANT : Mon problème avec Zemmour et la doctrine assimilationniste. (1/21)

En premier lieu, il faut tout d’abord bien comprendre que l’assimilation part de l’idée selon laquelle le peuple français n’existe pas d’un point de vue ethnique, r*cial et culturel. Or nous savons aujourd’hui que cela est faux. (2/21)

Le peuple français moderne est le fruit de la sédimentation de peuples germaniques — en majorité Francs, mais aussi Burgondes, Goths et Scandinaves (Vikings) — et de la colonisation (très limitée) des Romains sur un substrat celte largement prééminent : les fameux Gaulois. (3/21)

Le démographe Jacques Dupâquier estimait d’ailleurs que la composition ethnique du territoire national était restée quasiment inchangée de la Gaule celtique (donc antérieure aux invasions romaine et germanique) jusqu’aux années 1970. (4/21)

Ce qui veut dire que les colonisations menées en Gaule par César ou Clovis n’ont absolument rien de comparable avec les mouvements migratoires actuels, contrairement à ce qu’ânonnent les wokes avec pour objectif de faire passer l’idée que la France a toujours été métissée. (5/21)

Cette étude montre d’ailleurs la formidable proximité génétique des peuples européens (Celtes, Germains, Latins, Slaves) puisque l’immigration du XIXe siècle en majorité italienne, belge et polonaise n’a pas fondamentalement changé le visage ethnique de la France. (6/21)

Pourquoi parler de r*ce française est important pour notre sujet ? Parce qu’en montrant qu’elle existe, la théorie qui veut que « tout le monde il est Français » à coups de patriotisme bleu-blanc-rouge s’effondre totalement. (7/21)

Le peuple français existe, la Nation française (en tant que peuple conscient de lui-même politiquement) aussi, et dès lors : non, la France n’a pas vocation à devenir métissée. (8/21)

Par conséquent, 50 millions d’Africains importés en France, aussi catholiques et francophiles soient-ils, ne seront jamais des Français. Être Français n’est pas une question d’adhésion à des valeurs (auquel cas tout l’Occident serait Français). (9/21)

Ce n'est pas non plus affaire de religion (auquel cas tous les catholiques seraient Français), ni affaire de langue (auquel cas tous les francophones seraient Français). Être Français signifie d’abord et avant tout descendre de Français (la Patrie est la terre des pères). (10/21)

L’identité 🇫🇷, n’en déplaise à @PhdeVilliers, se fonde sur d'abord un socle biologique sur lequel s’est édifiée une culture façonnée par le génie du christianisme et enrichie d’apports extérieurs européens comme non-européens (il n’est nullement question de le nier). (11/21)

Il ne faut, en effet, jamais oublier qu’une culture est d’abord le fruit d’une ethnie/r*ce, et plus largement de l’écosystème qui l’a produit : environnement naturel (faune et flore), climat, paysage, etc. (12/21)

Le problème, c’est que cette « droite » de salon nie cette vérité en disant qu’il suffit d’adopter un « prénom du calendrier » ou même de se convertir au Christ pour transformer un Africain venu du fin fond du Congo en Français et en digne descendant de Vercingétorix. (13/21)

D’ailleurs, si l’on pousse cette logique jusqu’au bout, le Grand Remplacement n’est pas si grave puisqu’il suffit simplement d’imposer des prénoms français à la naissance, de baptiser les infidèles, d’inscrire l’apprentissage par coeur de la Marseillaise au programme... (14/21)

... et de faire étudier l’Histoire de France de Lavisse pour faire de Mohamed un bon Français comme les autres. Après tout, être Français n’est-il pas juste une affaire d’assimilation, donc de coeur ? Si c’est le cas, pourquoi se plaindre du Grand Remplacement ? (15/21)

Plus profondément, la doctrine assimilationniste est dangereuse parce qu’elle fait de l’identité une affaire de choix et non d’héritage, d’effort individuel et non de lien communautaire, de sentiment subjectif et non de vérité objective. (16/21)

En cela, elle n’est guère éloignée de la théorie du genre et des délires queers : c’est la même pourriture constructiviste à l’oeuvre dans les deux cas. L’assimilationnisme est donc fondamentalement une idée de gauche. (17/21)

Même chez les Français d’origine italienne, polonaise ou portugaise que les chantres de l’assmilationnisme ont longtemps pris comme exemple, l’appel des racines réémerge au bout de quelques temps. (18/21)

Il n’y a qu’à voir comment ces gens donnent des prénoms étrangers à leurs enfants (Giulia Sarkozy), exhibent fièrement le drapeau de leur pays d’origine, voire retournent carrément chez eux pour constater que même l’immigration intra-européenne rencontre des limites. (19/21)

Il existe évidemment des individus (et ils sont en fait assez rares) à l’ascendance non-Française qui se sont assimilés à la France. Mais ils ne constituent clairement pas la majorité et on ne construit pas de politique viable sur des exceptions mais sur des généralités. (20/21)

En bref, ce qu’il nous faut, c’est un plan de réémigration massive. Il n’y a pas 36 solutions. Renommer Fatima en Marie, baptiser Abdelkader de force et apprendre la Marseillaise à Mouloud ne suffira pas. (21/21)