Saied est toujours persuadé d’avoir raison. Il pense qu’il incarne le peuple, cet objet sacré à ses yeux mais indéfini. Le peuple ne saurait avoir tort. Et c’est justement ce qui fait peur dans le personnage. Il rejette le dialogue et les corps intermédiaires et n’envisage pas
de solution politique et collective à l’autocratie qu’il vient d’installer. Il semble pris dans son propre piège et la pente est glissante, elle pourrait conduire à un régime autoritaire et personnel, à la dictature. Face à lui, peu de contre-pouvoirs. Des partis faibles
et impopulaires, des médias hébétés, une société civile hésitante, une administration opportuniste, des institutions affaiblies, un parlement gelé et une justice aux ordres. La situation est critique et inquiétante, même si Saied ne cesse de se justifier et de rassurer. #Tunisie
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Je vais vous parler de la réforme du secteur de la sécurité en Tunisie. L’association que je représente siège au COPIL d’un programme d’appui à la réforme de ce secteur financé à coup de millions d’euros du contribuable européen. Les seules activités qui ont avancé dans ce prog
Sont celles relatives à l’acquisition d’équipement et de matériel pour le bénéfice du ministère de l’intérieur et ses structures. Le seul tout petit axe du prog réservé à la réforme du secteur consistait en l’adoption d’un code de conduite et de déontologie des forces de sécurité