La question du jour:
Pourquoi il n’y a pas de ceinture de sécurité dans les trains ?
Dans une voiture où dans un avion, il y a une ceinture de sécurité. Mais pas dans un train?
Pourquoi?
Tout d’abord, les ceintures des avions et des bagnoles ne répondent pas à la même situation.
Dans une voiture elle vous sauve la vie en cas de crash.
Dans un avion, elle vous sauve « rarement » la vie en cas de crash.😁
Dans les avions c’est plutôt en cas de turbulences.
La photo floue que vous voyez est une hôtesse de l’air envoyée au plafond suite à un trou d’air.
La ceinture vous « retient » au siège. C’est son but.
Dans un train, rien de tout ça.
Les trous d’air sont inexistants, et les crashs, on en a, mais très très très peu.
En probabilité c’est super faible de vivre un accident de train dans sa vie. Même pour un cheminot.
Le législateur n’a donc pas prévu de ceinture de sécurité pour les trains (même nous les conducteur on n’en a pas).
Et je ne connais aucun train dans le monde qui en possède.
Car même si le risque zéro n’existe pas, il y a de fortes chances que les clients ne les mettent pas.
(Il n’y a qu’à voir les hôtesses devant faire le rappel dans les avions).
Idem sur les bus de ville, mais les autocars longue distance doivent en avoir eux.
Le bus de ville va trop lentement et les passagers montent et descendent souvent.
Par contre l’autocar roule plus vite et plus loin. CQFD.
Si malgré tout vous avez peur des crashs de train (ça arrive), alors voyagez dos au sens de marche du train.
Le siège fait une excellente ceinture de sécurité « a l’envers ».
Comme les siège bébé premier âge.
Voilà, c’était la réponse à la question du jour.
En préparant ce thread, j’ai découvert que l’on peut porter une vrai ceinture d’avion en guise de ceinture à pantalon.
Ce monde m’étonnera toujours.😄
Il existe dans le 13 ème arrondissement de Paris, une machine à vapeur allemande de la 2nd guerre mondiale, cachée depuis des années sous des étages de bétons.
Emmurée dans le silence.
C’est l’histoire extraordinaire, d’un homme, et d’une locomotive mythique.
Il s’agit bien d’une VRAIE locomotive, une BR-52.
Un monstre d’acier. 147 tonnes, 23 mètres.
Construite à Jungenthal , en Allemagne, en 1944 pour l’effort de guerre Nazi.
Elle a tiré des trains militaires et peut être des trains vers l’enfer, vers la mort.
Comment s’est-elle retrouvée dans le 13eme arrondissement de Paris ? Cachée ici, totalement entourée d’immeubles d’habitation, de sièges d’entreprises.
La réponse va être très longue tellement il y a d’histoireS (avec un S) dans cette Histoire (avec un grand H).
Aujourd’hui je vais vous perler d’un sujet que j’ai jamais abordé car très (trop) sensible.
Le syndicalisme a la SNCF (et donc les grèves).
Je pèserai donc chaque mot.
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Le monde cheminot a été pendant très longtemps ultra syndicalisé.
A la sortie de la seconde guerre mondiale, la CGT est hégémonique et compte des milliers d’adhérents.
Aujourd’hui, 4 grands syndicats sont présent. La CGT, SUD -Rail, CFDT et UNSA.
Au cours des années 2000 à 2020, pas mal de bouleversements vont profondément modifier la donne et le paysage syndical.
Je vais pas rentrer dans les détails, ça serait trop long.
Mais je vais quand même essayer.
C'est l'histoire d'un petit village de Dordogne crée spécialement par le Parti Communiste et la CGT pour loger des cheminots et des travailleurs.
C'est 100 % véridique.
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Nous sommes en 1960.
Le nouveau maire d’un petit village de 600 habitants en plein milieu de la Dordogne, a une idée.
Il est ancien résistant, instituteur, membre du PCF et de la CGT.
Il veut créer un village modèle pour loger les travailleurs. Et ça va être énorme!
Ce village c’est Saint Léon sur L’isle en Dordogne.
En 1950, Saint Léon c’est le petit village typique au sortir de la guerre. Peuplé de paysans en majorité , pas d’eau courante dans les maisons, les toilettes sont publiques (le long de l’église sur cette photo).
Aujourd'hui je vous parle de comment:
ON SE CASSE LE CUL AU BOULOT !!!
Je vais donc parler des sièges des cabines de trains.😀Thread ⤵️⤵️⤵️
Au tout début du chemin de fer, il n'y avait carrément pas de quoi s’asseoir, le mécanicien et son chauffeur restait debout.
D'ailleurs il n'y avait pas non plus de cabine.
C’était très spartiate, soumis aux aléas météo, l'enfer.
Sur les machines a vapeur moderne apparu un petit strapontin (ici en bas à gauche).
Cela ressemblait à une selle de vélo légèrement amélioré. C’était mieux que rien.