Par lettre de mission de @MarleneSchiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, en charge de la Citoyenneté, la MIVILUDES est chargée d’une réflexion autour des #TherapiesDeConversion en lien avec les #DerivesSectaires
Les « thérapies de conversion » sont des pratiques visant à modifier ou réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne. Elles ciblent spécifiquement les personnes LGBTQIA+.
Le mot « thérapie » signifie « soins » : l’utilisation du terme « thérapie » pour caractériser cette pratique est antinomique. L’identité de genre et l’orientation sexuelle ne sont pas des pathologies. S’il n’y a pas de pathologie, il n’y a pas besoin de soin !
« Thérapies de conversion » = maltraitance = violences psychologiques et physiques = torture mentale et physique = souffrance = actes de délinquance
« Thérapies de conversion » = pratique obscurantiste = inconcevable au XXIe siècle
En France, plusieurs individus et groupes religieux pratiquent ces « thérapies de conversion ». La MIVILUDES a reçu plusieurs demandes d’informations et des signalements sur certains d’entre eux.
La MIVILUDES reconnaît dans ces pratiques des éléments qui relèvent de la dérive sectaire et l’usage de techniques de manipulation caractéristiques de l’emprise mentale.
La pratique des « thérapies de conversion » est à l’origine de plusieurs infractions pénales (violences, viols, etc.), qui sont aggravées en raison de leur motivation discriminatoire (article 132-77 du Code Pénal).
Les experts de la MIVILUDES sont mobilisés auprès de @MarleneSchiappa dans la lutte contre les « thérapies de conversion ».
La réalité des « thérapies de conversion » : des camps de torture et de maltraitance, des électrochocs, des viols, etc.
Les effets dévastateurs des « thérapies de conversion » : rejet de soi, automutilations, troubles post-traumatiques, état suicidaires, etc.